On aimerait tout simplement pouvoir traverser et circuler tranquillement à vélo dans Sète… la ville s’honorerait à respecter la loi par exemple en signalisant les double-sens cyclables dans les voies à 30 km/h (article R 110-2 du code de la route) ou en réalisant des aménagements cyclables sur les ronds-points créés récemment (comme celui du Pont Sadi Carnot) conformément à la loi Laure (article L228-2 du code de l’environnement).
La Région Occitanie organise des ateliers en distanciel pour évaluer son Plan Vélo Régional, vous pouvez vous inscrire pour participer à ces ateliers.
Vous portez un intérêt au développement des mobilités douces ? Alors venez exprimer vos besoins en faveur de la pratique du vélo en Occitanie. Pour cela, inscrivez-vous aux ateliers participatifs en distanciel organisés par la Région Occitanie au mois de mars 2021.
Le regain du vélo liée à la crise sanitaire et la pénurie des pièces et vélos d’origine désormais presque exclusivement chinois ont des effets bénéfiques inattendus… la relocalisation de la fabrication des vélos sur le sol français. Ainsi, la marque historique Mercier revient et s’installe à Revin dans les Ardennes.
Nous étions quatorze fières et fiers cyclistes pour assister au lever d’un soleil bien timide, ce samedi 6 février. Une douce brise pour nous amener sans effort à la plage Jalabert. Un retour plus sportif avec un vent de face, mais joyeux comme chaque fois que nous nous retrouvons à rouler librement.
Magnifique description du tour de l’agglomération de Sète agglopôle par un cycliste adepte du gravel (vélo de route tout terrain) qui permet de sortir des sentiers battus, des pistes cyclables et des routes asphaltées.
Combien coûte un aménagement cyclable ? Le Club des villes et territoires cyclables vient de publier un guide très instructif sur lecoût des politiques vélo.
Spécialement destiné aux élus et aux techniciens des collectivités qui souhaitent développer la pratique du vélo sur leur territoire, ce guide apporte toutes les réponses sur le coût des politiques vélo.
En quoi la crise sanitaire provoque un regain pour le vélo et perturbe l’économie du cycle. Article du Monde (édition du 29-30 novembre 2020) “face au boom du vélo, la pénurie guette” à lire ICI.
DIx-sept signataires (dont la FUB) proposent plusieurs mesures afin de mettre la France en selle dans cette période chahutée par les confinements et la crise économique et sociale qui en découle.
Abonder le fonds vélo de 100 millions d’euros supplémentaires en 2021
Financer des territoires pilote pour la conversion cyclable (au moins une ville moyenne et un territoire rural par département)
Reconduire Coup de Pouce Vélo en 2021
Investir dans l’innovation vélo (vélo cargo, vélo taxi…)
Développer les stationnement vélos sécurisés
Déployer fortement le programme “Savoir rouler à vélo” dans les écoles primaires pour rouler en autonomie au collège
Le dernier magazine de l’agglomération de novembre-décembre 2020 (n°61) apporte deux informations qui intéresseront les cyclistes du bassin de Thau.
Frontignan envisage la création d’une piste cyclable sur l’ avenue du Maréchal Juin à la hauteur du centre commercialles Portes du muscat sur entre le rond-point du Félibre et la montée du Mas Reboul.
A Mèze, la ville envisage une voie verte reliant le Sesquier à l’étang en longeant le ruisseau du Pallas.
Les totems disposant d’outils pour réparer son vélo se multiplient… après celui installé sur la voie verte entre Sète et Balaruc (à la hauteur du siège de l’agglopôle) puis celui dans l’abri vélo en gare de Sète, le dernier en date vient d’être installé aux Quilles à Sète le long de la Corniche de Neuburg.
Ce totem permet de regonfler ses pneus et dispose d’outils pour les petites réparation de son vélo. Il fait office de pied pour positionner son vélo le temps de la réparation.
Doit-on porter le masque lorsqu’on se déplace à vélo ?
Le communiqué de presse de la préfecture de l’Hérault du 25.08.2020 assouplit l’obligation générale du port du masque lorsque l’on circule à vélo.
“Dans la mesure où les usagers utilisant un mode de circulation douce (vélo, trottinette…) sont de passage, ils ne font pas courir de risque de contact dès lors qu’ils se trouvent sur une voie de circulation adaptée à savoir les pistes cyclables, les routes, les chemins.
Par conséquent, l’obligation de porter un masque ne s’applique pas dans leur cas sous réserve cependant de ne pas être en groupe ou en contact de piétons notamment sur les zones de rencontres.”
Un abri vélo de trente places est désormais accessible en gare de Sète. Accessible avec une carte magnétique, il est également équipé d’un totem de réparation.
L’abonnement annuel est de 25 euros. Il faut s’adresser à la société qui gère les parkings Felicitta à l’accueil du parking des Halles Rue de Metz.
Bel article dans le Monde de Sonia Lavadinho anthropologue et géographe suisse sur pratique démocratique du vélo et partage de l’espace.
A lire et à faire lire, notamment à nos décideurs publics, qui traite du vélo comme outil majeur d’apaisement de l’espace public et du vivre ensemble en ville.
Des vérités y sont rappelées comme celle qui fait du vélo l’outil de déplacement le plus adapté en période de pandémie, ou encore la vitesse des voitures en ville qui loin des 50 ou même 30 km/h est en réalité de 18 km/h en moyenne…
Depuis cet été, l’atelier d’auto-réparation de la Roue libre de Thau rue Pierre Sémard est fermé ! L’adhérent qui nous le mettait à disposition (merci à lui) souhaitait le récupérer.
Une page se tourne, JP retire le panneau sur la façade et Paul reste masqué…
Nous recherchons activement des solutions pour continuer cette activité tellement attendue par les cyclistes et toutes les personnes souhaitant remettre en état leurs vélos. En 2019, ce sont pas moins de 300 interventions qui ont permis la remise en marche de vélos.
Alors que l’Office de Tourisme de Sète a obtenu le label “Accueil Vélo”, il est amer de constater que des initiatives associatives, bénévoles, solidaires et oeuvrant au recyclage des vélos ne sont pas reconnues, ni soutenues par les pouvoirs publics !
SI vous avez une piste pour un local pouvant accueillir l’atelier de réparation de vélo, contactez-nous !
A l’heure où la ville de Sète a été condamnée par le Tribunal administratif de Montpellier pour non respect de la loi sur le double-sens cyclable en zone 30…
Il est intéressant de s’interroger sur la zone 30… Est-elle un aménagement cyclable ? Doit-on mettre des pistes cyclables dans toutes les rues ? Quelles clés choisir pour séparer les vélos des voitures ? A partir de quelle intensité de trafic automobile doit-on séparer les vélos des voitures ?
A lire l’article de Télérama sur la place désormais prise par les enfants à vélo dans certaines ville.
“Il y a dans le vélo un aspect incontestable de liberté, d’autonomie et de bien-être” rappelle l’article qui cite l’ouvrage de Lucie Vallon “Mission Vélo“.
Enfant, petit garcon, age 7 ans, sur une voie fermer a la circulation le dimanche
La Roue libre de Thau a fait des propositions concrètes dans le cadre du Pacte pour la transition écologique et solidaire du Bassin de Thau.
Les propositions de la Roue libre de Thau sont à lire ICI.
Quelques exemples de propositions :
En matière de mobilité active (mesure 15 du Pacte) :
Mettre en oeuvre un schéma directeur cyclable pour une ville traversable à vélo (par la réalisation d’itinéraires cyclables continus, aménagés et sécurisés, dotés d’une signalétique spécifique permettant la traversée de Sète et l’orientation des cyclistes).
Mettre en oeuvre un plan marche donnant la priorité aux plus fragiles (PMR, enfants).
Créer une maison du vélo du bassin de Thau (services, atelier, vélo-école, location…) animée par les associations.
En matière de limitation de la place de la voiture en ville (mesure 16) :
Mettre en oeuvre un coeur de ville sans moteur thermique (voiture, deux-roues motorisés) en développant des actions pédagogiques comme des journées hebdomadaires sans voiture.
Limiter à 30 km/h la vitesse sur l’ensemble de la ville, mettre en place des zones de rencontre (zone 20 dans les quartiers résidentiels) et des zones de faible émission (y compris sonores).
Mettre en oeuvre un plan de limitation des deux-roues motorisées (lutte contre les nuisances sonores et la dangerosité) au profit d’une politique de développement des deux-roues électriques.
En matière de de développement d’une logistique (mesure 17)
Revoir le plan de circulation pour supprimer le trafic de transit.
Créer des plate-formes et aires de livraison en périphérie de ville avec une desserte par vélo-cargo ou petits véhicules électriques aux commerces de centre ville (halles, magasins de détail) pour les livraisons des derniers kilomètres.
En matière de recyclage des déchet (mesure 18) :
Soutenir l’atelier participatif d’autoréparation de vélos qui par son action favorise la remise en circulation des vélos délaissés, la revalorisation des pièces détachées et le recyclage des matières premières.
Le tribunal administratif de Montpellier a annulé l’article 2 de l’arrêté municipal qui interdisait les double-sens cyclablesdans la zone 30 du centre-ville et condamne la Ville de Sète àrespecter la loi, c’est à dire à mettre en double-sens cyclable l’ensemble de la zone 30.
Le tribunal administratif condamne la ville à verser 250 euros à la Roue libre de Thauau titre de compensation du temps passé pour défendre le droit des cyclistes.
Rappelons que l’arrêté du 18 décembre 2017 a été attaqué par la Roue libre de Thau car ne respectant pas la loi de 2008 instaurant le double-sens cyclable dans les zones 30.
Dans son jugement du 30 juin 2020, le tribunal administratif a jugé insuffisantes les motivations avancées par la ville, considéré qu’elle avait fait une erreur manifeste d’appréciation et méconnu les articles du code de la route relatifs aux pouvoirs du maire ainsi que celui sur le double-sens dans les voies à 30 km/h.
Une victoire pour l’association qui gagne ainsi en légitimité et en compétence juridique, les pouvoirs publics savent désormais qu’ils risquent une action en justice pour tout non-respect des droits des cyclistes.
La Roue libre de Thau choisit de reverser la somme acquise à la Fédération des Usagers de la Bicyclette (FUB) qui l’a formée et accompagnée dans cette action juridique.
L’expérience du confinement a montré l’importance des mobilités actives (marche et vélo) pour une ville apaisée et une meilleure qualité de vie en ville.
Alors que l’échéance du second tour des municipales approche, il est important d’indiquer aux candidats que nous sommes sensibles aux choix qui privilégient les mobilités actives, le respect de notre environnement et la démocratie locale.
En appelant à signer l’appel pour une transition écologique et solidaire, la Roue libre de Thau est fidèle aux valeurs qui ont présidé à sa création en 2015 par des membres de Sète en transition. Toutefois, il va de soi que chacune et chacun est libre de s’associer ou non à cette initiative.
Pour rouler encore plus librement, signons le Pacte pour la transition écologique et solidaire !
Un très intéressant cahier du CEREMA sur les aménagements cyclables provisoires. Introduction du cahier :
En France, les mesures de confinement ont entrainé une baisse inédite de tous les déplacements, et un recul sans précédent des véhicules motorisés sur la voirie, laissant la place à de nombreuses opportunités de rééquilibrage de l’espace public. Lors de la sortie du confinement, il est souhaitable que de nombreux français choisissent le vélo comme moyen de transport pour leurs trajets quotidiens.
Pour préparer l’espace public et améliorer les conditions sanitaires des cyclistes qui doivent se déplacer, le gouvernement a pris des mesures pour encourager la pratique du vélo par les Français avec le développement des pistes cyclables temporaires et le lancement d’un plan de 20 millions d’euros par le ministère de la Transition écologique et solidaire.
En France, il est possible de multiplier par quatre la pratique du vélo utilitaire, voire par huit grâce aux vélos à assistance électrique, et ce sans avoir besoin de bouleverser nos activités ni d’avoir la condition physique d’un coureur du Tour de France.
C’est une bonne nouvelle, car les atouts du déplacement à vélo sont certains :
le vélo est un mode de transport du quotidien permettant la distanciation physique nécessaire à la lutte contre le virus, si les aménagements cyclables sont suffisamment bien dimensionnés ;
le vélo est un mode de transport capacitaire, environ quatre à six fois plus que l’automobile à espace disponible équivalent, ce qui permettra d’absorber au mieux le report attendu depuis les transports collectifs ;
le vélo permet également de répondre à d’autres enjeux comme l’urgence climatique ou encore la sédentarité, la pollution locale, la congestion en milieu urbain.
Mais pour révéler ce potentiel cyclable, convaincre les automobilistes et usagers des transports collectifs de se mettre en selle a n de laisser l’usage de ces modes à ceux qui ne peuvent vraiment pas faire autrement, il faut créer les conditions les plus favorables possibles à l’usage du vélo.
Le CEREMA est un établissement public d’Etat qui intervient en conseil auprès des collectivités territoriales.
Les communes de l’agglomération du bassin de Thau seraient bien inspirées de faire appel à son expertise. Le courrier adressé au président de Sète agglopôle méditterranée allait dans ce sens… nous attendons toujours une mise en oeuvre de pistes et de parkings vélo provisoires.
La mise en place d’un plan de 20 millions d’euros pour accompagner les Français à utiliser leur vélo pour leurs déplacements pendant la période de déconfinement.
Un « coup de pouce réparation vélo » avec une prise en charge exceptionnelle jusqu’à 50 euros d’un montant hors taxe pour la remise en état d’un vélo au sein d’un réseau de réparateurs référencés dans une plateforme en ligne disponible prochainement
Une prise en charge jusqu’à 60% des coûts d’installation de places de stationnement temporaire pour le vélo.
Des formations gratuites « coup de pouce remise en selle » pour apprendre à circuler à vélo en toute sécurité (1 à 2 heures d’apprentissage, individuellement ou en petit groupe, avec un moniteur expérimenté).
Le ministère annonce également une accélération du calendrier pour la mise en place du forfait mobilités durables dans le secteur privé, mesure prévue dans la Loi d’Orientation des Mobilités
Un développement des pistes cyclables temporaires pour des trajets sécurisés
Un soutien technique par les services de l’Etat, et notamment via les travaux du Cerema, qui a diffusé de nombreux outils pratiques à destination des gestionnaires de voirie ;
Une simplification réglementaire, avec la dispense d’autorisations préalables pour la mise en place d’installations temporaires, telles que des pistes cyclables ou aménagements piétons temporaires (et notamment celle des Architectes des Bâtiments de France) ;
Un soutien financier, à travers le fonds de dotation de soutien à l’investissement local (DSIL), mobilisé par les préfets pour cofinancer des pistes cyclables temporaires avec les collectivités territoriales, au cas-par-cas, qui ne disposeraient pas de ressources suffisantes.
Le Gouvernement invite les collectivités territoriales à tout mettre en œuvre pour faciliter la circulation des cyclistes en sécurité, et notamment par le maintien des voies vertes accessibles lorsque les conditions le permettent. Le Gouvernement appelle également les autorités organisatrices de la mobilité à veiller à la cohérence et à la continuité des itinéraires aménagés temporairement pour le vélo et autres engins de déplacements personnels pour garantir des conditions attractives et sécuritaires pour les usagers.
La Roue libre de Thau a adressé un courrier au Président de Sète Agglopôle Méditerranée pour demander la mise en place de pistes cyclables temporaires.
Le vélo est un mode de déplacement particulièrement adapté à la situation actuelle et à celle prochaine du déconfinement. Non seulement les déplacements à vélo permettent de maintenir les mesures de distanciation nécessaires pour se prémunir de tout rebond du virus, mais ils sont également bon pour la santé, pour l’environnement et, de plus, économes.
Lors du prochain déconfinement, nous risquons de constater une désaffection accrue des transports en commun au profit d’une explosion de l’usage de l’automobile avec ses conséquences néfastes en termes d’encombrement et de santé publique.
C’est pourquoi la Roue libre de Thau estime indispensable d’encourager l’usage du vélo comme outil de mobilité dans la période actuelle. A cette fin, elle propose la création de pistes cyclables temporaires afin de promouvoir les déplacements à vélo sur de courtes distances. Ces aménagements permettront de sécuriser les déplacements à vélos sur les principaux axes de circulation, en général liaisons intra-urbaines de raccordement des pistes cyclables extra-urbaines. En effet, un frein important à l’usage du vélo est l’appréhension de circuler parmi les voitures.
Parallèlement, la Roue libre de Thau se propose de mettre en oeuvre des ateliers participatifs de réparation de vélos en plein-air afin de respecter les mesures barrières qui permettront de remettre en service les nombreux vélos inutilisés. Bien entendu, la mise en oeuvre d’aménagements cyclables temporaires devra être accompagnée d’une campagne d’information et de sensibilisation afin d’encourager le recours privilégié aux déplacements à vélo.
Lire ICI l’intégralité du courrier adressé au Président de SAM, Maire de Sète copie aux Maires de Frontignan, Balaruc les Bains et Balaruc le Vieux.
Les mesures de confinement ont entraîné un effondrement du trafic individuel motorisé.
L’espace libéré offre des possibilités d’aménagements cyclables temporaires pour les cyclistes qui sont obligés de se déplacer.
Quelles sont les opportunités de mise en place de tels aménagements ?
Participez au Webinaire organisé par le CEREMA ce mercredi 22 avril de 14 h à 17 h 30 avec la participation de Pierre Serne du Club des Villes et territoires cyclables, d’Olivier Schneider président de la FUB, l’ADEME et des collectivités territoriales (Montreuil, Grenoble, Montpellier…).
“Le vélo est un mode de déplacement particulièrement adapté à la situation actuelle et celle que l’on va vivre progressivement, on y a une forme de distanciation sociale qui est celle recommandée actuellement, et cela a été décrit par les épidémiologiques comme un mode parfaitement adapté au déconfinement. Pendant cette période, les gens vont avoir peur de reprendre le métro, le tramway, on le voit déjà en ce moment.”
Tel est le message de Pierre Serne, président du Club des villes et territoires cyclables et conseiller régional Ile de France (EELV) à qui la ministre Elisabeth Borne a demandé de coordonner les initiatives de collectivités qui veulent développer rapidement des pistes cyclables temporaires.
“Ce qui se pratique déjà en Europe du nord, Amérique du sud, ou à New York, c’est de prendre une partie importante d’une rue, d’une route, et de l’installer en piste cyclable temporaire avec des plots ».
Pierre Serne affirme qu’il faut anticiper le temps du déconfinement, “pour ne pas se retrouver confronté à des millions de cyclistes supplémentaires sans l’avoir prévu, mais profiter de cette période pour être prêt à le généraliser : Montpellier a commencé à le tester, Grenoble y est prêt, Paris aussi“.
“Il y a déjà, en ce moment, beaucoup de cyclistes, pas forcément habituels : là ou il y a déjà des transports en commun, ces derniers sont vides, avec beaucoup de vélos autour” explique-t-il encore.
Si des villes comme Bogota ont parfois créé en une seule nuit des centaines de kms de pistes cyclables, Pierre Serne explique qu’en temps de confinement, “l’idée n’est pas de faire ça massivement d’un coup et de faire sortir les gens ou les ouvriers municipaux pour le faire, mais par exemple de l’imaginer pour desservir les nouveaux hôpitaux, très excentrés, ce qui serait très utile pour beaucoup de soignants“.
Sur les équipements : “Il y a déjà beaucoup de vélos déjà aujourd’hui dans les foyers” affirme Pierre Serne, qui cite une initiative de la FUB : “Des vélos pour l’hosto”, dans laquelle ceux qui en ont mais ne s’en servent pas, en ce moment, le prête à des soignants.
En France, les autorités limitent les sorties à 2 kilomètres du domicile maximum. En Allemagne, en revanche, l’usage de la bicyclette est recommandé par le ministre de la Santé, Jens Spahn (CDU). Der Spiegel décrit les avantages de cette activité en temps de pandémie.
Crise du Covid-19 : la Fédération française des Usagers de la Bicyclette (FUB) appelle au civisme et à la bienveillance.
Conformément aux instructions officielles, les déplacements doivent être réduits autant que possible et se limiter à ceux indispensables.
Néanmoins, la FUB souhaite rappeler que, y compris en termes de lutte contre le Covid-19, l’usage du vélo est la meilleure solution pour de nombreux déplacements, notamment ceux de moins de 7 kilomètres.
Ainsi, la bicyclette permet par exemple aux soignantes et aux soignants de respecter leur distanciation en leur évitant les transports en commun, tout en effectuant une activité physique minimale bénéfique autant à leur santé mentale que physique.
Afin d’éviter tout accident, et ainsi ne pas contribuer à la charge du système de santé français, la FUB appelle :
1. Les automobilistes à faire preuve de prudence et de bienveillance envers les piétons et cyclistes, et notamment en ralentissant et en respectant le mètre de distance latérale minimale à observer en cas de dépassement (1 m 50 hors agglomération), ainsi qu’en veillant aux cyclistes lors des ouvertures de portières.
2. Les cyclistes à veiller à l’état technique de leur vélo (freins, pneus, éclairage actif et passif), à s’habiller en couleurs claires ou vives si le trajet comporte des zones mal éclairées, et plus généralement à être visibles et prévisibles. Et ne pas oublier leurs certificats de déplacement pour faciliter le travail des forces de l’ordre.
3. Les professionnels du vélo à continuer à assurer l’entretien des vélos pour celles et ceux qui en ont besoin, notamment les soignantes et les soignants. (Prise de rendez-vous et échange avec le technicien tant que possible par téléphone.)
4. Les responsables des ressources humaines et les responsables opérationnels à encourager l’usage de la bicyclette, a fortiori quand ce mode de déplacement peut se substituer aux transports en commun.
En raison de la situation sanitaire, le Théâtre Molière de Sète a reporté le spectacle “Dans ton coeur” de la compagnie Akoreacro au dimanche 11 octobre 2020.
Les candidats aux élections municipales de Sète et de Frontignan peuvent se positionner sur les propositions d’actions de la Roue libre de Thau pour rendre nos villes plus accueillantes aux vélos et aux modes doux.
Voici les résultats sur les trois villes classées du Bassin de Thau car elles ont obtenu plus de 50 réponses.
Résultats de Sète
Comme en 2017, les avis des 209 cyclistes sétois (soit 4,8 pour mille habitants) ayant répondu confirment qu’en 2019 le climat vélo est défavorable. Avec une note de 2,4 (la moyenne étant à 3,5). Sète n’a aucun point fort… et les principaux points faibles sont le danger de rouler à vélo (surtout pour les enfants et les personnes âgées), l’absence de continuité cyclable et l’absence de communication en faveur du vélo.
D’abord par son taux de réponses au baromètre : 155 réponses valides soit 19,9 pour mille habitants, ce qui est énorme.
Ensuite car elle figure au palmarès des villes de moins de 20 000 habitants, classée 3ème après Saint-Lunaire (35) et Séné (56). Elle obtient la note de 4,19 donc au dessus de la moyenne de 3,5.
Plusieurs facteurs explicatifs à ces bons résultats :
un positionnement géographique favorable (débouché du canal du Midi et sur l’euro-vélo 8 la Méditerranéenne à vélo) placée sur la voie verte du Lido permettant un accès sécurisé à Sète et Adge.
une piste cyclable dédiée reliant les deux pôles de la ville Marseillan Ville et Marseillan Plage ainsi que la réalisation récente d’un aménagement du coeur de ville (port) repoussant les voitures et favorisant les modes doux.
et peut-être une vigilance particulière de la Ville à répondre au baromètre 2019…
Au-delà de ces bons résultats qui découlent avant tout de la bonne position de la ville en matière de cyclotourisme, il reste des points à améliorer tels que la liaison entre Marseillan et Mèze pour boucler le tour de l’étang de Thau, les liaisons cyclables vers les communes voisines (Florensac, Pomérols, Bessan…) et vers Agde à partir de Marseillan Ville.
Article sympa ce dimanche 8 décembre 2019 dans Thau-Info.
VIVE LE VÉLO
L’Hérault a la chance de se situer sur deux itinéraires cyclables européens : la route 8 baptisée « la Méditerranée à vélo » qui relie l’Espagne à la Grèce et la route 17, baptisée « Via Rhôna » qui s’étend du Leman à la Méditerranée. Nos villes du littoral jalonnent ces voies : Marseillan, Sète, Frontignan, Vic- la- Gardiole, Villeneuve-lès-Maguelone, Palavas, etc.
L’Hérault est aussi le département français qui possède le plus grand réseau de pistes cyclables. Une place d’excellence qui sera consolidée avec le nouveau plan « Hérault Vélo » et les 30 millions d’investissement prévus par le Conseil Départemental entre 2019 et 2024.
A Montpellier, les pistes cyclables se multiplient et le succès des vélos en libre-service témoigne de l’intérêt que portent tant la municipalité que les citadins pour la petite reine.
Autour de l’étang de Thau, de nouvelles pistes se réalisent comme la superbe double voie qui va bientôt compléter la liaison entre la gare de Sète et Balaruc-les-bains.
A Frontignan, la politique du développement économique et touristique responsable permet de faire découvrir à vélo les plages, les étangs et le canal du Rhône à Sète.
Les associations locales (Vélocité à Montpellier,La Roue libre de Thau dans l’agglomération sétoise, Union Cycliste de Marseillan, etc.) sont pour beaucoup dans cette prise de conscience de l’intérêt du vélo dans notre région et de la nécessité d’un nouveau rapport à l’espace urbain. Elles sont su allier l’esprit militant à une démarche intelligente qui les a conduit à devenir des partenaires auprès des institutions publiques pour les aménagements cyclables et l’organisation d’événements destinés à promouvoir tous les usages du vélo.
Il faut les féliciter et les soutenir encore plus vigoureusement car beaucoup reste à faire, notamment en zone urbaine où les pistes cyclables sont toujours nettement insuffisantes malgré les efforts des municipalités en place.
A Montpellier et à Sète, pour se déplacer en ville, les cyclistes n’ont souvent pas d’autre choix que d’emprunter la voie publique où règne la loi du plus fort. Le partage de la route est alors une vue de l’esprit : c’est le plus gros qui gagne. La voiture toute-puissante n’a que faire du cycliste. Il faut être courageux pour risquer sa vie dans la jungle urbaine d’autant que la politesse, la courtoisie et le simple respect du code de la route sont devenues des denrées rares chez les automobilistes.
Le vélo, classique ou électrique, efficace, peu onéreux, respectueux de l’environnement doit devenir un vrai moyen de transport pour aller travailler, faire ses courses, amener les enfants à l’école ou tout simplement se promener et faire un peu d’exercice. En Allemagne, pays comparable à la France, le vélo est 3 à 4 fois plus développé que chez nous. Une ville comme Brême, comparable à Montpellier par sa taille et son grand centre-ville touristique totalement piétonnier, dispose de 600 km de voies cyclables urbaines. Les trottoirs de la plupart des rues sont aménagés avec des voies cyclistes et des voies piétonnes. Avec une part modale vélo de 30 %, Brême est devenue la « ville des vélos ». Chez nous la part modale du vélo est de 2 % !
Bien souvent quand deux cyclistes se croisent ils se sourient ou se saluent. Le vélo est vecteur de convivialité et de rapprochement entre les citoyens. Aussi rien d’étonnant à ce que le vélo soit devenu la première activité physique préférée des Français. Espérons que les candidats aux futures élections municipales de 2020 en tiennent compte dans leurs programmes de campagne.
Depuis maintenant quatre ans, la Roue libre de Thau intervient pour promouvoir la place du vélo comme moyen de déplacement du quotidien.
Pour faire connaître et partager notre vision de la cyclabilité dans la ville de Sète, nous avons récemment réalisé trois cartes qui présentent cette vision.
N’hésitez pas à nous faire part de vos propres propositions pour améliorer la circulation des vélos dans Sète, vous pouvez nous laisser votre message et vos propositions en nous contactant.
Sur Sète, vous êtes 91 à avoir répondu au baromètre des villes cyclables… Il faut 486 réponses pour que la ville soit prise en compte dans les résultats nationaux.
Sur Frontignan, vous êtes 17 à avoir répondu, alors que la cible à atteindre est de 225.
Quant à Mèze, le nombre de réponse est de 10 pour une cible de 115.
Alors, répondez vite si vous ne l’avez pas déjà fait et encouragez vos proches à répondre : il n’est pas nécessaire d’être cycliste pour avoir un avis sur les déplacements à vélo dans la ville.
Alors que l’édition 2017 avait largement contribué au lancement du plan vélo gouvernemental, il est temps de changer de braquet et de passer à un plan national ambitieux !
Sur le bassin de Thau, les résultats du baromètre 2017 étaient éloquents ! Retrouvez-les ICI.
La FUB et la Roue libre de Thau invitent les citoyens, cyclistes ou non, quel que soit leur territoire, à répondre massivement à cette enquête, afin de mettre pour la première fois le sujet « vélo déplacement » au cœur des débats des élections municipales et de faire le « bilan vélo » de la mandature en cours.
Depuis maintenant quatre ans, la Roue libre de Thau intervient pour promouvoir la place du vélo comme moyen de déplacement du quotidien.
Pour faire connaître et partager notre vision de la cyclabilité dans la ville de Sète, nous avons récemment réalisé trois cartes qui présentent cette vision.
N’hésitez pas à nous faire part de vos propres propositions pour améliorer la circulation des vélos dans Sète, vous pouvez nous laisser votre message et vos propositions en nous contactant.
Samedi 6 février 2021, balade à vélo vers le lever de soleil organisée par Barbara. Un moment magique à partager.
Départ 6 h 40 à la gare de Sète, direction plage Jalabert sur le lido.
Nous roulerons en gardant les distances de sécurité et dans le respect des consignes sanitaires.
▶Couvrez-vous :il est fortement conseillé – même et surtout pour ceux et celles qui prévoient de rouler de façon sportive – d’avoir avec soi 1 voire 2 (voire 3 !) couches chaudes supplémentaires, pour mieux profiter du moment d’arrêt et contemplation du lever de soleil. Pensez surtout à bien protéger vos extrémités : tête, mains, pieds. Si votre pratique est sportive, vous allez vous réchauffer pendant l’effort, mais pensez à amener des couches à superposer ! Il s’agit du moment le plus froid de la journée (le plus magique aussi) ! Thermos de boissons chaudes vivement conseillés !
▶Prévoyez le petit déj : tiré du sac, prévoyez croissants, thermos de boissons chaudes, et tout ce qui vous fait plaisir…
▶Recommandé : – thermos de boissons chaudes ou son verre (ecocup) – du gel hydroalcoolique – éviter le partage des pique-nique. Le moment des partages insouciants reviendra, donnons-nous toute chance de rester en sécurité totale en partageant juste un moment ensemble.
▶Eclairez-vous : il est indispensable et obligatoire d’avoir un éclairage avant et arrière.
La balade à vélo s’effectue sous la responsabilité individuelle de chacun.e des participant.e.s, dans le respect des consignes sanitaires et des gestes barrières et sera annulée en cas de pluie.
Association pour le développement du vélo autour du bassin de Thau