Rue Danielle Casanova devant la médiathèque de Sète
Plusieurs panneaux ont été posés lors de la Vélumination du 23 décembre 2019 sur les arceaux vélo situés dans la zone piétonne et dans les rues Danielle Casanova et Gaston Escarguel.
Une manière de rappeler que la zone piétonne est « en principe » non autorisée aux véhicule à moteur thermique et qu’une signalétique serait bienvenue.
Le nombre de réponses au Baromètre des villes cyclables est de 88 à Frontignan, 235 à Sète et 235 à Marseillan, qui sont les trois villes de l’agglomération qui figurent dans les résultats.
Quelques exemples : « Problème de discontinuité des pistes cyclables – limites de vitesse en zone 30 des véhicules motorisés non respectées mettant en danger les cyclistes – nouvelles pistes cyclables sans séparateur ». « J’espère qu’il y aura bientôt une piste cyclable continue de Frontignan à Sète. » « Il faut continuer à donner une légitimité aux cyclistes sur la chaussée à travers une signalétique claire. Il faut renforcer la visibilité sur la traversée de la chaussée (Côte de Reboul) par la piste cyclable afin de renforcer la priorité des vélos sur les voitures. » « Il serait souhaitable de créer des voies cyclables pour les élèves et les collégiens afin de stimuler les déplacements doux et d’éviter une circulation dense et chaotique quotidienne Les parents pour plus de sécurité circulent avec leurs enfants sur le trottoir ! »
Quelques exemples : « La configuration spécifique de la circulation à Sète à cause des canaux complexifie la circulation en général. La mairie devrait engager un débat avec les usagers et tenter plusieurs expériences avant de valider des travaux de séparation des voies. Par ailleurs, la police verbalise rarement les incivilités des voitures et des scooters sur les deux roues non motorisés. » « Il faudrait vraiment un itinéraire sûr pour aller à la gare. » « Le sort des piétons à Sète n’est pas plus enviable que celui des cyclistes… » « La mairie de Sète est en train d’évoluer positivement par-rapport à l’utilisation de vélo en ville mais il y a tant à faire qu’il faut absolument persévérer et que cela ne soit pas qu’un effet d’annonce avant les municipales de 2020…!« « Pour moi, l’usage du vélo devrait être encouragé en parallèle avec le développement des transports en commun à Sète. Ceux-ci sont très incommodes et ne permettent pas d’avoir envie de laisser la voiture. » « Les grands axes sont complètement dépourvus d’aménagements et itinéraires pour les vélos. Même les travaux de réhabilitation des grands axes et création de rond-points ne donnent pas lieu à création d’aménagements et itinéraires pour vélos : nouveau rond-point du pont Sadi-Carnot par exemple. En fait, rien n’est fait pour les déplacements du quotidien à vélo : pas de parking vélos en gare ou aux arrêts de bus, aucune action pédagogique envers les automobilistes afin d’intégrer le vélo dans la cité.«
Quelques exemples : « Arrêtez de mélanger piétons et cyclistes, c’est source de conflit. Arrêtez de donner la priorité aux voitures quand une piste cyclable traverse la chaussée ou au niveau des sorties de parking ou des campings, c’est insupportable. » Nous attendons avec impatience le dernier tronçon de la voie cyclable permettant d’effectuer le tour du bassin de Thau en sécurité ( Marseillan -Mèze) ». ll est très dangereux de sortir de Marseillan ville a vélo pas de piste cyclable vers Agde sans passer par Marseillan plage ou vers Mèze donc déplacement très limité. »Il est dommage qu’il n’y ait pas de pistes cyclables près du collège. Pour les collégiens, ça rassurerait les parents… » Très bonne piste cyclable reliant Marseillan à Sète et très bonne initiative d’avoir mis à disposition en location des vélos électriques. »
Article sympa ce dimanche 8 décembre 2019 dans Thau-Info.
VIVE LE VÉLO
L’Hérault a la chance de se situer sur deux itinéraires cyclables européens : la route 8 baptisée « la Méditerranée à vélo » qui relie l’Espagne à la Grèce et la route 17, baptisée « Via Rhôna » qui s’étend du Leman à la Méditerranée. Nos villes du littoral jalonnent ces voies : Marseillan, Sète, Frontignan, Vic- la- Gardiole, Villeneuve-lès-Maguelone, Palavas, etc.
L’Hérault est aussi le département français qui possède le plus grand réseau de pistes cyclables. Une place d’excellence qui sera consolidée avec le nouveau plan « Hérault Vélo » et les 30 millions d’investissement prévus par le Conseil Départemental entre 2019 et 2024.
A Montpellier, les pistes cyclables se multiplient et le succès des vélos en libre-service témoigne de l’intérêt que portent tant la municipalité que les citadins pour la petite reine.
Autour de l’étang de Thau, de nouvelles pistes se réalisent comme la superbe double voie qui va bientôt compléter la liaison entre la gare de Sète et Balaruc-les-bains.
A Frontignan, la politique du développement économique et touristique responsable permet de faire découvrir à vélo les plages, les étangs et le canal du Rhône à Sète.
Les associations locales (Vélocité à Montpellier,La Roue libre de Thau dans l’agglomération sétoise, Union Cycliste de Marseillan, etc.) sont pour beaucoup dans cette prise de conscience de l’intérêt du vélo dans notre région et de la nécessité d’un nouveau rapport à l’espace urbain. Elles sont su allier l’esprit militant à une démarche intelligente qui les a conduit à devenir des partenaires auprès des institutions publiques pour les aménagements cyclables et l’organisation d’événements destinés à promouvoir tous les usages du vélo.
Il faut les féliciter et les soutenir encore plus vigoureusement car beaucoup reste à faire, notamment en zone urbaine où les pistes cyclables sont toujours nettement insuffisantes malgré les efforts des municipalités en place.
A Montpellier et à Sète, pour se déplacer en ville, les cyclistes n’ont souvent pas d’autre choix que d’emprunter la voie publique où règne la loi du plus fort. Le partage de la route est alors une vue de l’esprit : c’est le plus gros qui gagne. La voiture toute-puissante n’a que faire du cycliste. Il faut être courageux pour risquer sa vie dans la jungle urbaine d’autant que la politesse, la courtoisie et le simple respect du code de la route sont devenues des denrées rares chez les automobilistes.
Le vélo, classique ou électrique, efficace, peu onéreux, respectueux de l’environnement doit devenir un vrai moyen de transport pour aller travailler, faire ses courses, amener les enfants à l’école ou tout simplement se promener et faire un peu d’exercice. En Allemagne, pays comparable à la France, le vélo est 3 à 4 fois plus développé que chez nous. Une ville comme Brême, comparable à Montpellier par sa taille et son grand centre-ville touristique totalement piétonnier, dispose de 600 km de voies cyclables urbaines. Les trottoirs de la plupart des rues sont aménagés avec des voies cyclistes et des voies piétonnes. Avec une part modale vélo de 30 %, Brême est devenue la « ville des vélos ». Chez nous la part modale du vélo est de 2 % !
Bien souvent quand deux cyclistes se croisent ils se sourient ou se saluent. Le vélo est vecteur de convivialité et de rapprochement entre les citoyens. Aussi rien d’étonnant à ce que le vélo soit devenu la première activité physique préférée des Français. Espérons que les candidats aux futures élections municipales de 2020 en tiennent compte dans leurs programmes de campagne.
Alors que la grève des transports annoncée pour le 5 décembre risque d’entrainer encore un peu plus d’embouteillages sur les routes et dans les villes, rappelons l’intérêt d’associer le train et l’autocar avec le vélo.
Les vélotafeurs, cyclistes qui se rendent au travail à vélo, le savent bien qui embarquent quotidiennement leur bicyclette (pas toujours facilement) dans le TER !
A vélo au boulot…
La récente loi d’orientation des mobilités (LOM adoptée le 19 novembre 2019) encourage la complémentarité vélo / train et le développement du stationnement sécurisé et massifié en gare, ainsi que des conditions homogénéisées d’embarquement des vélos dans les trains et les autocars.
Le règlement européen des droits des voyageurs ferroviaires adopté en 2007 et modifié par le parlement le 15 novembre 2018 à une large majorité indique que : « Tous les trains de voyageurs neufs ou remis à neuf devront comporter un emplacement bien indiqué pour le transport des bicyclettes non démontées avec un minimum de huit emplacements »
Par ailleurs, la loi d’orientation des mobilités confirme le rôle de la Région comme« chef de file » des mobilités. Suite aux états généraux du rail et de l’intermodalité (EGRIM) lancés par la région Occitanie en 2017, des comités départementaux ont vu le jour.
Lors du dernier comité de l’Hérault, le conseiller régional animant la réunion a laissé entendre que la Région ne souhaitait pas faciliter l’embarquement des vélos dans les trains.
Saluons l’expérimentation lancée cet été par le département de l’Hérault d’embarquement des vélos dans les cars reliant Bédarieux à Saint Pons de Thomières (longeant la voie verte Passa Païs) durant cet été. Une belle démonstration que la solution car + vélo est adaptée à nos territoires ruraux ou urbains !
Depuis maintenant quatre ans, la Roue libre de Thau intervient pour promouvoir la place du vélo comme moyen de déplacement du quotidien.
Pour faire connaître et partager notre vision de la cyclabilité dans la ville de Sète, nous avons récemment réalisé trois cartes qui présentent cette vision.
N’hésitez pas à nous faire part de vos propres propositions pour améliorer la circulation des vélos dans Sète, vous pouvez nous laisser votre message et vos propositions en nous contactant.
Nous étions une quarantaine de cyclistes samedi 5 octobre après-midi pour découvrir les double-sens cyclables des quartiers Victor Hugo et Quatre Ponts.
Ambiance chaleureuse et balade en musique ! Démonstration est faite que cet aménagement facilite grandement la circulation des vélos même dans les rues étroites.
La Roue libre de Thau demande que le PDU soit modifié en :
1. Révisant à la hausse les parts modales prévues pour les modes actifs, en particulier en faveur du vélo en proposant de multiplier par 10 la part du vélo dans les déplacements, soit passer des 2 % actuels à 20 % en 2030. Cet objectif n’est en aucune manière irréaliste sachant que plusieurs villes françaises ont actuellement (2015) des parts modales vélo qui s’en rapprochent comme Strasbourg (16 %), Grenoble (15,2 %) ou Bordeaux (11,8 %) (source INSEE RGP 2015). Dans ces villes, la part modale de la voiture se situe sous la barre des 50 %.
2. Fixant un objectif decoeurs de ville sans voiture, en suivant l’exemple de la capitale de la Slovénie, Ljubljana, consacrée capitale verte européenne en 2016 par l’Union européenne, qui a supprimé toute circulation automobile dans son centre ville depuis 2008.
3. Supprimant des places de stationnement pour les voitures, notamment en abandonnant les projets des trois parkings enterrés dans le centre-ville de Sète (mesure 34).
4. Ré-affectant les financements du PDU en faveur de la réalisation d’aménagements cyclables dans la perspective de l’objectif des 20 % de part modale vélo en doublant les engagements financiers prévus à l’objectif 1 (passer de 45,5 à 91 M) en diminuant d’autant ceux de l’objectif 3 (actions 9, 10) qui passeront de 116,15 à 70,65 M€.
Association pour le développement du vélo autour du bassin de Thau