Une déviation plus courte pour rejoindre la voie verte vers Balaruc depuis Sète a été mise en place. Elle passe par l’impasse du Crève Coeur pour rejoindre la voie verte.
Voir l’article du Midi libre du 2 décembre 2024
Une déviation plus courte pour rejoindre la voie verte vers Balaruc depuis Sète a été mise en place. Elle passe par l’impasse du Crève Coeur pour rejoindre la voie verte.
Voir l’article du Midi libre du 2 décembre 2024
La Ville de Sète lance une enquête sur la mobilité active (marche et vélo). Vous pouvez répondre à l’enquête cliquez ICI.
Baptisée « consultation citoyenne« , ce sondage vise plutôt à cerner le profil et les caractéristiques des marcheurs et des cyclistes. Aucune question n’est posée sur leurs attentes, ni sur leurs éventuelles propositions pour faciliter les déplacements à vélo.
Cette enquête s’inscrit dans le projet d’une « maison du vélo et des mobilités actives » qui doit s’installer rue Honoré Euzet. Une forme de reconnaissance bienvenue de l’action de notre association en faveur des déplacements quotidiens à vélo.
L’ambition de la Ville est de « réussir le défi de la mobilité douce et de la circulation apaisée en centre-ville. » Vaste programme qui devrait commencer par modérer le nombre et la vitesse des engins motorisés en centre-ville.
La Roue libre de Thau, avec ses 280 adhérents, dispose d’une connaissance précise et vécue de la réalité des déplacements actifs dans Sète, elle est toujours disponible et partante pour faire bénéficier la Ville de Sète de son expertise.
Bravo pour ce bel aménagement cyclable réalisé rue Auguste Lumière à Sète. Tout comme pour la rue Salvador Allende, les travaux ont été rendus nécessaires en raison des racines des pins qui déformaient et attaquaient les réseaux. La grande différence, c’est que rue Auguste Lumière, l’aménagement cyclable est de qualité.
La piste bidirectionnelle dispose d’arceaux à vélo et même de bancs publics…
La piste est une liaison fort opportune entre la voie verte Nord (le long de la voie ferrée) et le quartier de l’hôpital et du centre commercial. La liaison permet aux résidents de l’Ile de Thau d’accéder à vélo à ces équipements.
Une liaison cyclable ayant été aménagée depuis la Passerelle jusqu’à la rue des Loriots.
Toutefois, les cyclistes doivent franchir les barrières placées à l’entrée du tunnel sous la voie ferrée… donc pas de vélo cargo ni de remorque pour aller faire ses courses. Il n’en reste pas moins qu’il faut saluer la qualité de l’aménagement réalisé.
Le passage à Sète du tour Alternatiba dimanche 1er septembre a été une belle réussite. L’accueil des cyclistes, partis de Nantes le 1er juin et qui arriveront à Marseille le 4 octobre, a permis de réunir 135 personnes dont 85 à vélo pour une vélorution de belle ampleur. Le lendemain, la formation Action Non Violente Cop 21 a réuni 30 personnes.
L’accueil du tour a été l’occasion d’une belle mobilisation des associations locales luttant pour le climat et la justice sociale : Greenpeace Sète, Objectif Zéro Déchet, La Ligue des Droits de l’Homme, Thau énergie citoyenne, le SEL de Sète et du bassin de Thau…
Ce collectif a choisi de mettre en valeur deux luttes locales : le combat de Bancs Publics contre le projet de parking en centre-ville de Sète et celui de l’association Alerte LGV Thau qui milite pour un autre tracé de la ligne à grande vitesse.
A cette occasion, la Roue libre de Thau a pu rappeler ses propositions :
La Roue libre de Thau a été heureuse et fière d’accueillir le Tour Alternatiba et remercie vivement les partenaires de cet accueil, en particulier le groupe local de Greenpeace très présent et engagé dans cette action, ainsi que la Baraquette Citoyenne, la Palanquée et le Lazaret qui nous ont accueillis lors de ces deux journées.
L’association française pour le développement des véloroute et voies vertes AF3V souhaite recueillir le retour d’expérience des cyclo-randonneurs de cette année 2024.
Vous êtes partis cette année pour une journée, un week-end ou pour un voyage à vélo en France et vous avez décidé de prendre le train ? Votre retour d’expérience, en solo, famille ou groupe nous intéresse ! Que ce soit pour accéder aux quais, ou pour embarquer votre vélo non démonté, démonté ou plié, dans un TGV, un train Intercité ou un TER, avec ou sans réservation.
Répondez à l’enquête en cliquant ICI
La situation de l’emport des vélos dans les trains est très variable selon la nature du train et les régions pour les TER. L’AF3V propose une fiche bien faite sur l’intermodalité que vous pouvez lire ICI.
Certaines régions se distinguent par des dispositifs particulièrement vertueux comme la Région Normandie qui dans ses TER Nomad a proposé cet été des accompagnateurs vélos recrutés spécifiquement pour embarquer, gérer et débarquer les vélos des cyclo-touristes. Il est remarquable de noter qu’aucune réservation n’est demandée et que les rames pour les vélos sont équipées de sièges bâchés en plus des places à crochets ce qui augmente considérablement les capacités d’emport (jusqu’à 50 vélos).
Un exemple à méditer et surtout à suivre par la Région Occitanie qui demeure obscurantiste sur cette question, alors même que le territoire pourrait bénéficier des retombées importantes du tourisme à vélo.
Une rame pour vélos avec ses sièges bâchés sur les TER Nomad
Le Midi Libre du 22 juillet 2024 sous la plume de Kelman Marti consacre un dossier au vélo dans Sète : « pédaler un mode de vie plus durable avec le développement du vélo ».
Le dossier donne le point de vue de la Roue libre de Thau et de nombreux cyclistes du quotidien dans Sète. Optimiste et équilibré, ce dossier, qui donne la parole à l’adjoint responsable de la voirie, est clair et bien vu.
Vous pouvez lire le dossier : première page et deuxième page.
La Roue libre de Thau et Greenpaece de Sète accueillent le Tour Alternatiba 2024 le dimanche 1er septembre. Bloquez cette date sur vos agendas.
Au programme, une méga vélorution dans Sète depuis le Môle (place du Souras Bas) rendez-vous à 17 h.
Une conférence sur le climat et les alternatives possibles.
Le lendemain, 2 septembre, une formation à l’action non violente.
Découvrir tout le programme ICI.
Samedi 20 juillet, la Roue libre de Thau se rendra à vélo au Festival de Thau à Mèze, départ de Sète à 17 h parking Bricorama quai des Moulins et de Frontignan à 16 h 50 place de la Liberté (église).
Dimanche 21 juillet à partir de 17 h, pique-nique à la plage avec une réunion du Conseil d’administration ouverte à toutes et tous à la plage de la Baleine sur le Lido de Sète entrée 51. Amenez votre maillot de bain, votre pique-nique et toutes vos bonnes idées pour rendre la Roue libre plus forte et présente sur le territoire.
Les forums des associations en septembre :
Frontignan : dimanche 8 septembre 2024 de 9h à 14h à la Peyrade – square Pezzotti devant le gymnase Roger Arnaud
Sète : dimanche 15 septembre de 10 h à 17 h au Mail des Salins à Sète
Mardi 17 septembre, la Roue libre de Thau tiendra un stand d’information sur les mobilités à vélo à l’APIJE de Sète, place Delille
Dimanche 22 septembre, Convergence vélo organisée par Vélocité Grand Montpellier, départs de Sète et Frontignan.
Vendredi 27 septembre, la Roue libre de Thau participera à l’encadrement d’une balade avec l’APIJE de Sète à Balaruc, si vous souhaitez participer à cette balade départ à 9 h 30 du Mas Coulet et retour dans la matinée à Sète, contact@larouelibredethau.org
Dimanche 6 octobre, Frontignan 3ème édition du village dans le cadre de la semaine du développement durable sur le thème des énergies renouvelables, place du square de la Liberté.
Pas si fréquent, le vélo a été évoqué au dernier conseil municipal de Sète. Vous pouvez retrouver les échanges en visionnant la transmission vidéo du conseil municipal (le thème du vélo débute à partir de 4 h 44).
La séance a donné lieu à plusieurs réactions « classiques » lorsqu’on évoque le sujet du vélo en ville. Dont, bien entendu, le non respect des règles du code de la route par les cyclistes. Heureusement, un conseiller municipal a fait observer que ces « incivilités » viennent la plupart du temps de l’inadaptation de la ville à la circulation des vélos, contraignant les cyclistes à enfreindre les règles pour assurer leur propre sécurité. Plusieurs remarques ont été faites sur les risques encourus par les cyclistes en raison des difficultés à traverser le coeur de ville, des discontinuités, de l’absence de marquage et de signalétique.
L’adjoint responsable des mobilités et de la voirie a annoncé la tenue d’une réunion de travail pour la révision du « schéma des modes doux » qui remonte à 2012. De fait, un travail sur le plan de circulation a été lancé en novembre 2022 par la ville de Sète et un cabinet d’études (TransMobilité) a été missionné.
A cette époque, le chargé d’études a contacté la Roue libre de Thau afin de recueillir son point de vue concernant le diagnostic de la cyclabilité dans Sète. Un entretien a eu lieu en vidéo le 17 janvier 2023. Depuis, nous n’avons eu aucune nouvelle de la suite des travaux, alors que le bureau d’études a livré son diagnostic et probablement formulé ses propositions.
En aucune manière la Roue libre de Thau a été associée à ces travaux, seul un avis datant de plus d’un an a été recueilli sur les points noirs et les obstacles rencontrés par les cyclistes du quotidien.
Nos propositions notamment concernant les points noirs, comme le passage sous le Théâtre de la Mer, le franchissement du pont Sadi-Carnot ou l’accès au quai des Moulins n’ont pas pu être formulées puisque nous n’avons pas été associés à ce travail.
Nous ne pouvons que regretter cette absence de concertation avec notre association et espérons que nous serons invités à participer à la réunion de travail sur le futur plan de circulation cycliste de la ville de Sète.
Nul doute, après lecture des différents programmes, que la constitution d’un gouvernement dirigé par les partis d’extrême-droite et leurs idées menacera directement ce que nous avons acquis pour votre sécurité à vélo.
Votre vote est crucial pour vous garantir des déplacements à vélo sécurisés autour de rues apaisées et de pistes cyclables protégées.
La prochaine édition du Baromètre des villes cyclables aura lieu de mars à juin 2025. En attendant, vous pouvez toujours consulter les résultats de 2021 sur barometre.parlons-velo.fr
Des adhérents de la Roue libre de Thau se sont rendus le 14 juin dernier pour examiner avec les responsables du Département de l’Hérault les moyens de sécuriser la passerelle de Vic la Gardiole.
Plusieurs améliorations ont été retenues : la pose de barrières de protection en bois d’1,20 m de hauteur sur tout l’extérieur du virage en descente vers Mireval ainsi qu’un marquage au sol sous forme d’une ligne blanche pour séparer les voies montantes et descendantes . Concernant l’accès à la passerelle depuis la route en venant de Vic, il est prévu un plateau traversant en résine colorée sur environ 20 m de long sur toute la largeur de la voie ainsi que des panneaux de signalisation alertant sur la présence de cyclistes (danger vélos ) et des bandes rugueuses pour faire ralentir les voitures venant de Vic. Le budget travaux sera voté à la fin du mois de juin.
Une rencontre fructueuse et un travail concerté avec le Département, qu’il en soit remercié.
C’est une bonne nouvelle ! Le tablier de la passerelle cyclable de Poussan a été posé. L’ouvrage d’art franchit la route départementale 613 et permettra à terme un accès cyclable sécurisé à Poussan pour rejoindre la piste cyclable qui conduit à Montbazin et plus loin Cournonterral, Pignan et Montpellier.
Merci au département de l’Hérault qui rend notre territoire de plus en plus cyclable et contribue ainsi à la lutte contre le réchauffement climatique.
Midi Libre du 6 juin 2024
Un article du Midi-Libre du 23 mai 2024 nous alerte sur les risques pour les cyclistes de devoir rester sur le quai regarder passer leur train faute de place pour accueillir leur vélo.
Isabelle Lesens qui tient le blog « Isabelle et le Vélo » annonce que cet été… ça va péter !
Les associations de cyclistes, le Collectif Vélo Occitanie ou de l’AF3V – Association Françaises des Vélo route et Voies Vertes, réclament à juste titre des places pour emporter les vélos dans les trains et les cars de la Région.
Il est grand temps que la Région Occitanie comprenne que l’intermodalité, c’est aussi pouvoir emporter son vélo dans les trains et les cars.
Une balade à vélo dans Frontignan, un apéro et un pique-nique au soleil devant le Ciné Mistral suivis d’un superbe film « Les Roues de l’Avenir »… les ingrédients d’une belle fête du vélo !
Vous pouvez lire ICI l’article que lui a consacré le Midi Libre du 8 mai 2024.
Vélo et VAE, amis ou ennemis ? Electrique ou musculaire, quel est le « vrai » vélo ?
L’engouement pour les vélos à assistance électrique (VAE) ne se dément pas. En 2022, les ventes de VAE en France ont atteint 28 % de l’ensemble des ventes de vélos. En Allemagne, elles représentent 48 % et 57 % aux Pays-Bas, soit plus que les vélos classiques !
Lors des balades de la Roue libre de Thau, il nous arrive de compter les « musculaires » et les « électriques » et de demander aux derniers de se mettre derrière.… Mais cette distinction est-elle pertinente ? L’article de Frédéric Héran dans Vélocité n°169 de fin 2023 apporte des réponses utiles.
Le VAE est-il un vélo ? La réponse est oui, il en a toutes les caractéristiques et fait partie des modes actifs. Comme les vélos classiques, le VAE avance grâce à la force musculaire du cycliste, même si celui-ci se fatigue moins grâce à la motorisation et peut ainsi aller plus loin.
Le vélo classique va-t-il disparaître ou devenir marginal ? Non, car il existera toujours des adeptes du vélo traditionnel pour de nombreuses raisons : il est deux à trois fois moins cher, un quart moins lourd, plus maniable, bien plus fiable, plus silencieux, plus simple à réparer…
Quels sont les avantages du VAE ? Ils sont nombreux : ils permettent de démarrer plus facilement sans zizaguer, de faire des trajets deux fois plus longs, d’affronter plus efficacement le vent, surtout dans notre région où il est plus pénalisant que les collines, de transporter des charges lourdes, des enfants par exemple, de surmonter les faiblesses liées à l’âge, de rassurer les nouveaux cyclistes qui manquent de tonus musculaire, d’éviter la transpiration, surtout en période de canicule.
Le VAE est-il plus dangereux que le vélo ? Oui, pour les plus jeunes qui ont des conduites à risque et pour les plus âgés qui surestiment leur capacité ou qui se remettent en selle sans un minimum d’entrainement. Toutefois, le bilan santé reste très positif, car avoir une activité physique contribue à allonger la durée de vie en bonne santé et cet avantage compense largement le risque d’accident.
(d’après Frédéric Héran, sociologue des mobilités, université de Lille dans Vélocité n°169)
Sans doute parce que les « modes doux » deviennent à la mode… la cohabitation entre piétons et cyclistes est désormais un sujet fréquemment évoqué. De fait, le vélo et la marche sont des modes dits actifs, car mus par la seule énergie musculaire, même dans le cas des vélos à assistance électrique. Si on y ajoute les transports en commun, on obtient les modes dits doux.
Faut-il pour autant considérer que les piétons et les cyclistes sont amis ? Force est de constater que bien souvent les relations entre ces deux modes virent au conflit. Il suffit d’emprunter le passage sous le théâtre de la mer à Sète ou encore de rouler plus rapidement qu’au pas dans les zones piétonnes pour vérifier que les piétons ne sont pas toujours les meilleurs amis des vélos… et réciproquement. Sans évoquer le cas de ces cyclistes irresponsables qui n’hésitent pas à rouler sur les trottoirs au grand dam des piétons et particulièrement des personnes âgées. Rappelons que seuls les enfants de moins de 8 ans ont l’autorisation de rouler sur les trottoirs, ce qui au demeurant illustre bien la dangerosité de la pratique du vélo en absence de tout aménagement…
Face à la croissance du nombre de cyclistes, en particulier depuis la pandémie, les collectivités ont pour beaucoup choisi la facilité. Au prétexte que piétons et cyclistes usent de « modes doux », elles les ont contraints à partager le même espace, souvent les trottoirs. Solution peu coûteuse et qui ménage les automobilistes et leur suprématie. Car il en faut du courage pour reprendre de l’espace public aux automobiles, condition indispensable pour créer de véritables aménagements cyclables (pistes séparées ou bandes cyclables) et piétons (des trottoirs dignes de ce nom).
Au final, les conflits piétons/cyclistes viennent de ces mauvaises solutions, celles de la « mixité piétons-cyclistes » ou de « trottoirs partagés ». L’espace public est contraint, Sète en est un exemple flagrant. Persister à penser qu’il peut être partagé entre tous les modes motorisés, piétons, vélos, sans évoquer les trottinettes, revient à laisser la loi du plus fort régner : celle des modes motorisés, lourds, puissants et rapides.
Privilégier les modes actifs, piétons et cyclistes, signifie leur faire plus de place dans l’espace public, donc de faire des choix politiques clairs et courageux de limitation de la place des automobiles : diminution des espaces de voirie qui leur sont affectés et des stationnements au profit des trottoirs et aménagements cyclables.
Pour aller plus loin l’article de Rue de l’Avenir.
La Roue libre de Thau participe à la concertation sur le projet de Maison départementale du littoral sur le site du Mas Vieux aux Aresquiers à Vic la Gardiole.
Vous trouverez ICI le compte rendu de notre rencontre en visio conférence avec le chef de projet de la maison du littoral.
La large concertation avec les habitants, associations et acteurs du territoire a conduit le département à revoir le projet initial. Le nouveau projet sera visiblement plus sobre et respectueux de l’environnement. Le parking est abandonné, la halte vélo en revanche est maintenue.
La presse locale rend compte de cette évolution voir l’article du Midi Libre du 15 février 2024.
L’assemblée générale 2024 de l’association s’est tenue le 3 février 2024 en présence de 45 adhérents. Une assemblée studieuse et conviviale qui a travaillé sur les actions à développer en 2024.
Lire ICI le compte rendu de la réunion.
Parmi les nombreuse actions proposée par les participants, les actions prioritaires suivantes ont été retenues :
L’association a sa feuille de route pour faire avancer la cause du vélo et des mobilités douces en 2024.
Si vous ne l’avez pas encore fait, adhérez ou réadhérez à la Roue libre de Thau pour l’année 2024.
Le Midi-libre nous apprend que les vélos en « free floating » – comme on dit en bon français, en bref en « libre service » ne seront pas encore au rendez-vous. Il est prévu qu’ils soient mis en place en mars prochain.
Comme l’indique la société qui développe cette flotte de vélos, il ne s’agit pas « d’une solution pour le quotidien. Elle s’adresse aux utilisateurs qui seront en situation hors quotidien. Par exemple, si vous allez au restaurant, au sport, au concert et qu’il n’y a pas de transport, vous pouvez louer un vélo Pony. » Toutefois, pour une dépense non négligeable de 19 centimes la minute après une dépense de 1 euro pour prendre le vélo.
Cliquez sur le texte pour l’agrandir
Essentiellement développés dans les zones touristiques (comme à Biarritz, Bordeaux, Nice, Poitiers, Bourges…) les vélos Pony ne sont donc pas destinés en priorité aux habitants, mais aux visiteurs, comme par exemple ceux d’Escale à Sète.
Cependant, pour que cela soit possible, il faut que les infrastructures cyclables soient en adéquation. Or, face aux difficultés pour un cycliste du quotidien à circuler dans le centre-ville de Sète, on peut s’interroger sur la capacité des cyclistes occasionnels à enfourcher un vélo – de surcroît électrique – pour un trajet même court.
Notre conviction reste intacte, le meilleur moyen de développer une mobilité douce et apaisée en ville reste la diminution de la vitesse et de la fréquentation des véhicules motorisés.
A vouloir ménager tous les modes (autos, motos, vélos, piétons…), on pénalise tout le monde et on laisse la loi du plus fort l’emporter – celle des véhicules motorisés, au détriment des plus vulnérables – piétons et vélos.
Le Midi-Libre du 30 janvier 2023 fait état du bilan des accidents dans le département.
Les chiffres sont mauvais car ils indiquent une hausse des accidents mortels qui augmentent en passant de 60 tués en 2022 à 70 tués en 2023 (+ 16,6 %). Le nombre de blessés hospitalisés augmente également en passant de 370 en 2022 à 378 en 2023 (+ 2,1 %). Le nombre d’accidents ayant causé au moins un blessé léger est passé de 561 en 2022 à 656 en 2023 (+ 16,9 %).
Les motards sont les plus concernés par cette hausse des accidents : 19 morts en 2023 contre 15 en 2022 (+ 26,6 %).
Seul point positif dans ce bilan, la baisse du nombre de cyclistes tués : 3 en 2023 contre 5 en 2022 et cela en dépit de l’augmentation du nombre de cyclistes. En revanche, le nombre de piétons tués augmente en 2023 avec 8 piétons tués alors qu’ils étaient 6 en 2022.
La vitesse est évidemment la principale cause des accidents mortels. Aussi, doit-on persister à plaider pour le retour au 80 km/h sur route et la limitation généralisée à 30 km/h en ville.
Vous pouvez dès à présent découvrir la Gazette 2023 qui fait office de rapport d’activités de notre association (voir la Gazette).
Le compte de résultat de l’année 2023 qui montre la bonne santé financière de l’association (voir le compte de résultat).
Lisez le projet 2024, proposé par le conseil d’administration, qui sera au centre de nos échanges au cours de notre réunion (voir le projet 2024).
Si vous souhaitez participer plus activement aux activités de la Roue libre de Thau, rejoignez le conseil d’administration en faisant une candidature (téléchargez l’acte de candidature).
Si vous êtes malheureusement empêché pour participer à cette rencontre, donnez votre pouvoir à un autre adhérent (téléchargez une procuration).
Vous pourrez adhérer ou ré-adhérer à la Roue libre de Thau à l’occasion de cette assemblée générale (adhésion annuelle de 5 € ). Les adhérents à jour de leur cotisation pourront prendre part aux votes.
Merci à Tronchet auteur du dessin issu du « Petit traité de vélosophie »
Quai des Moulins
Une piste cyclable sur le quai des Moulins en cours de réalisation après la finalisation du Pont des Arts à la hauteur du conservatoire intercommunal de musique. On ne peut que se féliciter de cet aménagement unique et indispensable voie de sortie à l’Est de Sète. Regrettons toutefois que l’accès au quai des Moulins reste difficile et ne bénéficie d’aucune signalétique.
Rue Salvador Allende et rue Auguste Lumière
La Ville de Sète a prévu en 2024 la réalisation de deux pistes cyclables. Une sur la rue Salvador Allende et l’autre sur la rue Auguste Lumière ce qui permettra une liaison avec la voie verte nord. Dans ces deux rues, l’intervention est liée à l’arrachage des pins dont les racines déforment la chaussée. En principe, la ville prévoit d’autres plantations à la place des pins.
Vélos en libre service
Une flotte 330 vélos prévus pour les 14 communes de l’agglomération, dont 175 pour Sète.
Le prestataire choisi par l’agglomération est la société Pony (située à Angers) qui propose des vélos à assistance électrique qui permettent l’emport d’un passager grâce un siège arrière et une double batterie. Après la course, les vélos devront être repositionnés sur des espaces dédiés ce qui selon l’agglomération devrait éviter un encombrement anarchique de la voirie… mais pas les risques de vandalisme.
Sans aucune participation financière de l’agglomération, le prestataire versera une redevance d’occupation du domaine public de l’ordre de 25 euros par vélo et par an. L’utilisateur devra télécharger une application et payer 1 euros pour le déblocage du vélo, puis 19 centimes par minute (soit à peu près 12 euros l’heure d’utilisation). Ces vélos doivent répondre à une demande de déplacement de courte durée (15 à 30 minutes)
Toutefois, des points noirs qui persistent
Il est incontestable que les aménagements cyclables progressent, toutefois on part de loin… Et il reste encore beaucoup à faire. Le centre ville de Sète reste toujours difficile, voire dangereux, à vélo, même dans les rues piétonnes censées être interdites aux véhicules motorisés. Par ailleurs, plusieurs points noirs persistent tels que :
le passage sous le Théâtre de la Mer,
l’accès au quai des Moulins,
tous les ponts de Sète avec une mention particulière pour le Pont Sadi Carnot, dont la rénovation en 2020 a tristement oublié les cyclistes
l’accès à la piste cyclable de la plagette, même si des améliorations ont été apportées par la suppression des ralentisseurs.
Autant de motifs pour continuer à se battre pour une ville réellement apaisée et ouverte aux mobilités douces : marche, vélo et transports en commun.
La récente inauguration de la portion voie verte de la tranchée à Balaruc les Bains nous donne l’occasion de préciser les coûts relatifs entre les aménagements cyclables et les aménagements routiers.
Cette portion de voie verte permettant de relier les deux Balaruc a coûté 2 millions d’euros pour une distance de 1,3 km. Coût que certains peuvent considérer comme exorbitant… A l’instar du conseiller régional qui a observé que c’était » plus que le coût d’un kilomètre d’autoroute ».
Dans la réalité, le coût de cet aménagement cyclable est de 800 000 euros. En effet, les travaux de sécurisation de la faille ont coûté à eux seuls 1,2 million d’euros.
Ces travaux de sécurisation ont été rendus indispensables en raison de plaintes et des recours formés par les résidents des immeubles construits au dessus de la tranchée alertés par des fissures. La Ville de Balaruc les Bains a tout d’abord réagi en bloquant le passage des vélos et des piétons, puis en engageant des travaux de consolidation indispensables pour échapper aux recours des résidents.
Les coûts moyens d’un km selon le type d’aménagement cyclable sont les suivants :
50 000 € | Piste cyclable séparée hors agglomération (en terrain facile) |
200 000 € | Piste cyclable séparée en milieu urbain Piste cyclable séparée hors agglomération (terrain plus difficile) |
500 000 € | Piste cyclable séparée en terrain compliqué (ouvrages d’art) Voie express vélo hors agglomération (en terrain facile) |
1 500 000 € | Voie express vélo en agglomération (terrain plus difficile) |
10 000 000 € | Passerelle vélo au-dessus d’un fleuve, d’une grosse autoroute Voies cyclables surélevées |
Le Club des villes et territoires cyclables et marchables a réalisé un dossier de référence sur le sujet. Document indispensable !
Côté aménagement routier, le coût moyen d’un km d’autoroute est d’environ 6,2 millions d’euros (selon le Service d’études sur les transports, les routes et leurs aménagements – Sétra).
Même en tenant compte des coûts de consolidation de la faille (rendus nécessaires indépendamment de la piste cyclable), on constate que le coût des aménagements cyclables est sans commune mesure avec celui des routes ou autoroutes.
Le Midi-Libre s’empare du sujet qui fâche de plus en plus de cyclistes, en particulier celles et ceux qui utilisent leur vélo pour aller travailler.
Devoir renoncer à monter dans le TER faute de place pour son vélo n’est plus l’apanage des seuls cyclotouristes… les vélotafeurs sont désormais concernés.
Le sujet n’est pas nouveau. Le collectif Mon Vélo dans le Train interpelle les Régions (responsables des TER) afin qu’elles trouvent des solutions pour améliorer l’emport des vélos dans les trains et qu’elles harmonisent leur pratique en la matière.
La Région Occitanie, quant à elle, ne propose que de mauvaises solutions. Pendant la période estivale, elle a imaginé un système de réservation gratuite mal nommé « vélo serein » tant il irrite les usagers du quotidien.
L’autre « solution » préconisée par le vice-président Jean-Luc Gibelin chargé des mobilités est celle des deux vélos, un au départ et un à l’arrivée. Cette position est en totale rupture avec la loi d’orientation sur les mobilités qui favorise l’intermodalité vélo – train.
La passerelle franchissant la voie de chemin de fer entre Vic la Gardiole et Mireval est désormais achevée. Un point noir d’éliminé grâce au Département de l’Hérault qui a réalisé cet aménagement sur cette portion de l’Euro Vélo 8.
Les cyclistes peuvent ainsi traverser la départementale 114 en toute sécurité. L’ouvrage est constitué d’une passerelle en bois sur pilotis qui passe sous le pont SNCF et permet de remonter sur ce dernier en étant séparé de la chaussée par une glissière en béton évitant la cohabitation avec les véhicules motorisés.
Une satisfaction pour la Roue libre de Thau et Vélocité Montpellier qui avaient conjointement organisé une convergence vélo à cet endroit (en 2017) pour alerter sur la dangerosité de ce passage.
Publié dans la suite de la Loi d’orientation des mobilités (LOM), le décret du 8 juin 2021 impose l’obligation des gares de se doter de stationnements sécurisés pour vélos avant le 1er janvier 2024 ( 1 133 gares concernées en France). Seules 35 % des gares atteignent ou dépassent le nombre minimum de places de stationnement fixé par le décret.
Qu’en est-il pour les gares de Sète et de Frontignan ?
Pour la gare de Sète, 30 places existent dans l’abri sécurisé pour un objectif fixé par décret de 50 places, soit 20 places manquantes.
Voir la situation en gare de Sète
Pour la gare de Frontignan, 6 places existent sous forme de box pour un objectif fixé par décret de 10 places, soit 4 places manquantes.
Voir la situation en gare de Frontignan
Notons que même si les objectifs fixés par le décret étaient atteints, le nombre de places sécurisées resterait notoirement insuffisant. Le nombre de vélos stationnés sur les arceaux des parvis des gares illustre ce déficit.
Le risque de vol est l’un des principaux freins à la pratique du vélo
Pour les usagers du quotidien qui souhaitent combiner vélo et train, la solution à privilégier est celle du stationnement du vélo en gare. Généraliser le stationnement sécurisé aux abords des gares est donc indispensable à l’intermodalité.
De même, l’emport de vélos à bord des trains doit être systématisé en imaginant des solutions innovantes et globales. Le contre exemple étant le dispositif dénommé « vélo serein » qui en Occitanie impose de faire une réservation gratuite pour embarquer son vélo dans le train régional.
Pour en savoir plus, voir l’observatoire créé par l’association Vélo & Territoires
Dimanche 24 septembre TOUS A VELO pour la convergence vers Montpellier : 15 h Place du Millénaire Antigone.
Le départ de Sète est à 10 h 45 place Léon Blum (Mairie)
Les départs des autres communes :
Dimanche 1er octobre : Bourse aux vélos à Frontignan dans le cadre du Village des Ressources, avenue du Général de Gaulle.
Désormais toutes les villes se veulent « apaisées »… toutefois, certaines ont encore quelques efforts à faire pour parvenir à cette paix dans l’espace public.
Fort opportunément, l’association Rue de l’avenir et le Club des villes et territoires cyclables et marchables viennent de lancer un manifeste (à lire ICI).
Ville apaisée, quartiers à vivre
Visiter le site de Rue de l’Avenir et celui du Club des villes et territoires cyclables et marchables.
En cette période estivale propice à la lecture, voici un entretien avec Aurélien Bigo, chercheur sur la décarbonation du secteur des transports. Dans le Monde du 20/21 aout 2023, Il trace des perspectives intéressantes alternatives à la voiture individuelle dans lesquelles le vélo occupe une place de choix.
Retrouver l’article sur le site du Monde pour les abonnés
Lire la première partie de l’article en format PDF pour les non abonnés
A retenir :
« La voiture a pris une telle place qu’il ne peut pas y avoir un seul mode de transport qui la remplace. Il faut réussir à voir quelles sont les alternatives en fonction des trajet. Dès que l’on est sur des trajets courts, la marche est vraiment le mode à privilégier, le plus pertinent. Dès qu’on est sur des distances plus importantes, le vélo peut permettre d’avoir une mobilité active, bonne pour la santé, très peu impactante d’un point de vue environnemental.«
Nouveau concept : un magasin qui réunit musique et vélos. Julien vient de réaliser son projet en ouvrant son Disco Cyclo au 15 rue Paul Valéry à Sète.
Vous pourrez y trouver des disques bien sûr, mais également y faire réparer votre vélo. L’atelier de réparation est magnifiquement équipé et le magasin propose des accessoires vélo.
Un atelier bien complémentaire à ceux de la Roue libre de Thau.
Nous souhaitons à Julien et Patrick de rencontrer un vif succès !
La newsletter de juillet 2023 est parue, découvrez-là ICI
Bonne lecture et bel été à toutes et à tous… à vélo bien entendu !
La lutte contre le vol passe par l’acquisition du bon antivol. La Fédération des Usagers de la Bicyclette a réalisé des tests pour l’année 2023.
Vous pouvez les retrouver ICI et ainsi choisir l’antivol qui vous convient en termes de sécurité, de poids et de prix…
Il est recommandé de préférer les antivols en U et surtout d’attacher son vélo à un point fixe, si possible, en prenant la roue avant.
Laisser son vélo dehors, même bien attaché, est également à éviter.
Après quelques difficultés pour se retrouver, les cyclistes italiens roulant depuis Vintimiglia jusqu’à Barcelone pour se rendre au Congrès Mondial sur Parkinson sont passés par Sète mercredi 28 juin.
Partis de Vauvert le matin même, leur étape du jour les a conduits à Agde.
Ils ont pu être accueillis par une adhérente de la Roue libre de Thau, merci Jean !
La Roue libre de Thau propose une formation pratique à la mécanique du vélo.
Vous serez accompagné par un mécanicien formateur bénévole et apprendrez à connaître votre propre vélo pour savoir l’entretenir et le réparer.
La formation se déroule sous la forme de 2 stages par mois sur toute l’année.
Le mercredi à la Peyrade (lieu de la vélo-école angle Av. Mermoz – Av. Stade municipal) et le samedi à l’atelier de Sète (impasse des Provinciales par la rue Pascal) de 14 h à 17 h.
4 thèmes (1 thème par stage) : les roues, les freins, la transmission et diagnostic général/réglages posturaux.
3 apprentis maxi par formateur pour chaque stage
Formation pratique sur votre vélo en état de marche avec lequel vous viendrez en stage.
Le stage est gratuit, il est demandé d’adhérer à la Roue libre de Thau (5 euros/an)
Inscription préalable aux stages de votre choix (date, thème, lieu).
En cas de désistement, merci de nous informer au moins 2 jours avant le stage pour permettre à une personne en attente de vous remplacer (nombre de places limitées et mobilisation de bénévoles).
Le calendrier
mercredi 7 juin | La Peyrade | Les roues |
samedi 17 juin | Sète | Les freins |
mercredi 5 juillet | La Peyrade | La transmission |
samedi 15 juillet | Sète | Diagnostic Réglages |
mercredi 6 septembre | La Peyrade | Les roues |
samedi 16 septembre | Sète | Les freins |
mercredi 11 octobre | La Peyrade | La transmission |
samedi 21 octobre | Sète | Diagnostic Réglages |
mercredi 8 novembre | La Peyrade | Les roues |
samedi 18 novembre | Sète | Les freins |
mercredi 6 décembre | La Peyrade | La transmission |
samedi 16 décembre | Sète | Diagnostic Réglages |
Inscrivez-vous au(x) module(s) de votre choix.
Nous vous confirmerons ensuite votre inscription et vous donnerons toutes les informations utiles.
Très important : dans la rubrique « ajouter un commentaire » du Framadate précisez votre téléphone ou mail pour pouvoir être inscrit.
S’inscrire sur le Framadate ICI
La vélo-école de la Roue libre de Thau propose une nouvelle session.
Elle s’adresse aux ados et aux adultes :
– qui souhaitent apprendre à faire du vélo parce qu’ils n’ont pas encore eu cette opportunité,
– qui ont besoin d’une « remise en selle » parce que cela fait longtemps,
– qui ont envie d’utiliser ce magnifique moyen de transport, mais partir tout seul dans la circulation… cela fait un peu peur,
– qui veulent prendre en main leur vélo à assistance électrique.
Cela vous intéresse, vous connaissez une personne intéressée : Inscrivez-vous à contact@larouelibredethau.org
Le CAUE de l’Hérault, en partenariat avec Vélocité Montpellier et la librairie de voyage la Géosphère, propose une conférence « parole d’expert » : Pourquoi pas le vélo ? avec Stein van Oosteren, co-fondateur du collectif Vélo Ile-de-France, auteur-conférencier, attaché diplomatique auprès de l’UNESCO.
Le jeudi 22 juin 2023 à 18 h 30, à La Salle du CAUE 34, 19 rue Saint Louis, Montpellier
Inscription nécessaire pour assister à la conférence : S’inscrire ICI
Stein van Oosteren présentera son excellent ouvrage Pourquoi pas le vélo et ouvrira un débat sur le rôle du vélo pour une société plus ouverte et agréable.
Lundi 8 mai, les Colibris Agathois nous invitent à une balade participative dans Agde pour faire un constat de l’état du réseau cyclable, participer à un atelier d’entretien animé par « A Bicyclette », se retrouver pour un pot de l’amitié. Rendez-vous à 9 h devant le Casino Barrière, rond point du Carré d’As au Cap d’Agde (voir le plan)
Mercredi 10 mai, rendez-vous à la base nautique Miaille-Munoz de Sète pour une sortie conviviale de 9 h 30 à 12 h organisée par le service des sports de la ville sur le thème du vélo comme outil d’insertion sociale. Balade familiale ouverte à toutes et tous et plus particulièrement aux enfants et personnes souffrant de handicap, aux associations locales de cyclisme, Hérault sport, la maison d’enfants et l’IES de la Corniche .
Avec un départ de la base Miaille-Munoz jusqu’au Lido et un retour vers 12h00. Voir la fiche de l’événement
Samedi 13 mai, rendez-vous à la Médiathèque Montaigne de Frontignan pour une journée autour du vélo :
Les femmes marchent plus que les hommes, mais font moins de vélo. Les hommes se déplacent près de trois fois plus à vélo que les femmes.
L’occupation de l’espace public est différente entre les hommes et les femmes. Dans la rue ou dans les transports, une femme sur deux dit avoir peur. D’où des stratégies d’évitement pour éviter des actes sexistes.
Les femmes cyclistes sont plus vulnérables que les hommes. Une des raison serait qu’elles sont « trop respectueuses » du code de la route. En n’utilisant pas les sas vélo ou en ne grillant pas les feux rouges, elles seraient ainsi plus fréquemment victimes des poids lourds, et même deux fois plus que les hommes.
Des solutions existent pour lutter contre ces inégalités : réaliser des aménagements pour réduire la peur de faire du vélo, favoriser l’apprentissage (vélo-école) dès le plus jeune âge pour gommer les inégalités de genre, féminiser les métiers pour affirmer la mixité du vélo.
Retrouvez le dossier « femmes et mobilités » réalisé par le Club des villes et territoires cyclables et marchables.
De son côté la FUB (fédération des usagers de la bicyclette) a créé un groupe « égalité femme-homme » qui travaille sur les actions à mettre en place pour lutter contre les inégalités de genre.
Signez la pétition Manifeste des femmes à vélo lancée lors du congrès de la FUB à Rennes.
Pour tout savoir sur les activités de la Roue libre de Thau, lisez sans tarder la Gazette n° 8 qui présente la vie de l’association au cours de l’année 2022.
Lire et télécharger la Gazette de la Roue libre de Thau.
Rejoignez l’association en adhérant par ce lien.
La ville de Sète vient d’ouvrir un box à vélos rue Pierre Sémard, bien connu de la Roue libre de Thau puisque notre premier atelier vélo se tenait dans cette rue, qui accueille également la Coop Singulière et LE 51.
Si l’on peut se réjouir de voir une solution apportée à l’épineux problème de stationnement sécurisé des vélos en centre-ville, nous regrettons le tarif élevé de cette offre de stationnement : 10 euros par mois ou 110 euros par an ! Un tarif identique à celui des box à vélos du parking des Halles.
A titre d’exemple, l’abonnement annuel à la gare de Sète est de 25 euros, malheureusement déjà saturé car ne disposant que de 30 places.
Voir l’article du Midi-Libre du 1 mars 2023.
Un nouveau box à vélos sécurisé en centre-ville
L’impudence de nos élus sétois n’a pas de limite. Alors que l’arrachage des tilleuls de la place Aristide Briand a commencé hier 14 février 2023 sous haute protection de pas moins de 70 CRS, sans compter les effectifs des polices nationale et municipale… l’adjoint à la voirie persiste à prétendre que le projet vise à permettre le développement des modes doux.
« J’ai croisé sur la place de nombreux riverains contents de voir le chantier commencer pour pouvoir bientôt retrouver leur place Aristide Briand, où ils pourront même faire du vélo à l’ombre ! » (Midi Libre du 15 février 2023)
Restons mobilisés contre ce projet de parking souterrain et continuons à nous battre pour une ville débarrassée des nuisances motorisées.
Les adhérents et sympathisants de la Roue libre de Thau sont invités à participer à l’assemblée générale annuelle de l’association le samedi 18 février de 14 h à 17 h à la Maison pour tous Désiré Archimbeau à Frontignan La Peyrade (voir le plan).
Un départ pour les sétois aura lieu à 13 h 30 depuis le parking de Bricorama sur le quai des Moulins.
A l’ordre du jour de notre assemblée générale :
Pour pouvoir voter à l’assemblée générale, il est nécessaire d’être à jour de son adhésion, vous pouvez adhérer en ligne ou le faire lors de votre venue à l’AG.
La réunion sera suivie d’un pot convivial.
Les chiffres 2022 de la sécurité routière sont tombés en fin de semaine dernière, occupant une grande place dans les médias et réseaux sociaux. Et ils ne sont pas bons : la hausse des décès des cyclistes, des piétons mais également des usagers d’engins de déplacement personnels interpelle. Les solutions restent à portée de main.
Au titre des causes de cette hausse : la vitesse toujours coupable, l’âge pour les piétons, et bien entendu l’insuffisance des aménagements.
Lire ICI l’article du Club des Villes et Territoires Cyclables et Marchables
Les aides de la communauté d’agglomération Sète Agglopôle Méditerranée pour l’achat de vélos évoluent, elles tiennent compte désormais du revenu imposable. Retrouvez les informations sur le site de l’agglopôle.
Les aides de l’Etat évoluent également. Trouvez l’information ICI.
Le chantier initié par le Département de l’Hérault pour permettre un passage sécurisé des cyclistes entre Vic la Gardiole et Mireval sur l’Euro Vélo 8 avance. Il se traduit par la réalisation d’un aménagement permettant de franchir la voie de chemin de fer.
Lire ICI l’article du Midi-Libre du 22 décembre 2022.
L’enquête publique sur la mise à deux fois deux voies de la RD 600 entre l’autoroute A9 et le rond-point de la Peyrade à Frontignan est ouverte du 19 décembre 2022 au 26 janvier 2023. Ce projet porté par le Département de l’Hérault concerne les cyclistes.
Donnez votre avis sur les aménagements cyclables prévus et leurs raccordements avec les pistes cyclables existantes ou futures.
Pour donner votre avis, connectez-vous au registre numérique
Plusieurs points sont à examiner et peuvent faire l’objet de propositions ou de suggestions, notamment :
Piétons et cyclistes même combat pour une ville rendue aux enfants, aux plus fragiles et aux modes doux.
Vous pouvez donner votre avis sur la « marchabilité » de votre commune en répondant en moins de 8 minutes à cette enquête ouverte jusqu’au 1 février 2023.
Piloté par le collectif Place aux piétons, le baromètre va donner lieu à la publication d’un palmarès national des villes marchables au printemps prochain, puis à la tenue des deuxièmes Assises de la marche en ville à l’automne.
Le baromètre est un formidable outil de diagnostic des attentes des habitants ; 40 réponses minimum sont attendues par ville pour bénéficier d’un traitement.
Si vous avez quelques minutes à perdre, prenez le temps de visionner les débats du dernier conseil communautaire de Sète agglopôle méditerranée. C’est édifiant sur le niveau des débats sur un sujet pourtant crucial à savoir le rôle des mobilités dans la lutte contre le réchauffement climatique et la diminution des gaz à effet de serre.
Le point à l’ordre du jour débattu par les conseillers communautaires concernait les subventions pour l’achat de vélo et de trottinettes électriques.
Les échanges entre les élus relèvent davantage du niveau du « café du commerce » que d’un débat sur une politique publique pourtant essentielle pour la transition climatique.
Lire à ce sujet le billet du Midi Libre.
On ne peut qu’être affligés par le niveau des arguments développés par les uns et les autres… Au point que nous avons envie de leur conseiller de lire en urgence l’ouvrage de référence sur le sujet « Le retour de la bicyclette » de Frédéric Héran. Ouvrage indispensable et salutaire pour tout comprendre sur l’évolution des mobilités. Visionner l’intervention de Fédéric Héran à la maison du vélo de Paris.
En conclusion des échanges, Loïc Linarès a souligné que le mérite de ce débat est qu’il ait pu avoir lieu, ce qui aurait été impensable auparavant.
Toutefois, au regard de l’urgence de la rupture nécessaire pour enclencher la transition, on ne peut qu’encourager nos élus à faire encore un effort pour comprendre les enjeux de mobilités….
Mauvaise note pour les aménagements cyclables en Occitanie. Les résultats du Baromètre des villes cyclables sont sans appel : la moyenne de piste cyclable par habitant est de… 85 cm. Cliquez sur l’article pour le lireA l’occasion d’une voyage d’étude d’une délégation d’élus de la Région Occitanie aux Pays-Bas, le Midi-Libre revient sur les résultats du baromètre des villes cyclables que l’on peut consulter ICI.
Contrairement aux idées reçues, les Pays-Bas ne sont pas devenus le « paradis du vélo » en raison de la culture ou de la mentalité de ses habitants, ni même de la topographie plate du pays. Dans les années 1970, les Pays-Bas, comme tous les autres pays européens, étaient un « pays de la bagnole » jusqu’à ce qu’une forte volonté citoyenne et politique ne déclenche une révolution du vélo spectaculaire.
« Pourquoi pas le vélo » écrit par un cycliste néerlandais vivant en France est un ouvrage indispensable pour comprendre cette transformation et la différence entre les Pays-Bas et la France. Une lecture réjouissante et pleine de bon sens, un beau cadeau à se faire avant la fin de l’année…
Après plusieurs mois de travaux, le chantier de l’Estacade sous l’échangeur Clémenceau se termine.
Il est désormais possible de s’y rendre à pied et à vélo. La voie de bus n’est pas encore ouverte, mais cela ne saurait tarder. L’arrêt « Pointe Courte » est déjà installé.
Une belle réalisation du Conseil départemental de l’Hérault qui permet désormais de relier la gare depuis le Pont Sadi Carnot.
Dommage que cette voie cyclable débouche sur un pont Sadi-Carnot pour lequel aucun aménagement cyclable n’a été conçu et sur un rond-point dangereux pour les cyclistes…
La Roue libre de Thau anime une vélo-école pour adultes les samedis matins. Les prochaines séances se dérouleront en novembre (samedis 19 et 26) et décembre (samedis 3, 10 et 17).
Pour apprendre à faire du vélo si vous n’avez pas eu la chance d’en faire quand vous étiez enfant.
Pour vous remettre en selle si vous avez arrêté de pédaler depuis un moment.
Pour prendre en main votre vélo à assistance électrique et vous permettre d’être à l’aise dans sa conduite.
Pour être accompagné et conseillé dans la circulation en ville.
Les inscriptions sont ouvertes pour la prochaine session :contact@larouelibredethau.org
Le 5 octobre l’ordonnance du Tribunal administratif de Montpellier saisi par le Collectif Bancs Publics n’a pas autorisé la Ville de Sète à procéder à l’arrachage des arbres de la place du kiosque.
Pour le faire, la Ville doit obtenir une dérogation à l’article du code de l’environnement (L 350-3) qui interdit de porter atteinte et d’abattre des allées d’arbres. Si la Ville persiste à vouloir continuer son travail de destruction de la place, elle doit obtenir une dérogation de la part du Préfet de l’Hérault.
Nous vous invitons à écrire aux autorités départementales (Préfet de l’Hérault, députés, sénateurs) et nationales (Président de la République, Première Ministre, Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires) afin de leur indiquer notre opposition à ce projet de parking souterrain.
Il est urgent de demander massivement au Préfet de ne pas autoriser la Ville à déroger à l’article du code de l’environnement qui protège les arbres de la place Aristide Briand.
Il est également nécessaire de se mobiliser pour tenir chaque jour la petite table rouge à l’angle de la rue Gambetta et de la rue du Général de Gaulle qui permet d’aller à la rencontre des habitants pour leur expliquer le caractère nocif du parking et marquer notre détermination à résister à cette atteinte à notre cadre de vie.
La lutte notamment juridique contre le projet de parking nécessite des moyens financiers. N’hésitez pas à apporter votre soutien financier pour permettre au Collectif Bancs Publics de continuer le combat.
A l’appel de Vélocité Montpellier, une grande manifestation de cyclistes s’est déroulée le 24 septembre devant le siège de la métropole.
Quelques cyclistes sont partis de Sète pour rejoindre l’immense cortège à la fois pour promouvoir le vélo comme outil de mobilité au quotidien mais également comme alternative aux solutions du passé qui conduisent la ville à imposer un projet de parking sous l’esplanade.
Retour de Fred de Vélocité Montpellier qui a organisé le parcours de Sète à Montpellier
Respecter les contraintes de la manifestation sétoise et celles de la montpelliéraine n’a pas permis de proposer un trajet accessible à tous en terme de rythme, c’est pourquoi nous n’avions aucun objectif en terme de nombre de participants mais les deux montpelliérains au départ sont ravis d’avoir pu cheminer avec les deux membres de la Roue Libre de Thau.
Nous voulions établir un lien symbolique entre la situation aujourd’hui à Sète et celle de Montpellier.
À Montpellier la manif est massive, revendicative et joyeuse tandis qu’à Sète c’est l’inquiétude et la tension qui dominent à juste titre. Le contraste est saisissant.
À Montpellier les Mairies relaient l’info, à Sète le Maire est hué par sa population.
À Montpellier la police accompagne le cortège, à Sète la police escorte le Maire.
À Montpellier, on avance, à Sète, il creuse.
Le message de Sète transmis sur la place Aristide Briand a pris place en fin de cortège à Montpellier, il était visible, remarqué et a permis d’illustrer que la bascule vers des villes cyclables est un combat à continuer.
Voir la vidéo : le message de Sète est en toute fin de vidéo.
Nous aurons, j’espère, l’occasion de proposer dans l’année qui vient d’autres événements à l’ouest de Montpellier en espérant qu’on arrive à les préparer un peu plus en amont.
Fred
Belle affluence ce dimanche 4 septembre à La Peyrade pour la Journée des associations de Frontignan.
Notre stand a proposé des réparations de vélos et renseigné de nombreux cyclistes sur les activités de la Roue libre de Thau.
Dimanche 11 septembre, ne manquez pas le Forum des associations de Sète au Mail des Salins de 10 h à 18 h. La Roue libre de Thau y proposera des réparations de vélos et vous accueillera pour débattre des mobilités douces sur le territoire.
Jusqu’au 31 décembre 2022, le « bonus vélo » est renforcé, et n’est plus soumis à l’obtention d’une aide équivalente des collectivités territoriales. Qu’il s’agisse d’aide pour l’achat d’un vélo traditionnel, augmentation du bonus pour l’achat d’un vélo électrique, vélo cargo, etc., sous conditions de ressources ou de handicap, prime à la conversion pour chaque personne d’un même foyer.
Tout savoir sur le site service public.
Afin d’encourager le recours à des transports plus propres pour les trajets domicile-travail, le « forfait mobilités durables » est entré en vigueur le 10 mai 2020. Dans le but d’améliorer le pouvoir d’achat, les plafonds d’exonération attachés à ce dispositif sont relevés à partir du 18 août 2022.
Les vélos et vélos à assistance électrique (personnel et en location) sont concernés par cette mesure tout comme le co-voiturage, les transports en commun et les « engins de déplacement personnel ».
En savoir plus sur le site service public.
La Ville de Sète a entrepris la réalisation d’une « voie verte Nord » entre le secteur de la Plagette et le Pont Levis. En réalité, il s’agit plutôt d’une piste cyclable (voir la définition d’une voie verte) destinée à relier le centre-ville aux plages. Cette piste longera la voie ferrée sur sa partie sud.
Les travaux en cours se sont notamment traduits par l’abattage de 120 cyprès situés dans l’enceinte du cimetière Le Py suscitant une émotion légitime à l’heure où la lutte contre le réchauffement climatique impose une politique de végétalisation et de création d’ilots de fraicheur dans les zones urbaines.
L’accès à cette future piste cyclable par la rue des Canaris a donné lieu à un tracé pour le moins baroque, véritable gymkhana entre trottoirs et passages piétons, amenant directement les cyclistes sur des véhicules en stationnement. Il est vrai que les riverains pétitionnaires ont été entendus par la Ville qui a renoncé au tracé initial qui se serait traduit par la suppression de quelques places de stationnement sur chaussée.
Le projet se révèle également fort coûteux puisqu’il passe par l’acquisition d’un pavillon au 42 rue des Capucines (coût 360 000 euros) destiné à être démoli pour permettre de relier la rue Toussaint Mazel et l’achat de deux parcelles (coût 30 920 euros) voté lors du conseil municipal du 27 juin 2022 (points 42 et 43 en toute fin de document).
Le projet remonte à 2019. A cette époque, la Roue libre de Thau était encore invitée à des réunions de travail avec la ville et une présentation avait été faite des projets cyclables (voir la présentation d’avril 2019).
A l’époque, nous avions exprimé le souhait que la rue des Loriots soit aménagée pour faciliter la circulation des vélos. Cette voie limitée à 30 km/h est fréquemment empruntée par les cyclistes, malheureusement, elle sert également d’itinéraire de délestage lorsque les boulevards Verdun – Blanc sont saturés. Aussi, les voitures sont loin de respecter le 30 km/h et les automobilistes ont tendance au contraire à accélérer entre les quelques dos d’âne et panneaux « stop » censés les ralentir.
Certes l’aménagement de la rue des Loriots signifierait de la placer en sens unique pour rendre la circulation uniquement résidentielle et non de transit, certes cela demanderait de supprimer toutes les places de stationnement sur chaussée… Autant d’atteintes graves et irrémédiables à la « liberté » des automobilistes que ne saurait accepter la municipalité.
Pourtant, l’espace ainsi libéré permettrait à un coût dérisoire la création d’une piste bidirectionnelle qui aurait également le mérite d’être immédiatement accessible par les habitants de l’ile de Thau. Le développement du vélo dans les quartiers en politique de la ville est une priorité pour aider à leur désenclavement. Sans compter les bienfaits pour la santé et la vie en ville du recours au vélo comme moyen de déplacement au quotidien.
Le projet de piste cyclable répond à la volonté de la Mairie de pouvoir faire le tour de Sète à vélo. Loin de bouder notre plaisir devant le développement de voies cyclables, la Roue libre de Thau milite pour une ville entièrement cyclable c’est à dire un partage de la voirie par l’ensemble des usagers.
Les différents modes (marche, vélo, voiture) doivent cohabiter et se partager l’espace public ce qui signifie une limitation volontariste et drastique de la place accordée à la voiture et aux deux roues motorisés pour permettre aux modes doux de s’installer sur l’ensemble de la ville et non sur quelques espaces réservés.
Venez trouver le vélo de vos rêves… ou vendre celui dont vous ne vous servez plus.
La Roue libre de Thau organise sa première bourse aux vélos le samedi 18 juin place Aristide Briand à Sète à l’occasion de la Fête Occitane organisée par l’association Bona Jordana !
Le principe de la bourse aux vélos :
De 13 à 14 h : les vendeurs viennent pour présenter leur vélo, décider avec la Roue libre de Thau s’il est vendable, à quel prix, prendre leur adhésion à la Roue libre de Thau (5 euros / an).
De 14 h à 17 h : les vendeurs viennent pour proposer leur vélo aux acheteurs : accueil des acheteurs, échanges, essais du vélo et réalisation de la vente. Le vendeur informe la Roue libre de Thau de la vente.
Ne manquez pas la projection du film « La Roue libre » réalisé avec la Maison du vélo de Toulouse.
Dès 15 h, nous nous retrouvons sur la place Aristide Briand pour des animations vélo : démonstration de vélo-école, jeux d’adresse à vélo.
« La Roue libre » raconte l’histoire d’un groupe de femmes qui a décidé de vaincre leurs peurs, de se dépasser et d’apprendre à pédaler.
Le vélo comme arme d’autonomie.
Le vélo pour ne plus avoir peur de se faire agresser le soir ou tôt le matin.
Le vélo pour ne plus dépendre de quelqu’un pour se rendre au travail, pour faire ses courses, mais aussi le vélo pour le plaisir.
Il raconte comment un apprentissage, comment un objet du quotidien, peuvent redonner confiance et permettre cette impulsion pour sortir de chez soi, prendre pied dans l’espace public et dans sa vie.
Film réalisé par Sarah Denard et Marion Valadier (Fil Rouge).
La projection à Sète s’inscrit dans la tournée de Mai qui va de Montpellier à Toulouse. Inscrit dans l’opération nationale Mai à vélo.
La Roue libre de Thau organise deux événements dans le cadre de l’opération nationale Mai à vélo.
Dimanche 1er mai, nous irons au parc Tabarka à Marseillan pour un grand pique-nique, barbecue et animations vélo comme un atelier de réparation et des jeux d’adresse à vélo.
Départ de Sète à 10 h depuis les jets d’eau du Lido et départ de Frontignan à 9 h 30 depuis la place de la République (église).
Samedi 7 mai, venez assister à la projection du documentaire La Roue libre sur une vélo école réalisé avec la Maison du vélo de Toulouse et l’association Fil rouge.
Nous nous retrouverons dès 15 h pour des animations vélo sur la place Aristide Briand à Sète puis assisterons à la projection du film à 18 h au Comoedia.
Une belle après-midi en perspective.
Vient de paraître un rapport sur le rôle du vélo contre la perte d’autonomie. Le rapport du député des Bouches du Rhône, Jean-Marc Zulesi formule 21 propositions pour développer les mobilités actives.
Voir les 6 propositions phares sur le site des Villes cyclables et télécharger le rapport.
Bel article de notre poufre préféré dans le Midi Libre du 13 mars 2022. Une exploitation astucieuse des résultats du Baromètre des villes cyclables.
L’article est à lire ICI.
Allez sur la carte interactive pour connaître tous les résultats du Baromètre des villes cyclables. Vous pouvez choisir votre ville avec la petite loupe située à droite de l’écran.
N’hésitez pas à cliquer sur les 6 critères qualifiant le ressenti des cyclistes : ressenti global, sécurité, confort, effort de la ville, stationnement et évolution. Vous aurez ainsi les réponses aux différentes questions du baromètre.
Sète, Frontignan, Villeveyrac, Mèze et Marseillan figurent dans les résultats du baromètre 2022 des villes cyclables. Ces cinq villes du bassin de Thau améliorent leur positionnement dans le classement par rapport au précédent baromètre de 2019.
Cette année encore, Marseillan se classe troisième de sa catégorie des « petites villes » après St Jean de Monts et le Val de Reuil. Le climat vélo à Marseillan est jugé « très favorable » par les cyclistes. Voir les commentaires des répondants sur Marseillan.
Les résultats sont moins brillants pour Sète, dont le climat est jugé « plutôt défavorable » une légère amélioration puisque Sète était classé « défavorable » en 2019. Voir les commentaires des répondants sur Sète.
Le climat vélo à Frontignan est jugé « moyennement favorable » témoignant ainsi d’une légère amélioration depuis 2019 où Frontignan se classait en « plutôt défavorable ». Voir les commentaires des répondants sur Frontignan.
Mèze bénéficie d’un climat jugé « plutôt favorable » d’autant plus méritoire que cette ville n’a pas été classée en 2019. Voir les commentaires des répondants sur Mèze.
Villeveyrac également nouvelle venue dans le classement du baromètre a un climat vélo jugé « défavorable » illustrant ainsi les progrès nécessaires pour améliorer la cyclabilité. Voir les commentaires des répondants sur Villeveyrac.
Sète en transition est une aventure collective, démarrée en février 2014, il y a huit ans, qui a permis à de nombreuses personnes de se rencontrer, d’échanger, d’imaginer, de partager, de tisser des liens, de construire ensemble des actions concrètes, des collectifs, des associations, de réaliser de belles choses, de donner à vivre la ville autrement, de concrétiser des rêves, de donner corps à des utopies…
Ensemble, nous avons rendu visibles les cyclistes et contribué à apaiser les circulations à Sète.
Ensemble, nous avons mis en place une épicerie de quartier associative, légère, conviviale, où se retrouvent des habitant.e.s et des produits locaux, de qualité à prix modérés.
Ensemble, nous avons échangé sans argent des services et des tas d’objets qui ont ainsi retrouvé une nouvelle vie, en particulier à l’occasion d’immenses gratiferias.
Ensemble, dans différents coins de la ville, nous avons fait pousser des légumes qui étaient à la disposition de tous.
Ensemble, nous avons implanté une monnaie locale positive soutenant le petit commerce de proximité.
Ensemble, nous avons attiré l’attention des habitants sur l’invasion des déchets, sur l’importance de la réduction de la consommation d’emballage et du développement du réemploi, sur l’illusion du recyclage. Nous avons mis en place des composteurs de quartier et invité de nombreux commerçants à accepter les contenants apportés par leurs clients.
Ensemble, nous avons imaginé Sète et le bassin de Thau en 2050, en intégrant les principaux facteurs qui vont jouer sur son évolution future.
Ensemble, nous avons monté un tiers-lieu, puis un deuxième, qui trouvera en fin d’année son emplacement définitif.
Ensemble nous avons rêvé plein d’autre choses, comme une école où les enfants s’épanouiraient, un habitat partagé où tous les voisins se connaîtraient, une ressourcerie où les objets abandonnés reprendraient vie…
Sète en transition a initié, porté ou soutenu de plus ou moins près toutes ces initiatives et quelques autres, à la manière d’un catalyseur. Nous y avons semé des idées et engagé beaucoup d’énergie. Nous y en avons aussi récolté beaucoup. Maintenant, nombre de ces initiatives ont pris leur envol. Le catalyseur a perdu de son utilité et le conserver n’a plus de sens. La transition continue à Sète, sous d’autres formes, mais il est temps que Sète en transition tire sa révérence : ce site web, sa lettre d’info, sa page fk vont s’endormir pour laisser la place aux nouveaux rêves et aux nouvelles initiatives.
Il y a un temps pour tout ; le temps de Sète en transition est passé. Huit ans riches de rencontres, d’entraide, de fraternité. C’était vraiment chouette !
Merci à toutes les personnes qui ont pris part à cette belle aventure pour leur engagement, leur persévérance, leur enthousiasme, leur énergie, leur dynamisme, leur envie d’agir et de construire un monde plus beau, plus humain, plus authentique, plus sobre, plus proche de l’essentiel.
La suite de l’histoire, c’est à chacun.e de l’écrire. Bonne transition à toutes et à tous !
PS : Ce qui reste des outils de Sète en transition
Le site web va perdurer « un certain temps », mais sans la page de contact : les internautes n’auront qu’à contacter chaque association ou collectif directement.
La carte des alternatives du bassin de Thau reste contributive : vous pouvez la mettre à jour à tout moment. Cette carte est intégrée dynamiquement à la carte des alternatives de France, Transiscope. Les alternatives de cette carte ont donc une visibilité nationale.
La liste des abonnés de cette lettre d’info (540 personnes), pour le cas où un jour quelqu’un veuille la relancer.
La page fb toujours animée par Mathilde, tant que ça lui plaira.
Tous les adhérents de la Roue libre de Thau sont invités à l’assemblée générale samedi 12 mars de 14 à 17 heures à la Maison de la Vie Associative, 11 rue du Moulin à Vent à Sète.
Vous pouvez d’ores et déjà lire la Gazette de la Roue libre de Thau qui fait office de rapport d’activités 2021 de notre belle association.
Vous pouvez également découvrir le rapport financier 2021 qui sera présenté à l’AG.
Si vous souhaitez être candidat à conseil d’administration, téléchargez l’acte de candidature.
Si malheureusement vous ne pouvez pas venir le 12 mars, donnez votre procuration à un autre adhérent.
Le marquage d’une bande cyclable sur l’avenue Victor Hugo à Sète et l’écho qu’en a fait la presse donnent l’occasion d’apporter quelques précisions sémantiques sur les voies cyclables.
Une piste cyclable est une chaussée exclusivement réservée aux cycles, en principe les piétons ne peuvent pas y circuler. Elles sont soit unidirectionnelles (un seul sens de circulation) soit bidirectionnelles (à deux sens de circulation). Exemple sétois : piste cyclable de de la Promenade du Maréchal Leclerc.
La longueur de l’ensemble des pistes cyclables à Sète est d’environ 30 km, loin des 190 km annoncés par le Maire au cours de l’émission de France-Inter.
Une bande cyclable est une voie unidirectionnelle sur une chaussée à plusieurs voies. Elle est matérialisée par un simple marquage au sol sans séparation physique. Exemple sétois tout récent : l’Avenue Victor Hugo.
Une voie verte désigne une route exclusivement réservée à la circulation d’usagers non motorisés, à savoir les piétons et les cyclistes. Ce sont des aménagements en site propre (séparés de la circulation motorisée) souvent réalisés sur une ancienne voie de chemin de fer désaffectée, un chemin de halage, un chemin rural, un chemin forestier, etc. Exemples sétois : voie verte du Lido reliant Sète à Marseillan ou voie verte intercommunale reliant Sète à Balaruc (ancienne voie ferrée)
Une aire piétonne : les cyclistes y sont admis, ils doivent y circuler au pas et sans gêner les piétons. Exemple sétois : les rues piétonnes Gambetta, Alsace-Lorraine…
Une rue dite « en double-sens cyclable » est à double sens de circulation — ou bidirectionnelle —, mais un de ces sens est réservé aux seuls cyclistes. Les rues dont la vitesse maximale autorisée est de 30 km/h ou moins ont toutes vocation à être en double-sens cyclable, sauf décision contraire motivée de l’autorité investie du pouvoir de police. Exemple sétois : une partie des rues de la zone 30 (en réalité seulement la moitié des rues ou quais limités à 30)
Une chaussée à voie centrale banalisée (CVB) est un aménagement particulier d’une chaussée lorsqu’il est impossible, pour des questions de largeur disponible, d’y tracer des bandes cyclables. On crée alors une voie centrale de circulation générale, banalisée car elle accueille la circulation dans les deux sens. Aucun exemple à Sète ni sur l’agglopôle.
Un couloir mixte bus / vélo est une voie réservée aux bus ouverte aux vélos. Aucun exemple à Sète ni sur l’agglopôle.
Pour aller plus loin sur les aménagements cyclables avec le CEREMA.
Au cours de l’émission de France Inter, la Tête au Carré à écouter ICI, le Maire de Sète a affirmé que la Ville avait créé 190 km de pistes cyclables… pour tenter de se justifier face au contre-sens écologique du projet de parking sous la place Aristide Briand.
Où peuvent bien se nicher ces 190 km de pistes cyclables, alors que la plus longue piste sètoise « la voie verte du Lido » depuis la corniche de Neuburg à Marseillan Plage ne représente que 14 km ?
Même en comptant l’ensemble des pistes de l’agglomération, on ne voit pas comment M. Commeinhes arrive à ce chiffre. Le tour complet de l’étang de Thau représente moins de 60 km et il n’est pas entièrement traité en piste cyclable (notamment entre Mèze et Marseillan).
De surcroît, l’essentiel de ces pistes cyclables de l’agglomération ont été financées par le Département de l’Hérault et non pas les communes. A titre d’exemple, la piste cyclable du Lido à Sète a été financée par l’Europe (35 %), la Région (15 %) le Département (15 %), l’agglomération (22 %) et l’Etat (13 %), la ville de Sète qui n’a guère contribué à son financement ne peut la revendiquer.
« Des vessies pour des lanternes » dit le bon sens populaire, des parkings pour des pistes cyclables… répond en écho le Maire de Sète. L’actuelle équipe municipale affirme vouloir « développer les modes doux », c’est sans doute pour cela qu’elle dépense sans compter dans la rénovation des parkings du canal et des Halles, dans la création du parking souterrain de la place Stalingrad… (tristement vide et prenant l’eau dans son second niveau toujours fermé) et envisage de construire un parking place Aristide Briand et ensuite à la Consigne…
Une ville apaisée, c’est avant tout une ville sans voiture et donc sans incitation à les faire entrer en ville comme le sont les parkings projetés.
Une journée de mobilisation festive pour dire NON au projet de parking sous la place Aristide Briand.
Le collectif Bancs publics tiendra à 11 h son assemblée générale qui sera suivie d’animations et de festivités : pique-nique, décoration du kiosque, atelier dessin enfants, concert, etc.
Soyons au rendez-vous de ce moment important !
Pour recevoir les infos du collectif et/ou participer aux actions, écrire à bancspublicssete@gmail.com
Pour soutenir cette mobilisation : signez la pétition en ligne
Beau succès pour cette troisième édition du Baromètre des villes cyclables. En 2021, 277 000 réponses ont été obtenues, au soit 90 000 de plus qu’en 2019 ! Plus saisissant encore : le nombre de communes qualifiées a doublé, pour atteindre 1 625 communes cette année. Plus de 8 100 communes ont reçu au moins une contribution : des chiffres qui témoignent d’une véritable dynamique à la hausse pour le vélo dans tous les territoires.
Sur le Bassin de Thau, les résultats sont également en hausse avec 5 villes qualifiées, alors qu’en 2019 seules 3 villes l’étaient (Marseillan, Frontignan et Sète).
En 2021, Marseillan a recueilli 154 réponses, avec un taux de réponse par rapport à la population de 1,978 %, ce qui signifie que près de 2 % des Marseillannais ont répondu au questionnaire.
Villeveyrac, ville nouvellement qualifiée, a obtenu 57 réponses soit un taux de réponse de 1,489 %.
Avec 215 réponses, Sète a un taux de 0,492 %. Mèze, nouvellement qualifiée, a recueilli 57 réponses soit 0,475 %. Frontignan avec 77 réponses a un taux de participation de 0,339%.
Les autres communes de l’agglomération n’ayant pas franchi la barre des 50 réponses ne sont pas qualifiées. Avec 42 réponses, il a manqué 8 réponses pour que Mireval se qualifie (taux de 1,28).
Les autres communes sont plus loin de la qualification : Montbazin (27 réponses), Poussan (26), Balaruc les Bains (16), Bouzigues (14), Gigean (11), Vic la Gardiole (7) et Balaruc le Vieux (6).
Notons que dans les environs, les ville de Villeneuve lès Maguelone (70 réponses), Fabrègues (82) et Agde (70) se qualifient.
A l’heure de la COP 26, le projet de parking sous la place Aristide Briand représente un retour en arrière inquiétant et une menace pour les circulations douces en centre-ville.
Signez la pétition lancée par le collectif Bancs Publics.
Plutôt qu’un parking enterré en coeur de ville, la création de parkings-relais couplés à des navettes fluviales et des bus électriques permettraient de libérer le centre-ville des modes carbonés et de faire respirer la ville.
Les travaux du parking souterrain place Aristide Briand devraient commencer au premier trimestre 2022. Un parking sous le kiosque, pour qui, pour quoi ?
Après celui de la place Stalingrad, en cours d’achèvement, et avant celui de la promenade JB. Marty (La Consigne), le parking prévu sur la Place du Kiosque va aggraver durablement la situation du coeur de ville de Sète.
Cet été, les difficultés de circulation ont été telles dans le centre-ville de Sète que l’équipe municipale s’est sentie obligée de se justifier, tandis que l’opposition d’extrême droite dénonçait « l’asphyxie » de la ville (Sète.fr de septembre 2021). Contrairement à ce qui est répété, les embouteillages ne sont pas uniquement le fait des « touristes », Sète subit régulièrement et toute l’année une congestion automobile. Au point que l’automobiliste sètois a le plus souvent recours à son… scooter pour se déplacer en ville, avec les nuisances sonores et la pollution qui accompagnent ce mode de déplacement.
L’idée que les parkings créés vont permettre de diminuer les embarras automobiles, voire de libérer les quais au profit les modes doux (marche et vélo) comme l’affirme l’équipe municipale, est une contre-vérité absolue. La création du parking place Briand (capacité 300 places) va à l’inverse générer un flux supplémentaire de voitures dans le centre-ville même si cela s’accompagne de la suppression de quelques places de stationnement aux alentours.
Il n’est pas inutile de relire l’article publié par le prospectiviste Jacques Carles dans Thau-Info lors de l’annonce du projet de parking en 2018 : lire l’article
« Plus on facilite le stationnement, plus le trafic augmente et plus les villes sont congestionnées ce qui nuit à la santé des citadins, au commerce et à l’économie en général« .
Qu’on aborde la question sous l’angle de la crise climatique, de la qualité de vie en ville, du coût pour la collectivité et pour les habitants, de la place des personnes les plus vulnérables (enfants, personnes âgées, personnes à mobilité réduite…), de l’efficacité des déplacements en ville, la voiture en ville est une solution du passé.
La plupart des villes développées commencent à mettre en place des mesures « post-voiture », dans lesquelles priment les déplacements doux (marche et vélo) et collectifs (transports en commun dont les VTC).
Ce « futur » est déjà une réalité pour une ville comme Pontevedra (Galice, Espagne) qui en quinze ans a supprimé la circulation automobile, à l’exception des livraisons et des riverains (la ville compte 83 000 habitants). Lubjana, capitale de la Slovénie, s’est totalement libérée des voitures dans son centre ville, n’acceptant que la circulation des bus, des taxis et des véhicules électriques de livraison. A ce titre, elle a été élue « capitale verte européenne » en 2016.
Le plan de déplacement urbain adopté par Sète agglopôle méditerranée en 2019 énonce l’objectif de « sortir les voitures des cœurs de ville et notamment de la ville centre Sète » en créant des parkings-relais à l’entrée de la ville.
Sète dispose d’atouts évidents pour opérer cette transition vers une mobilité douce et décarbonnée : les bateaux-bus rencontrent un vif succès, les bus électriques dont une ligne gratuite, l’importance des déplacements à pied (30 % des déplacements), le déploiement certes encore modeste d’aménagements cyclables…
Il manque juste une ambition et une volonté politique pour faire de Sète une ville libérée de la voiture et accueillante aux modes de déplacement doux.
Choisir le bon bon antivol reste le moyen le plus efficace de lutter contre le vol de son vélo.
Chaque année, la FUB publie les tests des antivols vélo : celui de 2021 est désormais disponible.
Votre commune est-elle cyclable ? Faites connaitre votre avis sur la mobilité à vélo en répondant au Baromètre de la Fédération des usagers de la bicyclette (FUB).
Les conditions de déplacement à vélo se sont-elles améliorées… dégradées, sont-elle restées identiques dans les 14 communes de l’agglopôle ?
Faites connaitre vos impressions quant au climat cyclable de la commune où vous vivez et/ou de celles que vous parcourez sur vos trajets quotidiens pour votre travail, vos loisirs ou vos courses.
En moins de dix minutes, vous pourrez noter différents aspects du système vélo, recenser les lieux à aménager en priorité et ceux ayant connu une amélioration récente liée à un aménagement.
Répondez au baromètre des villes cyclables afin que votre commune figure dans les résultats nationaux.
En 2019, seules les communes de Sète, Frontignan et Marseillan ont figuré dans le baromètre : voir les résultats du baromètre 2019.
Répondez au baromètre pour que la Roue libre de Thau puisse, en s’appuyant sur les résultats, interpeller les élus et leur proposer des pistes prioritaires d’action en faveur du vélo.
Depuis juin 2021, les résultats du recensement général de la population conduit en 2018 par l’INSEE sont disponibles, notamment sur les modes de déplacement entre le domicile et le lieu de travail.
Une analyse portant sur les 14 communes de la communauté d’agglomération vient confirmer les intuitions et les ressentis sur les modes de déplacements pour se rendre au travail.
Sète se caractérise par la place occupée par la marche qui concerne 1700 personnes soit 13 % de l’ensemble alors que la moyenne des villes de l’agglomération se situe à 7 %. Parmi les habitants du bassin de Thau, les Sétois se distinguent en étant presque deux fois plus marcheurs que le reste de la population.
Le moindre recours à la voiture est l’autre point saillant des Sètois : 64 % d’entre eux utilisent leur voiture pour aller travailler, alors que la moyenne du bassin de Thau est de 78 %. Cela est corrélé au moindre taux d’équipement en voiture des Sètois : 73 % ont au moins une voiture – taux nettement plus faible que celui des autres communes de l’agglomération ( de 86 % à Mèze jusqu’à plus de 95 % à Vic-la-Gardiole).
La place occupée par les deux roues motorisées est une autre particularité de Sète : ce mode de déplacement représente 7 % (900 personnes) alors que la moyenne de l’agglomération est de 3,7 % soit un écart de 3,3 points. Si le Sètois marche deux fois plus que la moyenne du bassin de Thau pour se rendre au travail, il est également deux fois plus utilisateur d’un scooter ou d’une moto.
Le recours aux transports en commun pour se rendre au travail est également plus important à Sète que dans les autres communes, il est vrai, sans doute moins bien desservies. La part des déplacements en transports en commun représente 9,1 % (1 174 personnes) alors que la moyenne de l’agglomération est de 5,1 % (écart de 4 points). Seule la ville de Frontignan dépasse cette moyenne avec 6,19 %, lié au bénéfice d’une gare et d’un accès rapide en train à Montpellier principale zone d’emploi.
Et le vélo dans tout cela ? Il occupe encore part qui reste très modeste, 1,7 % des déplacements dans l’agglomération (soit 744 personnes se rendant à vélo au travail).
La part modale des vélo-tafeurs est faible : à Sète, elle est de 1,95 % soit 252 personnes, à Frontignan de 1,55 % soit 133 personnes. Voire très faible : à Vic-la-Gardiole 0,85 % à avec 13 cyclistes… et seulement 0,08 % à Montbazin (avec un seul cycliste), même Villeveyrac, où la topographie n’est pas toujours facile pour les déplacements à vélo, fait (un peu) mieux avec 0,98 (16 cyclistes).
Les communes, où les déplacements à vélo sont supérieurs à la moyenne du bassin de Thau, sont Marseillan (2,84 % soit 64 cyclistes), sans doute en raison de la voie cyclable entre les deux pôles de Marseillan, Mèze 2,57 % soit 103 cyclistes, Bouzigues (2,47 % soit 16 personnes) ou Balaruc-les-Bains (2,33 % soit 57 personnes).
A titre de comparaison, la part des déplacements travail à vélo dans Montpellier représente 7,96 % des déplacements (soit 8 500 personnes) et celle de la voiture seulement 53 %. Les transports en commun représentent 22,5 % et les deux roues motorisées seulement 2,79 %.
Ceci montre que, sur le bassin de Thau, il reste encore d’énormes « marges de progression » (euphémisme) avant que le vélo soit considéré et utilisé comme un mode de déplacement du quotidien pour se rendre au travail. Pourtant, le forfait mobilité durable offre une aide non négligeable aux salariés se rendant au travail à vélo (500 euros).
Gageons que le prochain baromètre des villes cyclables qui sera lancé le 4 septembre 2021 apportera des éclairages complémentaires sur l’usage du vélo dans le Bassin de Thau.
Les Français sont de plus en plus nombreux à se rendre au travail à vélo, Grenoble a détrôné Strasbourg comme capitale française du vélo, la Guyane est la première région cycliste de France… quelques enseignements fort intéressants de l’exploitation du dernier recensement réalisé par l’INSEE.
L’excellent journal Alternatives Economiques fait la synthèse de cette enquête, à lire ICI.
En moyenne sur la France entière, deux moyens de déplacement progressent pour se rendre au travail : le vélo et les transports collectifs. Pris ensemble, le gain de part modale est de 0,26 points, mais c’est surtout le vélo qui progresse avec une augmentation relative de la pratique qui atteint 8,33 % en un an. Les modes individuels motorisés diminuent, que ce soit la voiture (de 0,12 %) ou les 2-roues motorisés (de 1,51 %). On note également une légère baisse de la marche et de la modalité « pas de transport ».
Au podium des villes où l’on se rend le plus à vélo au travail, on retrouve en tête Grenoble, puis Strasbourg, Bordeaux, Rennes, Nantes et Toulouse. Montpellier arrive en 9ème position après Lyon et Angers.
Bonne nouvelle ! Une piste cyclable bi-directionnelle vient d’être installée sur l’échangeur Georges Clémenceau à Sète. Cet aménagement expérimental et provisoire permet la continuité depuis la gare de Sète avec la voie verte menant à Balaruc-les-Bains.
Une initiative de Sète Agglopôle Méditerranée qui devrait devenir permanente si l’expérimentation est concluante. Cet aménagement permet d’éviter le passage (à pied) par la Pointe Courte sous le pont de chemin de fer.
Espérons que cette liaison cyclable devienne pérenne et ne soit pas qu’un feu de paille estival…
Après, il ne restera plus qu’à finaliser la voie verte de Balaruc-les-Bains à Balaruc-le-Vieux en réalisant le passage sous le canyon pour que la liaison de Sète à Mèze mérite son nom de voie verte.
C’est tout beau, c’est tout neuf, cela vient de sortir. Suite aux importants travaux de rénovation des conduites d’eau d’eaux usées rue Denfert-Rochereau, la ville a matérialisé le double-sens cyclable avec un séparateur.
Cet aménagement permet aux cyclistes roulant en contre-sens des véhicules motorisés d’être en totale sécurité. La ville a eu le courage de supprimer le stationnement sur la partie concernée de la voie. Une première qu’il convient de saluer ! Merci au service voirie de la Sète qui a su convaincre de l’utilité d’un tel aménagement .
La proximité du parking de la place de Stalingrad en cours d’achèvement et le fait que rue constituait une aubaine pour les automobilistes souhaitant se garer sans payer près de la gare ne sont sans doute pas pour rien dans la création de cet aménagement… mais, ne boudons pas notre plaisir ! Cela prouve qu’avec un peu de courage politique et une once de jugeotte sur les dégâts du tout voiture en ville, il est possible d’aménager Sète pour qu’elle soit accueillante aux vélos, aux piétons et aux transports en commun, bref aux modes doux.
Tout savoir sur notre Assemblé générale du 5 juin dernier en lisant son compte-rendu.
Lors de cette AG, nous avons travaillé sur plusieurs types d’action développées par l’association : ateliers, balades, vélo-école, aménagements et relations aux pouvoirs publics, animation interne et communication.
Le conseil d’administration élu lors de l’AG a décidé de proposer à chaque adhérent de rejoindre un groupe d’action et / ou devenir correspondant de l’association sur une commune de l’agglomération.
Si vous souhaitez rejoindre un des 5 groupes d’action ou devenir correspondant pour une des villes de l’agglo :
Téléchargez le bulletin et retournez-le rempli à contact@larouelibredethau.org
Nous étions 37 adhérents ce samedi 5 juin à participer à l’Assemblée générale annuelle de la Roue libre de Thau, sans compter les 6 procurations. Soit 43 votants pour valider le rapport d’activité, le rapport financier et renouveler le conseil d’administration.
Avec un beau soleil, nous avons trouvé l’ombre sous les arbres de la cour de la Palanquée, espace idéal pour travailler aux futures actions de l’association.
Plusieurs groupes de travail ont planché sur l’organisation et les actions de l’association : les ateliers de réparation de vélos, les aménagements cyclables et relations avec les pouvoirs publics, l’organisation et la communication, les balades, la vélo-école…
Des propositions concrètes ont été formulées. Elles vous seront communiquées prochainement.
Merci à la Palanquée pour son accueil qui a permis que l’AG se tienne dans une belle ambiance conviviale et productive.
Non, nous ne voulons pas évoquer l’échec de la candidature de Sète qui ne sera pas la capitale française de la culture en 2022 (c’est Villeurbanne qui a gagné)…. ni celui du plus beau marché régional (remporté par les halles de Béziers), mais du silence éloquent du dernier numéro de Sète.fr (mai 2021) qui consacre sa « une » aux mobilités douces sans jamais évoquer le double-sens cyclable en centre-ville.
Pourtant, tous les cyclistes le savent : pouvoir emprunter en double-sens une voie à sens unique permet d’éviter de détours, parfois longs, surtout quand il s’agit de passer d’un bord à l’autre d’un canal, et simplifie grandement les déplacements à vélo. Il s’agit bien comme l’indique l’article d’un « changement concret pour le quotidien des Sétois« , surtout quand ils sont à vélo !
A aucun moment, l’article du journal municipal évoque le double-sens cyclables pourtant récemment mis en place par la ville : pose de panneaux et, dans quelques rues, peinture au sol de pictogrammes représentant des vélos (rue Jean Vilar, rue Gambard…).
La ville rate une belle occasion de faire de la pédagogie auprès des automobilistes qui, dans leur majorité, ignorent cette évolution du code de la route en code de la rue.
Il est vrai que ces aménagements n’ont été réalisés que sous la contrainte du jugement du Tribunal administratif de Montpellier qui a enjoint la ville de respecter la loi sur les zones 30 dans lesquelles le double-sens cyclable est la règle.
Depuis que l’équipe municipale actuelle a été réélue, celle-ci a choisi de rompre le dialogue avec la Roue libre de Thau. Finis les échanges avec l’adjoint chargé des mobilités et le service de la voirie pourtant réguliers en 2019.
La doctrine de la ville consiste dans un étrange paradoxe : des parkings souterrains pour développer les mobilités actives (marche et vélo)…
Des solutions dignes des années 80 du siècle dernier… quand on imaginait que la création de parking était la solution à la thrombose automobile. Depuis, on a compris que plus on crée de parking plus on compte de voitures.
La mobilité douce passe par la diminution du nombre d’engins à moteur (voitures et deux roues motorisés) pour donner plus d’espace et de respirations aux piétons et aux vélos. Un centre-ville de Sète sans voiture n’est pas une utopie, mais un futur que nous savons proche.
En ce mercredi 7 avril, les premiers panneaux marquant les double-sens cyclables dans la zone 30 du centre-ville de Sète commencent à être posés.
Résultat d’un long combat engagé en 2018 par la Roue libre de Thau, cette avancée concrète du droit des cyclistes démontre que la lutte, même à armes inégales, paie.
Saluons cette avancée réelle pour une ville plus agréable aux vélos. Sète va-t-elle devenir une ville « bike friendly » ?
Nous restons néanmoins conscients du chemin qui reste à parcourir pour une ville sûre et tranquille pour les cyclistes et les piétons.
Pas un jour sans que la Roue libre de Thau ne soit interpellée par des cyclistes confrontés aux multiples obstacles et dangers rencontrés au quotidien.
Du côté des automobilistes et des conducteurs de deux-roues motorisées, certains risquent d’être surpris (et fâchés) en se trouvant face-à-face avec un cycliste… aussi, nous regrettons que la mise en place des double-sens cyclables ne s’accompagne pas d’une campagne de sensibilisation des automobilistes.
Lire la double page du Monde du 30 mars 2021 sur le vélo qui bouleverse nos villes.
Ce vendredi 12 mars à 11 h nous étions nombreuses et nombreux à fêter le double-sens cyclable dans la zone 30 de Sète.
Lire l’article du Midi Libre annonçant l’événement.
Notre action juridique a contraint la Ville à prendre un arrêté favorable au double-sens cyclable (voir l’arrêté municipal du 11 février 2021).
Ce nouvel arrêté persiste à interdire un ensemble de rues aux double-sens cyclables au motif que « la sécurité des cyclistes ne peut y être assurée », ce qui constitue un aveu de taille des difficultés vécues au quotidien par les cyclistes circulant dans le coeur de ville de Sète. La liste des rues pour lesquelles le double-sens reste interdit figure dans l’arrêté municipal.
Cela signifie que les rues non mentionnées sont désormais ouvertes au cyclistes en double-sens, soit plus d’une trentaine de rues en sens unique pour les engins motorisés. Voir la liste des rues concernées par le nouvel arrêté municipal.
Nous vous invitons à venir célébrer cette victoire en inaugurant symboliquement un double-sens cyclable Boulevard Danielle Casanova qui déssert la Médiathèque François Mitterrand et la Poste ce vendredi 12 mars à 11 heures. Rendez-vous à l’angle Bd Casanova – rue Gabriel Péri.
A la suite à sa condamnation par le Tribunal administratif de Montpellier le 30 juin 2020 annulant l’article de l’arrêté municipal de décembre 2017 qui interdisait le double-sens cyclable dans l’ensemble de la zone 30, la Ville a été contrainte de prendre un nouvel arrêté publié le 11 février 2021. Cet arrêté plus conforme à la loi (article R 110-2 du code de la route) reconnait le double-sens cyclable en zone 30 et l’instaure dans une trentaine de rues de la zone 30.
Une victoire incontestable pour la Roue libre de Thau qui avait déposé en mai 2018 un recours contre l’interdiction généralisée du double-sens cyclable. Le nouvel arrêté persiste à interdire un ensemble de rues aux double-sens cyclables au motif que « la sécurité des cyclistes ne peut y être assurée », ce qui constitue un aveu de taille des difficultés vécues au quotidien par les cyclistes circulant dans le coeur de ville de Sète.
La menace d’une condamnation avait conduit la Ville en septembre 2019 à mettre en place des double-sens cyclables dans les quartiers Victor Hugo et Quatre Ponts. Après beaucoup de manoeuvres dilatoires pour tenter de retarder la décision du tribunal, la Ville a finalement été condamnée le 30 juin 2020, décision notifiée tout juste le lendemain des résultats des élections municipales, soit deux ans après l’introduction du recours de la Roue libre de Thau.
Malgré cette condamnation, la Ville a continué à jouer l’attentisme et il a fallu que la Roue libre de Thau en octobre 2020 demande au Tribunal qu’il ordonne l’exécution du jugement pour que la ville se conforme enfin à la loi en prenant l’arrêté de février 2021 sur le double-sens cyclable. Nous voilà bien loin des discours sur l’éco-mobilité ou des campagnes d’affichage vantant le tour de Sète à vélo !
Vous pouvez désormais signaler les points noirs et obstacles rencontrés lors de vos déplacements à vélo ou à pied grâce à Vigilo, application qui contient désormais un espace pour Sète et le bassin de Thau.
Pour accéder à Vigilo c’est ICI.
On aimerait tout simplement pouvoir traverser et circuler tranquillement à vélo dans Sète… la ville s’honorerait à respecter la loi par exemple en signalisant les double-sens cyclables dans les voies à 30 km/h (article R 110-2 du code de la route) ou en réalisant des aménagements cyclables sur les ronds-points créés récemment (comme celui du Pont Sadi Carnot) conformément à la loi Laure (article L228-2 du code de l’environnement).
Le Monde publie un article sur la renaissance de l’industrie du vélo en France.
Le regain du vélo liée à la crise sanitaire et la pénurie des pièces et vélos d’origine désormais presque exclusivement chinois ont des effets bénéfiques inattendus… la relocalisation de la fabrication des vélos sur le sol français. Ainsi, la marque historique Mercier revient et s’installe à Revin dans les Ardennes.
Nous étions quatorze fières et fiers cyclistes pour assister au lever d’un soleil bien timide, ce samedi 6 février. Une douce brise pour nous amener sans effort à la plage Jalabert. Un retour plus sportif avec un vent de face, mais joyeux comme chaque fois que nous nous retrouvons à rouler librement.
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Magnifique description du tour de l’agglomération de Sète agglopôle par un cycliste adepte du gravel (vélo de route tout terrain) qui permet de sortir des sentiers battus, des pistes cyclables et des routes asphaltées.
Voir le site et ses magnifiques photos de Thierry Crouzet
Photos : ©Thierry Crouzet
Votre adhésion permet à l’association de poursuivre ses projets en faveur du développement du vélo dans le bassin de Thau.
Animer de nouveau l’atelier d’auto-réparation, organiser des balades découvertes du territoires, participer aux projets d’aménagements cyclables, interpeller les pouvoirs publics pour rendre notre territoire plus favorable aux vélos, organiser des échanges et des manifestations autour du vélo.
En préparation pour 2021 : une vélo-école pour adultes afin de permettre aux personnes d’apprendre à rouler à vélo ou de se remettre en selle.
Merci à l’artiste qui a si malicieusement détourné les panneaux de sens interdit et merci au Midi-Libre qui nous l’a fait découvrir.
Loin d’être un fardeau ni une prison, le double-sens cyclable libère le cycliste urbain et calme (parfois) l’automobiliste !
A quand son extension sur l’ensemble des voies limitées à 30 k/h dans le coeur de ville de Sète ?
Combien coûte un aménagement cyclable ? Le Club des villes et territoires cyclables vient de publier un guide très instructif sur le coût des politiques vélo.
Voir le guide sur le site du Club des villes et territoires cyclables.
Spécialement destiné aux élus et aux techniciens des collectivités qui souhaitent développer la pratique du vélo sur leur territoire, ce guide apporte toutes les réponses sur le coût des politiques vélo.
DIx-sept signataires (dont la FUB) proposent plusieurs mesures afin de mettre la France en selle dans cette période chahutée par les confinements et la crise économique et sociale qui en découle.
La tribune est à lire ICI.
Le dernier magazine de l’agglomération de novembre-décembre 2020 (n°61) apporte deux informations qui intéresseront les cyclistes du bassin de Thau.
Frontignan envisage la création d’une piste cyclable sur l’ avenue du Maréchal Juin à la hauteur du centre commercial les Portes du muscat sur entre le rond-point du Félibre et la montée du Mas Reboul.
A Mèze, la ville envisage une voie verte reliant le Sesquier à l’étang en longeant le ruisseau du Pallas.
Les totems disposant d’outils pour réparer son vélo se multiplient… après celui installé sur la voie verte entre Sète et Balaruc (à la hauteur du siège de l’agglopôle) puis celui dans l’abri vélo en gare de Sète, le dernier en date vient d’être installé aux Quilles à Sète le long de la Corniche de Neuburg.
Ce totem permet de regonfler ses pneus et dispose d’outils pour les petites réparation de son vélo. Il fait office de pied pour positionner son vélo le temps de la réparation.
Une belle initiative à saluer !
Le communiqué de presse de la préfecture de l’Hérault du 25.08.2020 assouplit l’obligation générale du port du masque lorsque l’on circule à vélo.
« Dans la mesure où les usagers utilisant un mode de circulation douce (vélo, trottinette…) sont de passage, ils ne font pas courir de risque de contact dès lors qu’ils se trouvent sur une voie de circulation adaptée à savoir les pistes cyclables, les routes, les chemins.
Par conséquent, l’obligation de porter un masque ne s’applique pas dans leur cas sous réserve cependant de ne pas être en groupe ou en contact de piétons notamment sur les zones de rencontres. »
Un abri vélo de trente places est désormais accessible en gare de Sète. Accessible avec une carte magnétique, il est également équipé d’un totem de réparation.
L’abonnement annuel est de 25 euros. Il faut s’adresser à la société qui gère les parkings Felicitta à l’accueil du parking des Halles Rue de Metz.
Felicitta : accueil@felicittaparc.com / 04 67 74 66 55 / www.felicittaparc.com
Une trentaine de personnes ont participé à la rencontre organisée par la Roue libre de Thau sur le vélo dans le bassin de Thau le 10 octobre dernier.
La Ville de Frontignan, Sète Agglopôle Méditerranée et de Département de l’Hérault ont présenté leurs projets en faveur des déplacements cyclables.
Vous pouvez lire le compte-rendu de cette rencontre ICI.
Bel article dans le Monde de Sonia Lavadinho anthropologue et géographe suisse sur pratique démocratique du vélo et partage de l’espace.
A lire et à faire lire, notamment à nos décideurs publics, qui traite du vélo comme outil majeur d’apaisement de l’espace public et du vivre ensemble en ville.
Des vérités y sont rappelées comme celle qui fait du vélo l’outil de déplacement le plus adapté en période de pandémie, ou encore la vitesse des voitures en ville qui loin des 50 ou même 30 km/h est en réalité de 18 km/h en moyenne…
Cliquez pour lire l’article du Monde du 10 septembre 2020
A l’heure où la ville de Sète a été condamnée par le Tribunal administratif de Montpellier pour non respect de la loi sur le double-sens cyclable en zone 30…
Il est intéressant de s’interroger sur la zone 30… Est-elle un aménagement cyclable ? Doit-on mettre des pistes cyclables dans toutes les rues ? Quelles clés choisir pour séparer les vélos des voitures ? A partir de quelle intensité de trafic automobile doit-on séparer les vélos des voitures ?
Autant de questions auxquelles répond le dossier du CEREMA à lire ICI
A lire l’article de Télérama sur la place désormais prise par les enfants à vélo dans certaines ville.
“Il y a dans le vélo un aspect incontestable de liberté, d’autonomie et de bien-être” rappelle l’article qui cite l’ouvrage de Lucie Vallon « Mission Vélo« .
La Roue libre de Thau a fait des propositions concrètes dans le cadre du Pacte pour la transition écologique et solidaire du Bassin de Thau.
Les propositions de la Roue libre de Thau sont à lire ICI.
Quelques exemples de propositions :
En matière de mobilité active (mesure 15 du Pacte) :
Mettre en oeuvre un schéma directeur cyclable pour une ville traversable à vélo (par la réalisation d’itinéraires cyclables continus, aménagés et sécurisés, dotés d’une signalétique spécifique permettant la traversée de Sète et l’orientation des cyclistes).
Mettre en oeuvre un plan marche donnant la priorité aux plus fragiles (PMR, enfants).
En matière de limitation de la place de la voiture en ville (mesure 16) :
En matière de de développement d’une logistique (mesure 17)
En matière de recyclage des déchet (mesure 18) :
Cliquez ICI pour lire l’article.
Non ! le double-sens cyclable n’est pas dangereux !
Téléchargez notre flyer.
Le tribunal administratif de Montpellier a annulé l’article 2 de l’arrêté municipal qui interdisait les double-sens cyclables dans la zone 30 du centre-ville et condamne la Ville de Sète à respecter la loi, c’est à dire à mettre en double-sens cyclable l’ensemble de la zone 30.
Le tribunal administratif condamne la ville à verser 250 euros à la Roue libre de Thau au titre de compensation du temps passé pour défendre le droit des cyclistes.
Rappelons que l’arrêté du 18 décembre 2017 a été attaqué par la Roue libre de Thau car ne respectant pas la loi de 2008 instaurant le double-sens cyclable dans les zones 30.
Dans son jugement du 30 juin 2020, le tribunal administratif a jugé insuffisantes les motivations avancées par la ville, considéré qu’elle avait fait une erreur manifeste d’appréciation et méconnu les articles du code de la route relatifs aux pouvoirs du maire ainsi que celui sur le double-sens dans les voies à 30 km/h.
Une victoire pour l’association qui gagne ainsi en légitimité et en compétence juridique, les pouvoirs publics savent désormais qu’ils risquent une action en justice pour tout non-respect des droits des cyclistes.
La Roue libre de Thau choisit de reverser la somme acquise à la Fédération des Usagers de la Bicyclette (FUB) qui l’a formée et accompagnée dans cette action juridique.
L’agglomération a sorti les cartes des temps de parcours à vélo.
Elles sont consultables sur le site de Sète Agglopôle Méditerranée
Vous pouvez les découvrir ici :
cartes vélo des 14 villes de l’agglomération
Tous à vélo !
Conférence de presse d'Elisabeth Borne avec Olivier Schneider et Pierre Serne
Un très intéressant cahier du CEREMA sur les aménagements cyclables provisoires. Introduction du cahier :
En France, les mesures de confinement ont entrainé une baisse inédite de tous les déplacements, et un recul sans précédent des véhicules motorisés sur la voirie, laissant la place à de nombreuses opportunités de rééquilibrage de l’espace public. Lors de la sortie du confinement, il est souhaitable que de nombreux français choisissent le vélo comme moyen de transport pour leurs trajets quotidiens.
Pour préparer l’espace public et améliorer les conditions sanitaires des cyclistes qui doivent se déplacer, le gouvernement a pris des mesures pour encourager la pratique du vélo par les Français avec le développement des pistes cyclables temporaires et le lancement d’un plan de 20 millions d’euros par le ministère de la Transition écologique et solidaire.
En France, il est possible de multiplier par quatre la pratique du vélo utilitaire, voire par huit grâce aux vélos à assistance électrique, et ce sans avoir besoin de bouleverser nos activités ni d’avoir la condition physique d’un coureur du Tour de France.
C’est une bonne nouvelle, car les atouts du déplacement à vélo sont certains :
Mais pour révéler ce potentiel cyclable, convaincre les automobilistes et usagers des transports collectifs de se mettre en selle a n de laisser l’usage de ces modes à ceux qui ne peuvent vraiment pas faire autrement, il faut créer les conditions les plus favorables possibles à l’usage du vélo.
Le CEREMA est un établissement public d’Etat qui intervient en conseil auprès des collectivités territoriales.
Les communes de l’agglomération du bassin de Thau seraient bien inspirées de faire appel à son expertise. Le courrier adressé au président de Sète agglopôle méditterranée allait dans ce sens… nous attendons toujours une mise en oeuvre de pistes et de parkings vélo provisoires.
Bel article et belles images à découvrir sur l’architecture des villes qui font place aux vélos !
Lire l’article ICI
La mise en place d’un plan de 20 millions d’euros pour accompagner les Français à utiliser leur vélo pour leurs déplacements pendant la période de déconfinement.
Voir le communiqué du Ministère de la transition écologique et solidaire.
Ce plan est mis en place en partenariat avec la Fédération des Usagers de la Bicyclette (FUB) à laquelle la Roue libre de Thau adhère.
Un « coup de pouce réparation vélo » avec une prise en charge exceptionnelle jusqu’à 50 euros d’un montant hors taxe pour la remise en état d’un vélo au sein d’un réseau de réparateurs référencés dans une plateforme en ligne disponible prochainement
Une prise en charge jusqu’à 60% des coûts d’installation de places de stationnement temporaire pour le vélo.
Des formations gratuites « coup de pouce remise en selle » pour apprendre à circuler à vélo en toute sécurité (1 à 2 heures d’apprentissage, individuellement ou en petit groupe, avec un moniteur expérimenté).
Le ministère annonce également une accélération du calendrier pour la mise en place du forfait mobilités durables dans le secteur privé, mesure prévue dans la Loi d’Orientation des Mobilités
Un développement des pistes cyclables temporaires pour des trajets sécurisés
Un soutien technique par les services de l’Etat, et notamment via les travaux du Cerema, qui a diffusé de nombreux outils pratiques à destination des gestionnaires de voirie ;
Une simplification réglementaire, avec la dispense d’autorisations préalables pour la mise en place d’installations temporaires, telles que des pistes cyclables ou aménagements piétons temporaires (et notamment celle des Architectes des Bâtiments de France) ;
Un soutien financier, à travers le fonds de dotation de soutien à l’investissement local (DSIL), mobilisé par les préfets pour cofinancer des pistes cyclables temporaires avec les collectivités territoriales, au cas-par-cas, qui ne disposeraient pas de ressources suffisantes.
Le Gouvernement invite les collectivités territoriales à tout mettre en œuvre pour faciliter la circulation des cyclistes en sécurité, et notamment par le maintien des voies vertes accessibles lorsque les conditions le permettent. Le Gouvernement appelle également les autorités organisatrices de la mobilité à veiller à la cohérence et à la continuité des itinéraires aménagés temporairement pour le vélo et autres engins de déplacements personnels pour garantir des conditions attractives et sécuritaires pour les usagers.
Le vélo : notre geste barrière
La Roue libre de Thau a adressé un courrier au Président de Sète Agglopôle Méditerranée pour demander la mise en place de pistes cyclables temporaires.
Le vélo est un mode de déplacement particulièrement adapté à la situation actuelle et à celle prochaine du déconfinement. Non seulement les déplacements à vélo permettent de maintenir les mesures de distanciation nécessaires pour se prémunir de tout rebond du virus, mais ils sont également bon pour la santé, pour l’environnement et, de plus, économes.
Lors du prochain déconfinement, nous risquons de constater une désaffection accrue des transports en commun au profit d’une explosion de l’usage de l’automobile avec ses conséquences néfastes en termes d’encombrement et de santé publique.
C’est pourquoi la Roue libre de Thau estime indispensable d’encourager l’usage du vélo comme outil de mobilité dans la période actuelle. A cette fin, elle propose la création de pistes cyclables temporaires afin de promouvoir les déplacements à vélo sur de courtes distances. Ces aménagements permettront de sécuriser les déplacements à vélos sur les principaux axes de circulation, en général liaisons intra-urbaines de raccordement des pistes cyclables extra-urbaines. En effet, un frein important à l’usage du vélo est l’appréhension de circuler parmi les voitures.
Parallèlement, la Roue libre de Thau se propose de mettre en oeuvre des ateliers participatifs de réparation de vélos en plein-air afin de respecter les mesures barrières qui permettront de remettre en service les nombreux vélos inutilisés. Bien entendu, la mise en oeuvre d’aménagements cyclables temporaires devra être accompagnée d’une campagne d’information et de sensibilisation afin d’encourager le recours privilégié aux déplacements à vélo.
Lire ICI l’intégralité du courrier adressé au Président de SAM, Maire de Sète copie aux Maires de Frontignan, Balaruc les Bains et Balaruc le Vieux.
Les mesures de confinement ont entraîné un effondrement du trafic individuel motorisé.
L’espace libéré offre des possibilités d’aménagements cyclables temporaires pour les cyclistes qui sont obligés de se déplacer.
Quelles sont les opportunités de mise en place de tels aménagements ?
Participez au Webinaire organisé par le CEREMA ce mercredi 22 avril de 14 h à 17 h 30 avec la participation de Pierre Serne du Club des Villes et territoires cyclables, d’Olivier Schneider président de la FUB, l’ADEME et des collectivités territoriales (Montreuil, Grenoble, Montpellier…).
Liens pour se connecter:
Via PC, Mac ou un appareil Linux, iOS ou Android : https://meetings.ringcentral.com/j/1484734888
Voir le programme ICI
Merci à nos amis de Vélocité Grand Montpellier qui ont proposé cette affichette qui explicite l’usage du vélo en période de confinement.
« Le vélo est un mode de déplacement particulièrement adapté à la situation actuelle et celle que l’on va vivre progressivement, on y a une forme de distanciation sociale qui est celle recommandée actuellement, et cela a été décrit par les épidémiologiques comme un mode parfaitement adapté au déconfinement. Pendant cette période, les gens vont avoir peur de reprendre le métro, le tramway, on le voit déjà en ce moment. »
Tel est le message de Pierre Serne, président du Club des villes et territoires cyclables et conseiller régional Ile de France (EELV) à qui la ministre Elisabeth Borne a demandé de coordonner les initiatives de collectivités qui veulent développer rapidement des pistes cyclables temporaires.
« Ce qui se pratique déjà en Europe du nord, Amérique du sud, ou à New York, c’est de prendre une partie importante d’une rue, d’une route, et de l’installer en piste cyclable temporaire avec des plots ».
Pierre Serne affirme qu’il faut anticiper le temps du déconfinement, « pour ne pas se retrouver confronté à des millions de cyclistes supplémentaires sans l’avoir prévu, mais profiter de cette période pour être prêt à le généraliser : Montpellier a commencé à le tester, Grenoble y est prêt, Paris aussi« .
« Il y a déjà, en ce moment, beaucoup de cyclistes, pas forcément habituels : là ou il y a déjà des transports en commun, ces derniers sont vides, avec beaucoup de vélos autour » explique-t-il encore.
Si des villes comme Bogota ont parfois créé en une seule nuit des centaines de kms de pistes cyclables, Pierre Serne explique qu’en temps de confinement, « l’idée n’est pas de faire ça massivement d’un coup et de faire sortir les gens ou les ouvriers municipaux pour le faire, mais par exemple de l’imaginer pour desservir les nouveaux hôpitaux, très excentrés, ce qui serait très utile pour beaucoup de soignants« .
Sur les équipements : « Il y a déjà beaucoup de vélos déjà aujourd’hui dans les foyers » affirme Pierre Serne, qui cite une initiative de la FUB : « Des vélos pour l’hosto », dans laquelle ceux qui en ont mais ne s’en servent pas, en ce moment, le prête à des soignants.
Après beaucoup de débats, voire de polémiques, sur l’usage du vélo en période de pandémie : est-ce interdit ou non ? la tendance actuelle tend à faire du vélo un outil adapté au déconfinement à l’image de ce qui se passe en Allemagne. On ne peut que s’en féliciter !
En France, les autorités limitent les sorties à 2 kilomètres du domicile maximum. En Allemagne, en revanche, l’usage de la bicyclette est recommandé par le ministre de la Santé, Jens Spahn (CDU). Der Spiegel décrit les avantages de cette activité en temps de pandémie.
Article à lire dans Courrier International !
Conformément aux instructions officielles, les déplacements doivent être réduits autant que possible et se limiter à ceux indispensables.
Néanmoins, la FUB souhaite rappeler que, y compris en termes de lutte contre le Covid-19, l’usage du vélo est la meilleure solution pour de nombreux déplacements, notamment ceux de moins de 7 kilomètres.
Ainsi, la bicyclette permet par exemple aux soignantes et aux soignants de respecter leur distanciation en leur évitant les transports en commun, tout en effectuant une activité physique minimale bénéfique autant à leur santé mentale que physique.
Afin d’éviter tout accident, et ainsi ne pas contribuer à la charge du système de santé français, la FUB appelle :
1. Les automobilistes à faire preuve de prudence et de bienveillance envers les piétons et cyclistes, et notamment en ralentissant et en respectant le mètre de distance latérale minimale à observer en cas de dépassement (1 m 50 hors agglomération), ainsi qu’en veillant aux cyclistes lors des ouvertures de portières.
2. Les cyclistes à veiller à l’état technique de leur vélo (freins, pneus, éclairage actif et passif), à s’habiller en couleurs claires ou vives si le trajet comporte des zones mal éclairées, et plus généralement à être visibles et prévisibles. Et ne pas oublier leurs certificats de déplacement pour faciliter le travail des forces de l’ordre.
3. Les professionnels du vélo à continuer à assurer l’entretien des vélos pour celles et ceux qui en ont besoin, notamment les soignantes et les soignants. (Prise de rendez-vous et échange avec le technicien tant que possible par téléphone.)
4. Les responsables des ressources humaines et les responsables opérationnels à encourager l’usage de la bicyclette, a fortiori quand ce mode de déplacement peut se substituer aux transports en commun.
Plusieurs candidats ont répondu au questionnaire de Parlons Vélo Municipales 2020.
Consulter leurs réponses ICI
Rendez-vous sur le site Parlons Vélo Municipales 2020 pour consulter les résultats du baromètre et voir les réponses des candidats à Sète et ailleurs.
A lire ce bel article sur le vélo dans la ville de Copenhague du Monde Diplomatique, il nous montre le chemin qu’il nous reste à parcourir…
Le palmarès des villes cyclables est désormais connu, vous pouvez le consulter Ici.
Voici les résultats sur les trois villes classées du Bassin de Thau car elles ont obtenu plus de 50 réponses.
Comme en 2017, les avis des 209 cyclistes sétois (soit 4,8 pour mille habitants) ayant répondu confirment qu’en 2019 le climat vélo est défavorable. Avec une note de 2,4 (la moyenne étant à 3,5). Sète n’a aucun point fort… et les principaux points faibles sont le danger de rouler à vélo (surtout pour les enfants et les personnes âgées), l’absence de continuité cyclable et l’absence de communication en faveur du vélo.
Voir la synthèse des résultats sur Sète.
Les 80 cyclistes ayant répondu à Frontignan (soit 3,6 pour mille habitants) ont jugé le climat vélo plutôt défavorable avec une note de 2,88.
Les principaux points forts de Frontignan : peu de conflits entre cyclistes et piétons et les double-sens cyclables dans les rues à sens uniques.
Les principaux points faibles : le danger de rouler à vélo ( enfants, personnes âgées) et la dangerosité des grands axes et de certains carrefours.
Voir la synthèse des résultats sur Frontignan.
Marseillan crée la surprise cette année !
D’abord par son taux de réponses au baromètre : 155 réponses valides soit 19,9 pour mille habitants, ce qui est énorme.
Ensuite car elle figure au palmarès des villes de moins de 20 000 habitants, classée 3ème après Saint-Lunaire (35) et Séné (56). Elle obtient la note de 4,19 donc au dessus de la moyenne de 3,5.
Son climat vélo est favorable.
Voir la synthèse des résultats sur Marseillan.
Plusieurs facteurs explicatifs à ces bons résultats :
Au-delà de ces bons résultats qui découlent avant tout de la bonne position de la ville en matière de cyclotourisme, il reste des points à améliorer tels que la liaison entre Marseillan et Mèze pour boucler le tour de l’étang de Thau, les liaisons cyclables vers les communes voisines (Florensac, Pomérols, Bessan…) et vers Agde à partir de Marseillan Ville.
La Gazette de la Roue libre de Thau retrace les événements et la vie de l’association de cette année 2019.
Balades, rencontres, engagements pour faire respecter le droit des cyclistes… découvrez le bilan de cette année 2019.
Le Midi Libre du 28 décembre 2019 consacre une double page à la Rue Pierre Sémard à Sète et en profite pour présenter l’atelier d’auto-réparation de la Roue Libre de Thau. Un article est également consacré à la Coop Singulière.
Article sympa ce dimanche 8 décembre 2019 dans Thau-Info.
VIVE LE VÉLO
L’Hérault a la chance de se situer sur deux itinéraires cyclables européens : la route 8 baptisée « la Méditerranée à vélo » qui relie l’Espagne à la Grèce et la route 17, baptisée « Via Rhôna » qui s’étend du Leman à la Méditerranée. Nos villes du littoral jalonnent ces voies : Marseillan, Sète, Frontignan, Vic- la- Gardiole, Villeneuve-lès-Maguelone, Palavas, etc.
L’Hérault est aussi le département français qui possède le plus grand réseau de pistes cyclables. Une place d’excellence qui sera consolidée avec le nouveau plan « Hérault Vélo » et les 30 millions d’investissement prévus par le Conseil Départemental entre 2019 et 2024.
A Montpellier, les pistes cyclables se multiplient et le succès des vélos en libre-service témoigne de l’intérêt que portent tant la municipalité que les citadins pour la petite reine.
Autour de l’étang de Thau, de nouvelles pistes se réalisent comme la superbe double voie qui va bientôt compléter la liaison entre la gare de Sète et Balaruc-les-bains.
A Frontignan, la politique du développement économique et touristique responsable permet de faire découvrir à vélo les plages, les étangs et le canal du Rhône à Sète.
Les associations locales (Vélocité à Montpellier, La Roue libre de Thau dans l’agglomération sétoise, Union Cycliste de Marseillan, etc.) sont pour beaucoup dans cette prise de conscience de l’intérêt du vélo dans notre région et de la nécessité d’un nouveau rapport à l’espace urbain. Elles sont su allier l’esprit militant à une démarche intelligente qui les a conduit à devenir des partenaires auprès des institutions publiques pour les aménagements cyclables et l’organisation d’événements destinés à promouvoir tous les usages du vélo.
Il faut les féliciter et les soutenir encore plus vigoureusement car beaucoup reste à faire, notamment en zone urbaine où les pistes cyclables sont toujours nettement insuffisantes malgré les efforts des municipalités en place.
A Montpellier et à Sète, pour se déplacer en ville, les cyclistes n’ont souvent pas d’autre choix que d’emprunter la voie publique où règne la loi du plus fort. Le partage de la route est alors une vue de l’esprit : c’est le plus gros qui gagne. La voiture toute-puissante n’a que faire du cycliste. Il faut être courageux pour risquer sa vie dans la jungle urbaine d’autant que la politesse, la courtoisie et le simple respect du code de la route sont devenues des denrées rares chez les automobilistes.
Le vélo, classique ou électrique, efficace, peu onéreux, respectueux de l’environnement doit devenir un vrai moyen de transport pour aller travailler, faire ses courses, amener les enfants à l’école ou tout simplement se promener et faire un peu d’exercice. En Allemagne, pays comparable à la France, le vélo est 3 à 4 fois plus développé que chez nous. Une ville comme Brême, comparable à Montpellier par sa taille et son grand centre-ville touristique totalement piétonnier, dispose de 600 km de voies cyclables urbaines. Les trottoirs de la plupart des rues sont aménagés avec des voies cyclistes et des voies piétonnes. Avec une part modale vélo de 30 %, Brême est devenue la « ville des vélos ». Chez nous la part modale du vélo est de 2 % !
Bien souvent quand deux cyclistes se croisent ils se sourient ou se saluent. Le vélo est vecteur de convivialité et de rapprochement entre les citoyens. Aussi rien d’étonnant à ce que le vélo soit devenu la première activité physique préférée des Français. Espérons que les candidats aux futures élections municipales de 2020 en tiennent compte dans leurs programmes de campagne.
Rhadamanthe
Depuis maintenant quatre ans, la Roue libre de Thau intervient pour promouvoir la place du vélo comme moyen de déplacement du quotidien.
Pour faire connaître et partager notre vision de la cyclabilité dans la ville de Sète, nous avons récemment réalisé trois cartes qui présentent cette vision.
La première présente l’état des lieux (cliquez) notamment des points noirs pour la circulation des vélos.
La seconde présente les projets en cours (cliquez) en matière d’aménagements cyclables.
La troisième synthétise les améliorations souhaitées (cliquez) sous la forme de propositions d’aménagements au nombre de 12.
Plus de précisions sur nos 12 propositions jugés prioritaires (cliquez) pour les déplacements à vélo dans Sète.
N’hésitez pas à nous faire part de vos propres propositions pour améliorer la circulation des vélos dans Sète, vous pouvez nous laisser votre message et vos propositions en nous contactant.
Le dernier magazine de Sète agglopôle méditerranée apporte deux bonnes nouvelles :
La réalisation en cours de la voie verte entre Balaruc les Bains et Sète ! Voir l’article sur la voie verte de l’agglopôle.
La nomination d’une chargée de mission « vélo » embauchée grâce au Plan vélo national et financé par l’ADEME voir l’article sur la chargée de mission vélo de l’agglopole.
Depuis maintenant quatre ans, la Roue libre de Thau intervient pour promouvoir la place du vélo comme moyen de déplacement du quotidien.
Pour faire connaître et partager notre vision de la cyclabilité dans la ville de Sète, nous avons récemment réalisé trois cartes qui présentent cette vision.
La première présente l’état des lieux (cliquez) notamment des points noirs pour la circulation des vélos.
La seconde présente les projets en cours (cliquez) en matière d’aménagements cyclables.
La troisième synthétise les améliorations souhaitées (cliquez) sous la forme de propositions d’aménagements au nombre de 12.
Plus de précisions sur nos 12 propositions jugés prioritaires (cliquez) pour les déplacements à vélo dans Sète.
N’hésitez pas à nous faire part de vos propres propositions pour améliorer la circulation des vélos dans Sète, vous pouvez nous laisser votre message et vos propositions en nous contactant.