Zone 30 et double sens cyclable

En ce mois de décembre, les chaussées de la ville de Sète fleurissent de marquages 30 km/h ou Zone 30. Un belle occasion de rappeler que le double sens cyclable est depuis janvier 2016 la règle dans les rues à sens unique limitées à 30 km/h (qu’elles soient en zone 30 ou non).

A lire l’article sur ce sujet de la revue de la FUB (Vélocité n°143 de novembre-décembre 2017). Cliquez sur l’article pour l’agrandir.

Loi LAURE et rénovation des voiries à Sète

La Ville de Sète a décidé de consacrer plus de 10 millions d’euros du budget de la ville aux travaux et aménagements sur la période 2017 – 2018. Le programme de rénovation des voiries qui concerne une quinzaine de rues (dont la rue Gabriel Péri qui vient d’être achevée) représente un montant de 2,5 millions d’euros.

Depuis 1998, la Loi sur l’Air et l’Utilisation Rationnelle de l’Énergie (dite loi LAURE) stipule qu’à l’occasion de toute rénovation de voirie des itinéraires cyclables pourvus d’aménagements spécifiques doivent être réalisés.

La Roue libre de Thau s’adresse au Maire de Sète afin que cette loi désormais intégrée dans le code de l’environnement soit appliquée pour les travaux de rénovation en cours.

Lire la lettre adressée au Maire

Merci de votre participation

Grâce à vous le baromètre des villes cyclables est un succès !

Avec plus de 113 000 réponses, le Baromètre des villes cyclables est la plus grande enquête jamais menée en France auprès des usagers du vélo et la deuxième d’Europe. Cette enquête sur le vélo constitue la plus large contribution citoyenne aux Assises de la mobilité. Les résultats montrent que les Françaises et les Français attendent du gouvernement une politique pro-vélo ambitieuse pour accélérer la transition des mobilités.

Lire le communiqué de presse de la FUB.

Merci à toutes celles et tous ceux qui ont participé à l’enquête et aux nombreux relais qui l’ont largement diffusée.

Les résultats du baromètre des villes cyclables sur le bassin de Thau

Sur le bassin de Thau, plusieurs villes ont atteint leurs objectifs de réponses à l’enquête nationale de la Fédération des usagers de la bicyclette (FUB). Rappelons que l’objectif visé était de 5 réponses pour 1000 habitants. Les villes suivantes ont atteint ou dépassé l’objectif :

  • Marseillan : 166 % avec 83 réponses (10,7 pour mille habitants)
  • Mèze : 130 % avec 73 réponses (6,5 pour mille habitants)
  • Sète : 123 % avec 272 réponses (6,2 pour mille habitants )
  • Frontignan : 111 % avec 127 réponses (5,5 pour mille habitants)

En revanche, d’autres n’ont pas atteint le seuil minimal de 50 réponses  pour figurer au classement national (les résultats seront annoncés par la FUB le 16 mars 2018)

  • Balaruc-les-Bains : 48 % avec 24 réponses (3,5 pour mille habitants)
  • Poussan : 44 % avec 22 réponses (3,6 pour mille habitants)
  • Gigean : 34 % avec 17 réponses (2,7 pour mille habitants)

Cela signifie qu’il existe encore d’importantes marges de progression pour le développement de la Roue libre de Thau sur l’ensemble du bassin de Thau !

Aménagements cyclables entre Vic et Mireval

Une réponse rapide du Département

La mobilisation pour la Convergence à Vic à vélo le 1er octobre dernier n’est pas restée sans lendemain ! Dès le 2 octobre en effet, le Département de l’Hérault publiait un communiqué de presse pour annoncer le traitement des discontinuités cyclables entre Vic-la-Gardiole et Villeneuve-lès-Maguelone.

Une rencontre en mairie de Frontignan

La Roue Libre de Thau a ensuite été contactée par le cabinet de Pierre Bouldoire, maire de Frontignan et premier vice-président du Conseil départemental de l’Hérault. Une rencontre des représentants de notre association et de Vélocité Montpellier s’est tenue le 19 octobre en mairie de Frontignan avec :

  • Pierre Bouldoire
  • Yves Jaumin, directeur de cabinet
  • Éric Meulin, responsable des aménagements cyclables au Conseil départemental
  • Frédéric Jauch, responsable de l’Agence technique départementale
  • Sylvain Menras, chargé d’opération (EuroVélo 8)

Sécurisation de la traversée de la RD114

Le franchissement de la route départementale 114 entre Vic-la-Gardiole et Mireval constitue le principal point noir, aussi bien pour la continuité des itinéraires cyclables longue distance que pour l’accessibilité de l’arrêt SNCF depuis Vic.

Deux solutions définitives sont depuis longtemps à l’étude pour sécuriser le carrefour 114/116.  Elles devraient être finalisées d’ici la fin de l’année 2018 avec la SNCF, en fonction du choix d’un passage sous ou sur le pont.

En attendant, un aménagement provisoire est en cours de réalisation : signalisation horizontale et verticale, bandes rugueuses, limitation de la vitesse à 70 km/h. Ces aménagements sont destinés à informer les automobilistes “qu’ils entrent sur un site partagé avec les cyclistes.”

À l’approche du pont, des bandes sonores au sol ont été réalisées, pour ralentir le flux routier.
Des damiers de peinture vertes signalent l’intersection des voies douces et des voies routières.
Deux bandes sont peintes sur chaque bord de la chaussée, représentant des pictogrammes de cyclistes.

Ces photos sont extraites de l’article de Thau Info que René Rispoli conclut par ce paragraphe : “Il faut espérer que ces aménagements provisoires, en attendant le franchissement de la route et de la voie ferrée en voie propre pour les vélos, apporteront une amélioration quant à la tranquillité et la sécurité des cyclistes, et des piétons.

La zone de rencontre

Le code de la route a évolué en faveur des piétons et des cyclistes

Depuis quelques années, le code de la route a connu de nombreuses évolutions, notamment pour améliorer la sécurité en ville et mieux protéger les plus fragiles : les piétons et les cyclistes. Pour de nombreuses personnes, ces règles n’existaient pas, ou ont évolué depuis qu’elles ont passé leur examen du code de la route.

C’est ce que nous rappelle le Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (CEREMA), en produisant une série de 9 brèves pédagogiques pour porter à la connaissance du grand public les évolutions majeures. Nous vous présentons ici la zone de rencontre et deux exemples à Frontignan et Sète.

La zone de rencontre

La zone de rencontre est un espace de circulation ouvert, partagé par tous les usagers. Les piétons y sont prioritaires et peuvent circuler librement partout, y compris sur la chaussée. La vitesse des véhicules est limitée à 20 km/h.

Pour les cyclistes, les rues sont en principe à double sens, mais cela doit être confirmé par la signalisation adaptée.

Bien qu’entrée dans le code de la route en 2008, la zone de rencontre est encore mal connue et des panneaux explicatifs détaillés sont parfois présents. Ils permettent de rappeler ces principes fondamentaux : la priorité des piétons, la possibilité de circuler dans les deux sens pour les cyclistes et la nécessité pour les automobilistes de laisser la priorité à ces deux catégories d’usagers.

Centre ancien de Frontignan

Afin de maintenir une desserte automobile tout en privilégiant la déambulation des piétons, touristes ou locaux, tout le centre ancien de la ville de Frontignan est aménagé en zone de rencontre.

Tout le centre ancien de Frontignan est une zone de rencontre, où les piétons sont prioritaires (en jaune sur le plan).

Chacun des accès à la zone de rencontre est signalé par le panneau B52 et le marquage au sol correspondant. Ils représentent trois pictogrammes : un piéton, un cycliste et un véhicule représentant la cohabitation des différents modes de déplacement, ainsi qu’un panneau de limitation de la vitesse à 20 km/h.

L’entrée dans la zone de rencontre est signalée par le panneau et le marquage au sol adaptés.

Devant les Halles de Sète

Les Halles de Sète sont un lieu où la concentration de commerces génère une forte présence piétonne. Un panneau de zone de rencontre est installé rue Gambetta, avant la rue Frédéric Mistral.

La vélorue, ou comment rendre cyclable une rue étroite

La première vélorue de France est à Strasbourg !

La ville de Strasbourg vient d’inaugurer en grande pompe ce qui a été décrit comme la première vélorue de France. Mais de quoi s’agit-il exactement ?

La rue de la Division Leclerc est une rue étroite et à sens unique. Des bandes cyclables existent, mais elles ont été tracées sur les trottoirs et sont donc source de conflit avec les piétons.

Il a donc été décidé de remettre les cyclistes au centre de la chaussée, de les rendre prioritaires et d’interdire leur dépassement par les véhicules motorisés. Les automobilistes devront donc ralentir sur ce segment d’environ 300 mètres de long, ce qui contribue à la sécurité de tous.

La première vélorue de France à Strasbourg. Les cyclistes sont clairement invités à prendre leur place !

Quelle différence avec une rue étroite ?

En théorie, rien ne justifie le statut de vélorue. Dans une rue étroite en effet, si la largeur n’est pas suffisante pour doubler un cycliste en respectant la distance latérale de sécurité de 1 mètre, l’automobiliste doit s’abstenir de le dépasser.

Mais en pratique les cyclistes constatent tous les jours que nombre d’automobilistes ignorent ou contreviennent délibérément au respect de cette distance de sécurité et tentent des dépassements dangereux. D’autres usent de leur klaxon ou de leur pédale d’accélérateur pour effrayer les cyclistes et les inciter à serrer à droite au risque de heurter un trottoir ou de ne pouvoir éviter une portière qui s’ouvre…

Les avantage de la vélorue

La vélorue, dont le concept existe dans des pays comme les Pays-Bas et le Danemark où la pratique du vélo est courante, a le mérite de rendre visible la priorité des cyclistes et de permettre un changement de comportement des automobilistes.

Sur la chaussée, des logos de cycliste accompagnés de chevrons blancs sont peints au milieu pour inviter les usagers de la bicyclette à prendre leur place.

Un panneau spécifique invite les automobilistes à rester derrière les cyclistes, à réduire leur vitesse et à attendre la fin du segment concerné pour pouvoir dépasser.

Panneau temporaire expliquant le concept de la vélorue.

Dans les premiers jours, des panneaux explicatifs temporaires peuvent également être mis en place, et des distributions de tracts peuvent être envisagées.

Des vélorues à Sète ?

Une des spécificités de Sète est l’étroitesse de nombreuses rues du centre-ville, rues dans lesquelles les cyclistes éprouvent un sentiment d’inconfort voire d’insécurité. C’est le cas par exemple de la rue Mario Roustan et de la promenade J.B. Marty, ou encore des quais Adolphe Merle et Docteur Scheydt pourtant récemment réaménagés.

Sur le Quai Adolphe Merle, il n’y a clairement pas la place de dépasser un cyliste en respectant la distance latérale de sécurité de 1 mètre…

Dans ces rues du centre-ville où la vitesse devrait partout être limitée à 30 km/h, la création de vélorues pourrait être une solution efficace. Rapide et peu coûteuse, la mise en place se limite en effet à la peinture d’une signalisation horizontale adaptée et à la pose des panneaux.

En laissant les cyclistes sur la chaussée, la vélorue laisse les trottoirs déjà étroits et encombrés aux piétons. Le changement principal nécessaire est celui du comportement des automobilistes qui doivent apprendre à partager la rue avec les usagers plus fragiles et plus lents que sont les cyclistes.

Mais ralentir à 15-20 km/h au lieu des 30 réglementaires (ou qui devraient l’être) sur une distance de quelques centaines de mètres au maximum n’entraîne finalement un allongement des trajets que de quelques secondes.

Et la diminution de la vitesse générale a un effet positif sur la sécurité de tous : piétons, cyclistes, mais aussi automobilistes et conducteurs de deux-roues motorisés.

Enfin, cet apaisement de la circulation est la première étape d’un cycle vertueux : rassurés, les usagers ont plus nombreux à prendre leur vélo et à laisser leur voiture au garage, la circulation motorisée diminue, le bruit, la pollution et les risques aussi…

Retour sur l’AG 2017

Ce samedi 13 mai, une vingtaine d’adhérents venus essentiellement de Sète, mais aussi de Frontignan et Vic-la-Gardiole se sont réunis à la Maison de la vie associative de Sète pour l’Assemblée Générale de la Roue Libre de Thau.

Les adhérents de la Roue Libre de Thau à la sortie de l’Assemblée Générale.

Bilans de l’année 2016

Le rapport d’activités et le rapport financier 2016 ont été présentés et approuvés. Le montant de l’adhésion a été conservé à 5€, mais les adhérents qui le souhaitent sont invités à contribuer aux dépenses de l’association (adhésion à la FUB, frais de banque et d’assurance) par une cotisation plus importante. La moitié du Conseil d’Administration a été renouvelée par l’élection de 7 nouveaux membres.

Le Conseil d’Administration de la Roue Libre de Thau presque au complet (il manque Fred de Frontignan, déjà reparti !)

Discussions avec la ville de Sète

Enfin, le Projet pour un Bassin de Thau cyclable a été présenté par notre secrétaire. La présentation a été suivie d’une discussion avec Jean-Marie Taillade, élu de la ville de Sète, qui avait fait le déplacement. Espérons que ce premier contact pourra déboucher sur une concertation constructive avec la mairie à propos des futurs réaménagements de voirie et projets cyclables !

En plein débat sur les aménagements cyclables de la ville de Sète !

La réunion achevée, les participants se sont retrouvés dans le parc voisin pour un pic-nic partagé sous le soleil !

Pic-nic partagé à l’issue de l’Assemblée Générale de la Roue Libre de Thau.

Pour un bassin de Thau cyclable

Samedi 13 mai prochain,  lors de l’assemblée générale de la Roue Libre de Thau nous débattrons du  “projet pour un bassin de Thau cyclable“,  document qui propose de définir qui nous sommes et ce que nous voulons.

Un document de travail

Ce document, élaboré par les adhérents de la Roue Libre de Thau lors de 2 réunions de travail au mois de mars 2017, précise la nature des aménagements souhaités en particulier dans la ville de Sète. Venez nombreuses et nombreux en débattre avec nous.

Constats et propositions

Faisant le constat de la grande place encore allouée à la circulation automobile et de  l’insuffisance des aménagements cyclables existants, nous souhaitons promouvoir auprès des pouvoirs publics le développement du vélo comme moyen de déplacement urbain propre et économique.

Rendre les villes traversables à vélo en toute sécurité, développer les itinéraires inter-communaux sont des objectifs principaux. Notre travail de cartographie permet d’identifier les points noirs et aménagements manquants.

Pour sensibiliser le public à la pratique du vélo, nous continuons l’organisation régulière de balades et de vélorutions, l’animation d’ateliers de réparation et le développement d’un projet de vélo-école.

La Roue Libre dans la revue de la FUB

Le dernier numéro (n°140, mars-avril 2017) de Vélocité, la revue de la Fédération des Usagers de la Bicyclette (FUB)  parle de la Roue Libre de Thau… Nous avons en effet l’insigne honneur d’être la 200 ème association adhérente au réseau !

Cliquez sur l’image pour agrandir l’article de Vélocité

Ce numéro de Vélocité traite de 2 événements importants de ces derniers mois : l’opération Parlons Vélo ! lancée par la FUB à l’occasion des élections présidentielles, et l’organisation du Congrès annuel de la FUB à Nantes ce dernier week-end d’avril.

En savoir plus sur Vélocité

Vélocité – la revue du cycliste au quotidien – est un bimestriel édité par la FUB. Il s’adresse aussi bien aux cyclistes urbains et aux associations (comme la Roue Libre de Thau) qui cherchent à promouvoir le vélo en ville, qu’aux techniciens en transports et en aménagements et aux élus sensibles aux problématiques de déplacements urbains…

Et bien sûr, il s’adresse aussi à tous les curieux désireux de tout savoir sur le vélo urbain ! En savoir plus sur le site de la FUB.


Retrouvez sur notre page Revue de presse plus d’articles consacrés à la Roue Libre de Thau.

Association pour le développement du vélo autour du bassin de Thau