Vélocité Grand Montpellier à 20 ans ! conférence de Frédéric Héran le vendredi 21 septembre

 A l’occasion de ses 20 ans, l’association Vélocité Grand Montpellier, organise une  Conférence-débat sur le thème : 

“Le retour du vélo à Montpellier”

Vendredi 21 septembre 2018 à 19 h Espace Jacques 1er d’Aragon
117 avenue des États généraux
Quartier Richter – Montpellier

Les indices d’un essor de la pratique du vélo se multiplient à Montpellier, au moins dans le centre.  Venez en débattre avec tous ceux qui observent chaque jour ce phénomène et en particulier :

–  Luc Nourigat, président de Vélocité Grand Montpellier, l’association de cyclistes urbains
Chiara Schaller, coordinatrice au Vieux Biclou, l’atelier d’auto-réparation des vélos
Jérôme Cassagnes, chargé d’études – mobilités actives au CEREMA Méditerranée

Et la présence exceptionnelle de Frédéric Héran, économiste des transports et urbaniste,
auteur du livre à succès « Le Retour de la bicyclette. Une histoire des déplacements urbains en Europe, de 1817 à 2050 » (Éditions La Découverte, Poche, 2015
qui animera la conférence et mettra en perspective historique ce que nous vivons à Montpellier.

Ne manquez pas cet événement ! Réservez votre soirée ! Parlez en à vos amis et connaissances ! Faites circuler !

Un pot clôturera la soirée.

 

 

Le Midi libre relaie le baromètre des villes cyclables

Midi-Libre du 3 août 2018

La belle cote du deux-roues : une réalité trompeuse ? 

Vélo Malgré les labels décernés, les cyclistes s’estiment laissés sur le bord de la route

Alors que l’Office de tourisme (OT) de Sète vient de recevoir un label honorifique Accueil Vélo, le diagnostic 2018 du Baromètre des villes cyclables locales, réalisé par le site Parlons Vélo, fait, quant à lui, part d’une situation relativement critique pour le deux-roues en Île singulière. Un paradoxe qui mérite réflexion.

Un potentiel certain… 

Le secteur du vélo, en plein essor actuellement, fait le bonheur des touristes en recherche de sport et d’évasion. Face à ce constat, l’OT s’est rapidement adapté à la situation. Et le travail paie puisque son nouveau label, remis par la Région, atteste de la qualité de son accueil et des services relayés auprès des cyclistes. « Les touristes cyclistes sont de plus en plus nombreux, on se fait le relais des informations. C’est une vraie expertise, pour les conseillers. Il faut les diriger vers les services les plus adaptés à leur demande », explique Marie De La Forest, adjointe au maire déléguée du tourisme. Ainsi, pour pédaler tout en contemplant la beauté du paysage sétois et méditerranéen, plusieurs parcours s’offrent aux sportifs. En ville, le déplacement à vélo se fait en longeant les côtes, en périphérie du centre, par le Nord le long de l’étang de Thau ou par le Sud le long de la Corniche. Avec, dans les deux cas, une vue imprenable sur le littoral sétois. En bordure de plage, la fameuse Voie verte du lido permet de joindre Marseillan-plage depuis le Port des Quilles sur douze kilomètres de piste. Pour ce qui est de la location de vélos, ce n’est pas non plus un problème, car la ville regorge de prestataires expérimentés, comme Bike Med, qui a également reçu un label Accueil Vélo en 2018.

… mais mal exploité 

Cependant, malgré cet atout cyclable, les statistiques nationales démontrent, en réalité, une situation jugée défavorable pour les vélos dans l’ensemble de la région Occitanie… Et, malheureusement, celle que l’on surnomme la Venise Languedocienne porte tout autant le bonnet d’âne !

L’étude, menée sur la base de 270 témoignages de particuliers volontaires en avril dernier, recense un sentiment global de frustration de la part des Sétois, qui concèdent un “potentiel vélo” certain mais dénoncent un manque de prise en charge par les politiques publiques de la ville. Les questions, ouvertes, ont laissé libre court aux remarques et observations des locaux. Principalement, les participants déplorent un cœur de ville quasiment inaccessible en deux-roues, des axes routiers hostiles (avenue Maréchal-Juin par exemple) et une absence éminente d’aménagement (voies en double sens, aucune signalétique, modicité du nombre de places de parking…). Parmi les nombreuses remarques figurant dans le rapport, un témoin s’indigne : « Le passage sous le théâtre de la mer est une aberration !» Un autre fait référence à la dangerosité du lieu:« Il n’y a pas assez de places pour les piétons et les vélos et il y a un virage sans aucune visibilité ! Je choisis de rouler sur la route à ce niveau-là, afin d’éviter de croiser ou de doubler au même endroit des piétons et d’autres vélos. »

Malgré tout, quelques commentaires font référence aux timides efforts récemment menés pour améliorer les conditions de circulation des cyclistes et encouragent la ville à poursuivre dans cette voie.

A l’heure où l’humanité vit désormais à crédit -les ressources annuelles renouvelées sont déjà épuisées il serait judicieux de dépoussiérer les vélos du garage. Mais encore faudrait-t-il pouvoir pédaler en toute sécurité.

CAMILLE THOMASO

Plus de parkings… plus de voitures

La Ville de Sète annonce la création d’un parking souterrain de 300 places sur la place Stalingrad (face au Théâtre Molière). L’objectif est de “développer l’offre de stationnement et ainsi de rendre la ville plus fluide pour les Sétois” et “d’améliorer le quotidien des Sétois“. (Sète.fr n°157 de juillet-août 2018).

Ce choix du “tout parking”  montre que les élus ont une vision de la ville datant du siècle dernier…  et n’ont manifestement  pas compris les enjeux de la mobilité urbaine et de la vie en ville.

Améliorer le quotidien des habitants et rendre les déplacements plus fluides passe avant tout par la réduction de la place des véhicules motorisés et par le développement des modes actifs, marche et vélo.

Comme le souligne avec justesse Thau Info : ” un peu partout, la tendance est à la réduction de la place de la voiture pour favoriser la marche à pied, le vélo ou les transports en commun.  Pour l’architecte danois Jan Gehl, très écouté des urbanistes, le modèle en terme d’aménagement est Venise, la ville avec ses canaux, ses petits ponts, ses places et ses innombrables ruelles où le piéton est roi.  Pour Jan Gehl, la ville doit être conçue pour encourager le vélo et plus encore la marche, le mode de déplacement naturel de l’homme. Copenhague, sa ville natale, fut ainsi la première ville d’Europe à réduire la circulation automobile et le nombre des places de stationnement en centre-ville. En 40 ans, malgré un climat rigoureux, le vélo s’est imposé comme moyen de transport et la superficie allouée aux piétons a été multipliée par 7. Résultat : 84 % des habitants n’utilisent plus la voiture pour se rendre au travail et l’activité économique du centre-ville s’est accrue avec l’augmentation de la fréquentation piétonnière.”Allant à l’encontre de ces évidences, la Ville de Sète se félicite de dépenser massivement dans la rénovation des parkings des  Halles et du Canal et persiste en visant à développer à tout prix l’offre de stationnement en centre-ville.

A quand un plan pour le développement des modes actifs à Sète : plan marche (rénovation et agrandissement des trottoirs, signalétique piétonne…) et aménagements pour les vélos (bandes cyclables, sas vélo, double-sens-cyclables, parkings à vélos collectifs et sécurisés…) ?

Le tourisme à vélo, un atout pour notre territoire

Une étude portant sur la fréquentation et les retombées économiques de la Méditerranée à vélo démontre le poids touristique et économique de cette euro-vélo route qui traverse notre territoire (tout comme la ViaRhôna et le Canal des Deux Mers).

La Méditerranée à vélo est la partie française de l’Euro-Vélo 8 qui relie la Grèce à l’Espagne.

L’étude porte sur l’année 2017 et repose sur un large dispositif de comptage et une méthodologie solide (17 000 passages observés soit quelque 14 000 cyclistes entre avril et novembre 2017)

Cliquez ici pour consulter l’étude.

Les résultats font apparaître une fréquentation importante de cyclistes sur l’euro-vélo 8 : 1,1 millions de journées vélo et 44 millions de km parcourus par an.

L’attrait du secteur littoral

Sur le seul secteur littoral entre le Grau-du-Roi et Sète, mais également au Barcarès, la fréquentation varie entre 160 et 220 000 passages par an. Cette fréquentation est majoritairement touristique.

Sur cette section de l’EV8 la progression de la fréquentation a été de 9 % entre 2014 et 2017.

Un poids considérable du tourisme à vélo sur le littoral languedocien de l’EV8 

L’enquête montre une pratique touristique en séjour considérable dans les secteurs littoraux avec un impact économique particulièrement élevé. Le poids du vélo dans le choix du séjour et la qualité des aménagements s’avèrent importants, même pour les clientèles loisirs. 

Sur l’EV8, la fréquentation touristique en séjour est très élevée avec des fréquentations touristiques de 40 à 60 000 passages de touristes par an sur tout le littoral Languedocien à Barcarès, Portiragnes, Sète, Mauguio, le Grau du Roi, partout ou des aménagements de qualité ont été réalisés.

Même auprès de la clientèle touristique en séjour, le poids du vélo dans le choix de la destination est très important : sur l’EV8, 80 % des touristes sportifs déclarent que le vélo est un élément très ou assez important dans le choix du séjour, mais encore 62 % des cyclistes loisirs et même 53 % des cyclistes utilitaires. Au global, plus de 66 % considèrent le vélo comme un élément très (32%) ou assez (34%) important dans le choix du séjour et de la destination.

65 % des touristes pratiquent le vélo tous les jours et 30 % plusieurs fois dans le séjour, ce qui renforce l’importance déjà notée du vélo pendant le séjour.

La moyenne de dépense des touristes à vélo (62 €/jour) est plus élevée que la moyenne des autres touristes avec une forte variation selon le mode d’hébergement de 46 €/j en non marchand à 61 € en camping et jusqu’à 136 € en hôtel.

Les aménagements réalisés fonctionnent bien, voire très bien, la demande répond à l’offre, ils manquent à présent surtout de continuités dans certains secteurs.

Les enquêtes successives qui ont été réalisées sur les grands itinéraires ont permis de mettre au point un modèle de prévision de fréquentation. Certaines sections de la Méditerranée à Vélo dépassent très largement ce potentiel théorique de par la qualité de réalisation, la facilité d’accès depuis les pôles de population, la qualité des services. 

Ainsi, l’aménagement réalisé le long du canal de Rhône à Sète capte bien la fréquentation touristique, notamment dans sa section le Grau / Aigues Mortes qui capte plus de 5 fois son potentiel théorique.

Un impact économique très important de la Méditerranée à vélo

Les 1.1 millions de journées de vélo sur la Méditerranée à vélo ont généré :

  • 94 M€ de dépenses pendant le séjour des cyclistes 
  • 48 M€ de dépenses les seuls jours de pratique du vélo 
  • 31 M€ de dépenses sur les seuls jours de pratique et sur l’EV8
  • 29.8 M€ des touristes itinérants ou non
  • 20.5 M€ d’impact direct
  • 156 M€ d’impact de santé publique 
  • 40 M€ de dépenses en achat et maintenance de vélo et accessoires

Si l’enquête montre de nombreux points positifs, elle identifie aussi un certain nombre de fortes marges de progression :

Des continuités à terminer d’urgence sur le littoral tant le potentiel est important

Le volume considérable de pratique du vélo par les touristes en séjour observé, les taux très élevés de captation du potentiel, le poids important du vélo dans le choix de la destination et les densités très élevées d’hébergement touristique montrent que le potentiel de progression est encore considérable sur tout le littoral Méditerranéen à condition d’assurer les continuités sur les sections non terminées. En effet, contrairement à la ViaRhôna, le niveau d’insatisfaction sur les conditions de pratique du vélo est en effet élevé avec 42 % d’insatisfaction sur la sécurité, la cohabitation entre les usagers, l’entretien. 

Assurer les continuités pour favoriser la pratique itinérante 

Le rapport observe que la pratique itinérante reste encore marginale. Le manque de continuités et de promotion de l’itinéraire explique cette faible fréquentation sauf dans la section commune avec la ViaRhôna et celle avec le Canal des Deux Mers. Au regard de la bonne fréquentation observée sur la ViaRhôna, le potentiel de la Méditerranée à Vélo est sans doute aussi important pour peu que les continuités puissent être réalisées.

Des services à améliorer

Parmi les principales insatisfactions figurent 

  • le manque de réparateurs de vélo (67 % d’insatisfaction) 
  • la couverture WiFi (62 % d’insatisfaction)
  • le manque de toilette et de points d’eau (54 %)
  • le stationnement des vélos (54 %)
  • la signalétique touristique (44 %)

 

Que pensent les cyclistes sétois des déplacements à vélo dans Sète ?

Le baromètre des villes cyclables comportait deux questions ouvertes portant sur les points noirs à vélo et sur la cyclabilité de la ville.

A Sète, ce sont 270 personnes qui ont répondu à ces deux questions.

Leur avis est particulièrement intéressant car il décrit au quotidien la situation faite au vélo dans les rues de la ville de Sète.

Les points noirs : sans surprise c’est le centre-ville qui recueille l’écrasante majorité des avis négatifs considérant qu’y faire du vélo est souvent dangereux. Beaucoup signalent le passage sous le Théâtre de la Mer qui mélange piéton et cyclistes comme inadapté et dangereux. 

D’une manière générale, les grands axes, particulièrement Bd de Verdun et Camille Blanc, mais également l’avenue du Maréchal Juin sont jugés hostiles aux vélos.

Entrer et sortir de Sète à vélo constitue un problème, sont cités la route de Montpellier, la difficulté pour rejoindre Frontignan, l’entrée Est de Sète, mais c’est surtout l’accès à Balaruc qui focalise les reproches.

Les répondants évoquent également l’absence d’aménagement favorable aux vélos : absence de double-sens cyclable, absence de signalétique, modicité des parkings vélo, etc. 

Voir une synthèse des points noirs.

Sur la seconde question ouverte, les répondants estime qu’il reste encore beaucoup à faire pour améliorer le climat vélo dans la ville. Ils observent que Sète est une ville faite pour le vélo, toutefois ils regrettent que la cyclabilité y soit si médiocre.  Ils constatent que le vélo loisir est relativement bien traité, mais le vélo déplacement reste inexistant. Enfin, ils expriment de nombreuses attentes envers les pouvoirs publics et font des propositions pur améliorer la vie des cyclistes sétois. 

Voir les commentaires sur le vélo dans Sète

Des avis et constats qui rejoignent souvent ceux de la Roue libre de Thau et qui devraient donner des arguments à celles et ceux qui souhaitent le développement des modes actifs en ville !

La ville de Sète a peur des double-sens cyclables !

En décembre 2017, la Roue libre de Thau a adressé un courrier à la Ville de Sète demandant l’application de la Loi LAURE qui prévoit des aménagements cyclables lors des travaux de rénovation de voirie.

En février 2018, nous avons formulé un recours gracieux à la Ville de Sète pour demander l’application du code de la route qui prévoit le double-sens cyclable dans les rues et les zones limitées à 30 km/h.

Nous venons de recevoir la réponse de la Ville à ces deux courriers : circulez, il n’y a rien à voir ! tel pourrait être le sens de cette réponse que vous pouvez lire ICI 

Nous y apprenons que la mortalité à vélo aurait augmenté de 22 % en 7 ans !  et qu’il conviendrait d’attendre la finalisation du Plan de déplacement urbain…  alors même que les ateliers du même PDU ont mis en évidence la nécessité d’améliorer la cyclabilité du territoire notamment par la mise en place des récentes évolutions du code de la route favorables aux cyclistes (double-sens cyclable, cédez le passage cycliste au feu, sas cyclistes, possibilité de s’écarter des voitures en stationnement pour les cyclistes, autorisation de chevauchement  des lignes blanches par les automobilistes  pour doubler un cycliste…)

Alors que les beaux jours reviennent et que les vélos sortent des garages… constatons que la vie des cyclistes urbains reste difficile particulièrement dans le centre-ville de Sète !

Les résultats du baromètre des villes cyclables sur le bassin de Thau

Sur les 14 communes du bassin de Thau (Sète Agglopôle Méditerranée), quatre ont eu un taux de réponse suffisant pour figurer au baromètre des villes cyclables :

  • Sète et Frontignan dans la catégorie des villes de 20 000 à 50 000 habitants
  • Mèze et Marseillan dans celles des moins de 20 000 habitants.

553 personnes ont répondu au questionnaire du baromètre : 270 à Sète, 127 à Frontignan, 83 à Marseillan et 73 à Mèze.

Les répondants sont majoritairement des cyclistes du quotidien utilisant leur vélo tous les jours ou de 1 à 3 fois par semaine pour des motifs de balades ou de sport, mais également utilitaires (travail, accompagnement, achats, visites, …)

Les répondants sont plus jeunes à Frontignan qu’à Sète, Mèze ou Marseillan, villes où les plus de 55 ans sont majoritaires.

Leur avis est représentatif des habitants du bassin de Thau qui utilisent leur bicyclette comme moyen de déplacement au quotidien. Sans surprise, leur ressenti rejoint les constats faits par la Roue libre de Thau, il exprime une « expertise d’usage » précieuse dont les décideurs peuvent se saisir pour améliorer les modes actifs.

Les principaux points forts ressentis par les cyclistes :

  • la facilité à trouver un magasin de réparation (Frontignan)
  • l’entretien des pistes cyclables (Frontignan et Mèze)
  • se déplacer à vélo en ville est agréable (Marseillan)
  • le confort des itinéraires cyclables (Mèze)
  • la rareté des conflits entre cyclistes et piétons (Mèze, Marseillan)
  • la possibilité de circuler en sécurité dans les rues résidentielles (Mèze, Marseillan)
  • les efforts de la ville en faveur du vélo (Marseillan)

A noter qu’aucun point fort (calculé par l’écart positif à la moyenne des villes de même taille) ne ressort pour la ville de Sète.

Les principaux points faibles ressentis par les cyclistes :

L’absence de sécurité de la circulation à vélo

  • le danger de la circulation à vélo pour les enfants et les personnes âgées (Sète, Frontignan)
  • l’absence de sécurité sur les grands axes (Sète, Frontignan)
  • la difficulté à traverser les carrefours et les ronds points (Frontignan, Sète)
  • le volume et la vitesse du trafic motorisé (Frontignan)
  • le sentiment général d’absence de sécurité à vélo (Frontignan)

L’absence de continuité des aménagements

  • l’absence de double-sens cyclables dans les rues à sens unique (Sète, Mèze et Marseillan à l’exception de Frontignan qui a mis en place des double-sens cyclables)
  • l’absence de continuité des itinéraires cyclables (Sète)
  • l’absence de solution alternative sûre pour les vélos en cas de travaux (Sète)

Les difficultés rencontrées par les cyclistes

  • difficulté de stationnement en gare (Frontignan, Mèze, Marseillan)
  • la fréquence des vols de vélos (Mèze)
  • l’absence de possibilité de location de vélo (Frontignan)
  • l’absence de magasin ou atelier de réparation (Marseillan)

Les questions sur le rôle de la ville en faveur du vélo est surtout pointées pour la Ville de Sète où les répondants notent :

  • l’absence d’écoute de la mairie vis-à-vis des besoins des usagers du vélo (Sète)
  • la faiblesse de la communication en faveur des déplacements à vélo (Sète)

Les attentes des cyclistes :

Sans surprise, les usagers du vélo demandent avant tout :

  • un réseau cyclable complet et sans coupure (88 % pour Sète et Frontignan ; 81 % pour Marseillan et Mèze)
  • Des itinéraires directs et rapides (plus de 50 %)
  • des stationnements sécurisés et adaptés pour les vélos (30 à 40 %)
  • la demande de limitation du trafic motorisé en ville est surtout forte (34 %) à Sète tout comme la demande de modérer la vitesse des véhicules motorisés en ville (25 %)
  • la demande d’entretien des pistes cyclables est surtout forte à Mèze (36 % contre 27 % dans les autres villes)
  • faciliter le transport des vélos dans les transports en commun (15 % à Frontignan, 14 % Marseillan, 11 % Sète et 4 % Mèze qui n’a pas de gare)
  • plus de communication autour du vélo (33 % Mèze, 22 % Sète, 18 % Frontignan et 14 % Marseillan)
  • plus de vélo en libre service recueille 10 % des demandes

Les résultats détaillés par ville :

Ville de Sète

Ville de Frontignan

Ville de Marseillan

Ville de Mèze

La comparaison de la Ville de Sète avec une ville de taille et de caractéristiques comparables comme l’est la ville d’Albi est instructive : voir la comparaison Albi – Sète

Un grand merci à toutes celles et à tous ceux qui ont répondu au baromètre ; leur expression confirme que la situation est contrastée entre les communes de l’agglomération en raison de leur différence de taille mais également des politiques en faveur des modes actifs mises en oeuvre par les équipes municipales.

Le prochain baromètre aura lieu en 2019 (en septembre – octobre) et permettra de vérifier si des avancées ont été réalisées.

Des bonnes nouvelles…

Une station de gonflage des vélos est installée à Balaruc à la hauteur du centre commercial. Une initiative utile et pratique pour les cyclistes qui veulent rouler bien gonflés ! (cliquez sur la photo pour l’agrandir)

Lors des ateliers de concertation pour la définition du Plan de déplacement urbain (PDU) de l’agglomération (les 13 et 14 mars) l’annonce de la réalisation d’une voie verte sur la RD 2 (qui relie Sète à Balaruc) sur l’emplacement de l’ancienne voie ferrée à été confirmée : début des travaux prévu en 2019. De même, la mise en place d’un Transport en Commun en Site Propre (TCSP) partiel est prévue sur cette même voie qui a vocation à devenir un “boulevard urbain”…

Le cédez le passage cycliste au feu

Les responsable de la voirie ont la possibilité d’autoriser les cyclistes arrivant à un feu rouge à franchir celui-ci après avoir cédé le passage aux piétons et aux véhicules ayant le vert. Depuis 2015, il n’y a plus de limite à la nature ou au nombre de mouvements  autorisés, alors qu’ils étaient auparavant limités au tout droit en carrefour en T et au tourne-à-droite.

Regardez ce film réalisé par le CEREMA pour mieux saisir ce qui est en jeu.

Tenez-vous informés des évolutions du code de la route – et de la rue – en consultant le site d’une voirie pour tous.

Une assemblée générale 2018 fructueuse

Vingt-trois participants pour la quatrième assemblée générale  de la Roue libre de Thau ce samedi 3 février à la maison de la vie associative de Sète. Voir le compte-rendu de l’assemblée générale.

Une occasion de revenir sur l’année 2017 riche en événements et avancées : la Convergence Vic à vélo suivie d’aménagements provisoires pour sécuriser le passage entre Mireval et Vic-la-Gardiole, la zone 30 dans le coeur de ville de Sète, la pose d’arceaux vélos, etc.

Pour l’année 2018, la Roue libre de Thau entend poursuivre ses activités du premier week-end de chaque mois avec :

  • le premier samedi du mois une vélorution festive dans les rues de Sète (de 11h à 12 h) avec désormais un parcours identique (voir la carte) et une animation sonore ;
  • suivie d’un atelier d’auto-réparation de vélos (de 12 h à 13 h) désormais bien équipé en outils. Notez-le afin d’amener vos vélos à réparer ou à entretenir (place Aristide Briand au kiosque).
  • Toujours le premier samedi du mois, la réunion mensuelle de 15 h à 17 h est ouverte à l’ensemble des adhérents et sympathisants (à la maison de la vie associative de Sète 11 rue du Moulin à Vent).
  • Le lendemain, premier dimanche du mois, la balade mensuelle nous permet de découvrir des nouveaux  espaces et d’aller la  rencontre d’autres associations du territoire.

Le développement de l’association au-delà des villes de Sète et de Frontignan d’où viennent la plupart des adhérents actuels constitue un enjeu de l’année 2018.  La création de groupes locaux de la Roue libre de Thau dans les autres villes de l’agglomération ( les deux Balaruc,  Bouzigues, Gigan, Loupian, Marseillan, Montbazin, Mèze, Mireval, Poussan, Villeveyrac,  Vic) permettrait à l’association d’avoir une meilleure représentativité et plus de poids vis-à-vis de l’agglomération (Sète Agglopôle Méditerranée).

Le mode de gouvernance collégiale de l’association a été confirmé lors de l’AG qui a décidé que les animateurs référents des activités de la Roue libre de Thau animeraient l’association.

Les principales activités sont :

  • les aménagements cyclables,
  • l’animation de l’atelier d’auto-réparation
  • les vélorutions,
  • l’organisation des balades
  • la gestion de la trésorerie et des adhésions,
  • le suivi des outils informatiques
  • le secrétariat et la communication
  • le développement sur les autres communes du bassin de Thau

Pour chacune de ces activités, un ou plusieurs animateurs référents se sont proposés. Ils sont chargés d’animer et de coordonner les bénévoles qui s’investissent dans ces activités.

N’oubliez pas de renouveler votre adhésion pour l’année 2018.

Le montant de l’adhésion de base reste de 5 euros.

  • vous pouvez adhérer en ligne ICI
  • vous pouvez également adhérer en remettant un chèque ou des espèces à l’occasion de nos vélorutions,  atelier d’auto-réparation ou balades.
  • vous pouvez également adhérer en adressant un chèque (uniquement) à La Roue libre de Thau, chez Véronique BOURRAT, 29  rue Honoré Euzet  – 34200 Sète accompagné de votre bulletin d’adhésion

Association pour le développement du vélo autour du bassin de Thau