La Fédération des Usagers de la Bicyclette (FUB) à laquelle la Roue libre de Thau adhère alerte l’ensemble des répondants au Baromètre des villes cyclables suite à la dissolution de l’Assemblée nationale.
Il y a trois ans, vous nous parliez de vos difficultés quotidiennes à vélo : manque de pistes cyclables sécurisées, absence de rues apaisées et inquiétudes pour vos proches qui se déplacent à vélo. Vos besoins de sécurité étaient clairs et au cœur de vos demandes.
Depuis 3 ans, grâce aux 300 000 réponses que vous avez apportées au Baromètre des villes cyclables, nous avons pu renforcer notre dynamique et militer dans vos communes pour améliorer la sécurité de vos déplacements à vélo.
Bien que la situation soit encore loin d’être idéale, notre campagne a permis à 17 millions de Françaises et de Français d’utiliser leur vélo au moins une fois par semaine.
Nous n’avions pas prévu de vous solliciter aussi rapidement mais les élections des 30 juin et 7 juillet sont cruciales pour l’avenir du vélo en France. La possible constitution d’un gouvernement d’extrême-droite en France menace la sécurité des cyclistes.
C’est ce que nous observons chez les partis alliés à l’extrême-droite française, en Italie ou en Autriche :
En Italie, le ministre des Transports Matteo Salvini a attaqué les principales protections du Code de la Route. Récemment, le gouvernement italien a mis fin aux contrôles de vitesse en ville, ouvrant la porte à la violence motorisée et aux dépassements dangereux.
L’extrême droite italienne s’en prend également aux communes qui veulent assurer la sécurité routière. Le gouvernement cible des villes comme Bologne qui apaisent leurs rues et prévoit de légiférer contre celles qui créent des pistes cyclables.
En Autriche, le FPÖ a augmenté les vitesses limites de circulation, rendant les routes plus dangereuses pour les cyclistes et les piétons.
Nul doute, après lecture des différents programmes, que la constitution d’un gouvernement dirigé par les partis d’extrême-droite et leurs idées menacera directement ce que nous avons acquis pour votre sécurité à vélo.
Votre vote est crucial pour vous garantir des déplacements à vélo sécurisés autour de rues apaisées et de pistes cyclables protégées.
La prochaine édition du Baromètre des villes cyclables aura lieu de mars à juin 2025. En attendant, vous pouvez toujours consulter les résultats de 2021 sur barometre.parlons-velo.fr
Des adhérents de la Roue libre de Thau se sont rendus le 14 juin dernier pour examiner avec les responsables du Département de l’Hérault les moyens de sécuriser la passerelle de Vic la Gardiole.
Plusieurs améliorations ont été retenues : la pose de barrières de protection en bois d’1,20 m de hauteur sur tout l’extérieur du virage en descente vers Mireval ainsi qu’un marquage au sol sous forme d’une ligne blanche pour séparer les voies montantes et descendantes . Concernant l’accès à la passerelle depuis la route en venant de Vic, il est prévu un plateau traversant en résine colorée sur environ 20 m de long sur toute la largeur de la voie ainsi que des panneaux de signalisation alertant sur la présence de cyclistes (danger vélos ) et des bandes rugueuses pour faire ralentir les voitures venant de Vic. Le budget travaux sera voté à la fin du mois de juin. Une rencontre fructueuse et un travail concerté avec le Département, qu’il en soit remercié.
C’est une bonne nouvelle ! Le tablier de la passerelle cyclable de Poussan a été posé. L’ouvrage d’art franchit la route départementale 613 et permettra à terme un accès cyclable sécurisé à Poussan pour rejoindre la piste cyclable qui conduit à Montbazin et plus loin Cournonterral, Pignan et Montpellier.
Merci au département de l’Hérault qui rend notre territoire de plus en plus cyclable et contribue ainsi à la lutte contre le réchauffement climatique.
Un article du Midi-Libre du 23 mai 2024 nous alerte sur les risques pour les cyclistes de devoir rester sur le quai regarder passer leur train faute de place pour accueillir leur vélo.
Isabelle Lesens qui tient le blog « Isabelle et le Vélo » annonce que cet été… ça va péter !
Les associations de cyclistes, le Collectif Vélo Occitanie ou de l’AF3V – Association Françaises des Vélo route et Voies Vertes, réclament à juste titre des places pour emporter les vélos dans les trains et les cars de la Région.
Il est grand temps que la Région Occitanie comprenne que l’intermodalité, c’est aussi pouvoir emporter son vélo dans les trains et les cars.
Une balade à vélo dans Frontignan, un apéro et un pique-nique au soleil devant le Ciné Mistral suivis d’un superbe film « Les Roues de l’Avenir »… les ingrédients d’une belle fête du vélo !
Vous pouvez lire ICI l’article que lui a consacré le Midi Libre du 8 mai 2024.
Vélo et VAE, amis ou ennemis ? Electrique ou musculaire, quel est le « vrai » vélo ? L’engouement pour les vélos à assistance électrique (VAE) ne se dément pas. En 2022, les ventes de VAE en France ont atteint 28 % de l’ensemble des ventes de vélos. En Allemagne, elles représentent 48 % et 57 % aux Pays-Bas, soit plus que les vélos classiques ! Lors des balades de la Roue libre de Thau, il nous arrive de compter les « musculaires » et les « électriques » et de demander aux derniers de se mettre derrière.… Mais cette distinction est-elle pertinente ? L’article de Frédéric Héran dans Vélocité n°169 de fin 2023 apporte des réponses utiles. Le VAE est-il un vélo ? La réponse est oui, il en a toutes les caractéristiques et fait partie des modes actifs. Comme les vélos classiques, le VAE avance grâce à la force musculaire du cycliste, même si celui-ci se fatigue moins grâce à la motorisation et peut ainsi aller plus loin. Le vélo classique va-t-il disparaître ou devenir marginal ?Non, car il existera toujours des adeptes du vélo traditionnel pour de nombreuses raisons : il est deux à trois fois moins cher, un quart moins lourd, plus maniable, bien plus fiable, plus silencieux, plus simple à réparer… Quels sont les avantages du VAE ? Ils sont nombreux : ils permettent de démarrer plus facilement sans zizaguer, de faire des trajets deux fois plus longs, d’affronter plus efficacement le vent, surtout dans notre région où il est plus pénalisant que les collines, de transporter des charges lourdes, des enfants par exemple, de surmonter les faiblesses liées à l’âge, de rassurer les nouveaux cyclistes qui manquent de tonus musculaire, d’éviter la transpiration, surtout en période de canicule. Le VAE est-il plus dangereux que le vélo ?Oui, pour les plus jeunes qui ont des conduites à risque et pour les plus âgés qui surestiment leur capacité ou qui se remettent en selle sans un minimum d’entrainement. Toutefois, le bilan santé reste très positif, car avoir une activité physique contribue à allonger la durée de vie en bonne santé et cet avantage compense largement le risque d’accident. (d’après Frédéric Héran, sociologue des mobilités, université de Lille dans Vélocité n°169)
Sans doute parce que les « modes doux » deviennent à la mode… la cohabitation entre piétons et cyclistes est désormais un sujet fréquemment évoqué. De fait, le vélo et la marche sont des modes dits actifs, car mus par la seule énergie musculaire, même dans le cas des vélos à assistance électrique. Si on y ajoute les transports en commun, on obtient les modes dits doux.
Faut-il pour autant considérer que les piétons et les cyclistes sont amis ? Force est de constater que bien souvent les relations entre ces deux modes virent au conflit. Il suffit d’emprunter le passage sous le théâtre de la mer à Sète ou encore de rouler plus rapidement qu’au pas dans les zones piétonnes pour vérifier que les piétons ne sont pas toujours les meilleurs amis des vélos… et réciproquement. Sans évoquer le cas de ces cyclistes irresponsables qui n’hésitent pas à rouler sur les trottoirs au grand dam des piétons et particulièrement des personnes âgées. Rappelons que seuls les enfants de moins de 8 ans ont l’autorisation de rouler sur les trottoirs, ce qui au demeurant illustre bien la dangerosité de la pratique du vélo en absence de tout aménagement…
Face à la croissance du nombre de cyclistes, en particulier depuis la pandémie, les collectivités ont pour beaucoup choisi la facilité. Au prétexte que piétons et cyclistes usent de « modes doux », elles les ont contraints à partager le même espace, souvent les trottoirs. Solution peu coûteuse et qui ménage les automobilistes et leur suprématie. Car il en faut du courage pour reprendre de l’espace public aux automobiles, condition indispensable pour créer de véritables aménagements cyclables (pistes séparées ou bandes cyclables) et piétons (des trottoirs dignes de ce nom).
Au final, les conflits piétons/cyclistes viennent de ces mauvaises solutions, celles de la « mixité piétons-cyclistes » ou de « trottoirs partagés ». L’espace public est contraint, Sète en est un exemple flagrant. Persister à penser qu’il peut être partagé entre tous les modes motorisés, piétons, vélos, sans évoquer les trottinettes, revient à laisser la loi du plus fort régner : celle des modes motorisés, lourds, puissants et rapides. Privilégier les modes actifs, piétons et cyclistes, signifie leur faire plus de place dans l’espace public, donc de faire des choix politiques clairs et courageux de limitation de la place des automobiles : diminution des espaces de voirie qui leur sont affectés et des stationnements au profit des trottoirs et aménagements cyclables.
La Roue libre de Thau participe à la concertation sur le projet de Maison départementale du littoral sur le site du Mas Vieux aux Aresquiers à Vic la Gardiole.
Vous trouverez ICI le compte rendu de notre rencontre en visio conférence avec le chef de projet de la maison du littoral.
La large concertation avec les habitants, associations et acteurs du territoire a conduit le département à revoir le projet initial. Le nouveau projet sera visiblement plus sobre et respectueux de l’environnement. Le parking est abandonné, la halte vélo en revanche est maintenue.
L’assemblée générale 2024 de l’association s’est tenue le 3 février 2024 en présence de 45 adhérents. Une assemblée studieuse et conviviale qui a travaillé sur les actions à développer en 2024.