Assemblée générale 2024 de la Roue libre de Thau le 3 février

Notre assemblée générale aura lieu samedi 3 février de 14 h à 17 h à Sète au  36 rue Pierre Sémard dans la salle Marquès.

Vous pouvez dès à présent découvrir la Gazette 2023 qui fait office de rapport d’activités de notre association (voir la Gazette).

Le compte de résultat de l’année 2023 qui montre la bonne santé financière de l’association (voir le compte de résultat).

Lisez le projet 2024, proposé par le conseil d’administration, qui sera au centre de nos échanges au cours de notre réunion (voir le projet 2024).

Si vous souhaitez participer plus activement aux activités de la Roue libre de Thau, rejoignez le conseil d’administration en faisant une candidature (téléchargez l’acte de candidature).

Si vous êtes malheureusement empêché pour participer à cette rencontre, donnez votre pouvoir à un autre adhérent (téléchargez une procuration).

Vous pourrez adhérer ou ré-adhérer à la Roue libre de Thau à l’occasion de cette assemblée générale (adhésion annuelle de 5 € ). Les adhérents à jour de leur cotisation pourront prendre part aux votes.

Merci à Tronchet auteur du dessin issu du « Petit traité de vélosophie »

Les projets cyclables de la ville de Sète

Quai des Moulins
Une piste cyclable sur le quai des Moulins en cours de réalisation après la finalisation du Pont des Arts à la hauteur du conservatoire intercommunal de musique. On ne peut que se féliciter de cet aménagement unique et indispensable voie de sortie à l’Est de Sète. Regrettons toutefois que l’accès au quai des Moulins reste difficile et ne bénéficie d’aucune signalétique.

Rue Salvador Allende et rue Auguste Lumière
La Ville de Sète a prévu en 2024 la réalisation de deux pistes cyclables. Une sur la rue Salvador Allende et l’autre sur la rue Auguste Lumière ce qui permettra une liaison avec la voie verte nord. Dans ces deux rues, l’intervention est liée à l’arrachage des pins dont les racines déforment la chaussée. En principe, la ville prévoit d’autres plantations à la place des pins.

Vélos en libre service
Une flotte 330 vélos prévus pour les 14 communes de l’agglomération, dont 175 pour Sète.
Le prestataire choisi par l’agglomération est la société Pony (située à Angers) qui propose des vélos à assistance électrique qui permettent l’emport d’un passager grâce un siège arrière et une double batterie. Après la course, les vélos devront être repositionnés sur des espaces dédiés ce qui selon l’agglomération devrait éviter un encombrement anarchique de la voirie… mais pas les risques de vandalisme.
Sans aucune participation financière de l’agglomération, le prestataire versera une redevance d’occupation du domaine public de l’ordre de 25 euros par vélo et par an. L’utilisateur devra télécharger une application et payer 1 euros pour le déblocage du vélo, puis 19 centimes par minute (soit à peu près 12 euros l’heure d’utilisation). Ces vélos doivent répondre à une demande de déplacement de courte durée (15 à 30 minutes)

Toutefois, des points noirs qui persistent
Il est incontestable que les aménagements cyclables progressent, toutefois on part de loin… Et il reste encore beaucoup à faire. Le centre ville de Sète reste toujours difficile, voire dangereux, à vélo, même dans les rues piétonnes censées être interdites aux véhicules motorisés. Par ailleurs, plusieurs points noirs persistent tels que :
le passage sous le Théâtre de la Mer,
l’accès au quai des Moulins,
tous les ponts de Sète avec une mention particulière pour le Pont Sadi Carnot, dont la rénovation en 2020 a tristement oublié les cyclistes
l’accès à la piste cyclable de la plagette, même si des améliorations ont été apportées par la suppression des ralentisseurs.
Autant de motifs pour continuer à se battre pour une ville réellement apaisée et ouverte aux mobilités douces : marche, vélo et transports en commun.

Quel est le coût d’une piste cyclable ?

La récente inauguration de la portion voie verte de la tranchée à Balaruc les Bains nous donne l’occasion de préciser les coûts relatifs entre les aménagements cyclables et les aménagements routiers.

Cette portion de voie verte permettant de relier les deux  Balaruc a  coûté 2 millions d’euros pour une distance de 1,3 km.  Coût que certains peuvent considérer comme exorbitant… A l’instar du conseiller régional qui a observé que c’était  » plus que le coût d’un kilomètre d’autoroute ».

Dans la réalité, le coût de cet aménagement cyclable est de 800 000 euros. En effet, les travaux de sécurisation de la faille ont coûté à eux seuls 1,2 million d’euros.

Ces travaux de sécurisation ont été rendus indispensables en raison de plaintes et des recours formés par les résidents des immeubles construits au dessus de la tranchée alertés par des fissures. La Ville de Balaruc les Bains a tout d’abord  réagi en bloquant le passage des vélos et des piétons, puis en engageant des travaux de consolidation indispensables pour échapper aux recours des résidents.

Les coûts moyens d’un km selon le type d’aménagement cyclable sont les suivants :

50 000 € Piste cyclable séparée hors agglomération (en terrain facile)
200 000 € Piste cyclable séparée en milieu urbain
Piste cyclable séparée hors agglomération (terrain plus difficile)
500 000 € Piste cyclable séparée en terrain compliqué (ouvrages d’art)
Voie express vélo hors agglomération (en terrain facile)
1 500 000 € Voie express vélo en agglomération (terrain plus difficile)
10 000 000 € Passerelle vélo au-dessus d’un fleuve, d’une grosse autoroute
Voies cyclables surélevées

Voir la source

Le Club des villes et territoires cyclables et marchables a réalisé un dossier de référence sur le sujet. Document indispensable !

Côté aménagement routier,  le coût moyen d’un km d’autoroute est d’environ 6,2 millions d’euros (selon le Service d’études sur les transports, les routes et leurs aménagements – Sétra).

Même en tenant compte des coûts de consolidation de la faille (rendus nécessaires indépendamment de la piste cyclable), on constate que le coût des aménagements cyclables est sans commune mesure avec celui des routes ou autoroutes.

 

Vélo dans les trains, un casse-tête pour les cyclistes

Le Midi-Libre s’empare du sujet qui fâche de plus en plus de cyclistes, en particulier celles et ceux qui utilisent leur vélo pour aller travailler.

Devoir renoncer à monter dans le TER faute de place pour son vélo n’est plus l’apanage des seuls cyclotouristes…  les vélotafeurs sont désormais concernés.

Le sujet n’est pas nouveau. Le collectif Mon Vélo dans le Train interpelle les Régions (responsables des TER) afin qu’elles trouvent des solutions pour améliorer l’emport des vélos dans les trains et qu’elles harmonisent leur pratique en la matière.

La Région Occitanie, quant à elle, ne propose que de mauvaises solutions. Pendant la période estivale, elle a imaginé un système de réservation gratuite mal nommé « vélo serein » tant il irrite les usagers du quotidien.

L’autre « solution » préconisée par le vice-président Jean-Luc Gibelin chargé des mobilités est celle des deux vélos, un au départ et un à l’arrivée. Cette position est en totale rupture avec la loi d’orientation sur les mobilités qui favorise l’intermodalité vélo – train.

La passerelle entre Vic la Gardiole et Mireval est achevée

 

La passerelle franchissant la voie de chemin de fer entre Vic la Gardiole et Mireval est désormais achevée. Un point noir d’éliminé grâce au Département de l’Hérault qui a réalisé cet aménagement sur cette portion de l’Euro Vélo 8.

Les cyclistes peuvent ainsi traverser la départementale 114 en toute sécurité. L’ouvrage est constitué d’une passerelle en bois sur pilotis qui passe sous le pont SNCF et permet de remonter sur ce dernier en étant séparé de la chaussée par une glissière en béton évitant la cohabitation avec les véhicules motorisés.

Une satisfaction pour la Roue libre de Thau et Vélocité Montpellier qui avaient conjointement organisé une convergence vélo à cet endroit (en 2017) pour alerter sur la dangerosité de ce passage.

Stationnement des vélos en gare

Publié dans la suite  de la Loi d’orientation des mobilités (LOM), le décret du 8 juin 2021 impose l’obligation des gares de se doter de stationnements sécurisés pour vélos avant le 1er janvier 2024 ( 1 133 gares concernées en France).  Seules 35 % des gares atteignent ou dépassent le nombre minimum de places de stationnement fixé par le décret.

Qu’en est-il pour les gares de Sète et de Frontignan ?

Pour la gare de Sète, 30 places existent dans l’abri sécurisé pour un objectif fixé par  décret de 50 places, soit 20 places manquantes.

Voir la situation en gare de Sète

Pour la gare de Frontignan, 6 places existent sous forme de box pour un objectif fixé par décret de 10 places, soit 4 places manquantes.

Voir la situation en gare de Frontignan

Notons que même si les objectifs fixés par le décret étaient atteints, le nombre de places sécurisées resterait notoirement insuffisant. Le nombre de vélos stationnés sur les arceaux des parvis des gares illustre ce déficit.

Le risque de vol est l’un des principaux freins à la pratique du vélo

Pour les usagers du quotidien qui souhaitent combiner vélo et train,  la solution à privilégier est celle du stationnement du vélo en gare. Généraliser le stationnement sécurisé aux abords des gares est donc indispensable à l’intermodalité.

De même, l’emport de vélos à bord des trains doit être systématisé en imaginant des solutions innovantes et globales. Le contre exemple étant le dispositif dénommé « vélo serein » qui en Occitanie impose de faire une réservation gratuite pour embarquer son vélo dans le train régional.

Pour en savoir plus, voir l’observatoire créé par l’association Vélo & Territoires

Ne pas rater nos prochains rendez-vous

Dimanche 24 septembre TOUS A VELO pour la convergence vers Montpellier : 15 h Place du Millénaire Antigone.

Le départ de Sète est à 10 h 45 place Léon Blum (Mairie)

Les départs des autres communes :

Balaruc les Bains – 11 h 30 (Cure Gourmande)
Balaruc le Vieux – 11 h 50 (rond point de Carrefour)
Poussan – 12 h 10 (Avenue de la Gare parking voie verte)
Montbazin – 12 h 25 (av. de Villeveyrac aire de covoiturage)
Cournonsec – 12 h 50 (giratoire du Frigoulet)
Cournonterral – 13 h (place de l’An 2000)
Pignan – 13 h 15 (Mairie place de la République)
Lavérune – 13 h 35 (Mairie)
Saint-Jean-de-Védas – 14 h (Chai du Terral)
Villeneuve-lès-Maguelone – 13 h 45 (Place des Héros face Mairie)

Dimanche 1er octobre : Bourse aux vélos à Frontignan dans le cadre du Village des Ressources, avenue du Général de Gaulle.

De 10h à 16h  : Accueil des vendeurs sur le stand de la Roue libre de Thau Avenue Général De Gaulle près de l’arrêt de bus
 
Il sera demandé aux vendeurs d’adhérer à la Roue libre de Thau (5 euros)
 
Nos techniciens examinent les vélos, vérifient leur état, vous conseillent sur le prix. L’association se réserve le droit de refuser la mise en vente de vélos non conformes. Nous enregistrons les vélos mis en vente.
 
A partir de 10 h et jusqu’à 17 h : place aux échanges
Les vendeurs affichent le prix souhaité sur leurs vélos et accueillent les acheteurs.

Manifeste pour une ville apaisée

Désormais toutes les villes se veulent « apaisées »… toutefois, certaines ont encore quelques efforts à faire pour parvenir à cette paix dans l’espace public.

Fort opportunément, l’association Rue de l’avenir et le Club des villes et territoires cyclables et marchables viennent de lancer un manifeste (à lire ICI).

Ville apaisée, quartiers à vivre

  • pour rendre possible la pratique du vélo au plus grand nombre d’habitants, il est nécessaire de leur offrir une voirie sécurisée et bien maillée ;
  • pour redonner le goût de la marche aux urbains, il faut leur assurer plus d’espace et de sécurité et augmenter la place du végétal qui leur apportera la fraîcheur et le sentiment de ne pas être coupés de la nature ;
  • pour rendre les villes attractives et lutter contre l’étalement urbain, nous devons préserver et développer les pôles de commerce et de services de proximité et augmenter l’offre de transport collectif ;
  • pour attirer de nouveaux habitants dans les villes, la qualité architecturale et les formes urbaines qui aident à maintenir une bonne température extérieure, grâce aux arcades, balcons, traitement des rez-de- chaussée, ventilation naturelle, ont un grand rôle à jouer.

Visiter le site de Rue de l’Avenir et celui du Club des villes et territoires cyclables et marchables.

Comment diminuer le poids de la voiture ?

En cette période estivale propice à la lecture, voici un entretien avec Aurélien Bigo, chercheur sur la décarbonation du secteur des transports. Dans le Monde du 20/21 aout 2023, Il trace des perspectives intéressantes alternatives à la voiture individuelle dans lesquelles le vélo occupe une place de choix.

Retrouver l’article sur le site du Monde pour les abonnés

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A retenir :

« La voiture a pris une telle place qu’il ne peut pas y avoir un seul mode de transport qui la remplace. Il faut réussir à voir quelles sont les alternatives en fonction des trajet. Dès que l’on est sur des trajets courts, la marche est vraiment le mode à privilégier, le plus pertinent.  Dès qu’on est sur des distances plus importantes, le vélo peut permettre d’avoir une mobilité active, bonne pour la santé, très peu impactante d’un point de vue environnemental.« 

Association pour le développement du vélo autour du bassin de Thau