Alors que la grève des transports annoncée pour le 5 décembre risque d’entrainer encore un peu plus d’embouteillages sur les routes et dans les villes, rappelons l’intérêt d’associer le train et l’autocar avec le vélo.
Les vélotafeurs, cyclistes qui se rendent au travail à vélo, le savent bien qui embarquent quotidiennement leur bicyclette (pas toujours facilement) dans le TER !
La récente loi d’orientation des mobilités (LOM adoptée le 19 novembre 2019) encourage la complémentarité vélo / train et le développement du stationnement sécurisé et massifié en gare, ainsi que des conditions homogénéisées d’embarquement des vélos dans les trains et les autocars.
Le règlement européen des droits des voyageurs ferroviaires adopté en 2007 et modifié par le parlement le 15 novembre 2018 à une large majorité indique que : « Tous les trains de voyageurs neufs ou remis à neuf devront comporter un emplacement bien indiqué pour le transport des bicyclettes non démontées avec un minimum de huit emplacements »
Par ailleurs, la loi d’orientation des mobilités confirme le rôle de la Région comme « chef de file » des mobilités. Suite aux états généraux du rail et de l’intermodalité (EGRIM) lancés par la région Occitanie en 2017, des comités départementaux ont vu le jour.
Lors du dernier comité de l’Hérault, le conseiller régional animant la réunion a laissé entendre que la Région ne souhaitait pas faciliter l’embarquement des vélos dans les trains.
La Roue libre de Thau a adressé un courrier à la présidente Carole Delga pour lui indiquer son désaccord.
Saluons l’expérimentation lancée cet été par le département de l’Hérault d’embarquement des vélos dans les cars reliant Bédarieux à Saint Pons de Thomières (longeant la voie verte Passa Païs) durant cet été. Une belle démonstration que la solution car + vélo est adaptée à nos territoires ruraux ou urbains !