Pourquoi les commerçants se trompent quand ils demandent des parkings

Très intéressante étude du CEREMA sur mobilité et commerces qui démontre notamment que les commerçants se trompent de combat. Ils se plaignent fréquemment des mesures qui visent à réduire la place de la voiture et réclament à l’inverse plus de places de stationnement et de facilité de circulation pour les voitures.

Plusieurs études ont montré qu’ils se trompent sur la façon dont leurs clients arrivent jusqu’à leur commerce. Généralement, ils surestiment fortement l’utilisation de la voiture pour faire ses achats. Sans doute, les  les discussions qu’ils peuvent avoir avec leurs clients influencent cette perception. Le client qui est venu en voiture et a eu du mal à se garer va le faire savoir haut et fort, alors que celui qui est venu à pied ne va pas évoquer le fait que les trottoirs sont trop étroits ou qu’il y a trop de voitures. Par ailleurs, les chiffres de l’INSEE montrent que parmi toutes les catégories socioprofessionnelles, les « artisans, commerçants » sont ceux qui se déplacent le moins fréquemment en utilisant un moyen de transport alternatif à la voiture. Seuls 13% d’entre eux se déplacent vers leur lieu de travail à pied, en transports collectifs, à vélo ou 2 roues motorisés contre 34% des cadres. Ainsi, une deuxième  explication serait qu’ils pourraient avoir tendance à projeter leur cas personnel et à surestimer l’utilisation de la voiture.

Lire la synthèse sur le site du  Collectif Cycliste 37.