L’expérience du confinement a montré l’importance des mobilités actives (marche et vélo) pour une ville apaisée et une meilleure qualité de vie en ville.

Samedi 8 février à 11 h sera inaugurée la portion de voie verte entre Sète et Balaruc-les-Bains le long de la RD 2.
La Roue libre de Thau vous invite à fêter cet événement attendu depuis si longtemps !
Jusqu’alors cette liaison essentielle pour le Bassin de Thau était dangereuse pour les cyclistes, en particulier lors du passage du pont sur le canal et sur certains tronçons où les voitures sont loin de respecter les limitations de vitesse !
Nous nous réjouissons de cette réalisation qui semble indiquer que nos collectivités territoriales ont changé de regard vis-à-vis du vélo. Toutefois, nous pouvons regretter que la voie verte ne soit pas prolongée jusqu’à Balaruc-le-Vieux et que le passage dans la trouée ait été interdit et obstrué par des talus de terre rendant le passage vélo désormais impraticable.
Belle réussite pour la manifestation anniversaire de #JeSuisUnDesDeux : 2 700 cyclistes sur la Comédie, un événement salué par le Midi-Libre.
Une belle occasion pour faire du vélo LE sujet des prochaines élections municipales.
Ce mercredi 17 juillet 2019, la Roue libre de Thau a été reçue par le Maire de Sète, président de Sète Agglopôle Méditerranée et ses équipes.
La rencontre a été fructueuse, découvrez ICI le compte-rendu de cette rencontre.
La Roue libre de Thau a présenté son projet de Maison du Vélo à l’échelle de l’agglomération et ses propositions d’aménagements cyclables dans Sète et le bassin de Thau.
L’assemblée générale de la Roue libre de Thau se tiendra le samedi 12 janvier 2019 au local du 51 rue Pierre Sémard à Sète.
Découvrez ICI la Gazette n° 4 qui présente nos activités en 2018.
Au programme !
Repas partagé à partir de 12 h 30 : apportez un plat salé ou un plat sucré et une boisson.
Assemblée générale de 14 h à 17 h : rapport d’activité et rapport financier suivis d’ateliers sur nos orientation et actions en 2019.
Galette de la petite reine à partir de 17 h.
La Roue libre de Thau a accueilli la journée de formation juridique de la Fédération des Usagers de la Bicyclette (FUB).
Les deux thèmes de la journée ont été la Loi LAURE (loi sur l’air et l’utilisation rationnelle de l’énergie) et les double-sens cyclables (DSC) sur les voies à 30 km/h.
Trente personnes, dont huit de la Roue libre de Thau, ont participé à cette journée. Des participants issus d’associations de la région Occitanie (Sète, Perpignan, Narbonne, Béziers, Montpellier), mais aussi de Provence Alpes Côte d’Azur (Arles, Marseille, St-Rémy de Provence, Mouans-Sartoux, Mandelieu, Mougins), ou d’ Auvergne Rhône Alpes (Montélimar, Mâcon, Bourg-en-Bresse), d’Olivet (région Centre) et Charleville-Mézières et même de Belgique. Une réelle diversité de représentants d’associations « historiques », nouvellement créées, voire en devenir.
Les objectifs recherchés par la cellule juridique de la FUB à l’initiative de cette formation sont d’encourager les recours gagnants permettant une évolution des textes grâce à la jurisprudence produite, et surtout que la loi soit enfin respectée par les collectivités et les services en charge de la voirie.
Le tour de table des participant.e.s a permis de constater que dans beaucoup d’endroits, on est encore loin d’une application effective des lois permettant aux vélos d’être pleinement légitimes dans l’espace public. Si les représentants des associations de cyclistes ont besoin de se former juridiquement, on constate que ce besoin est également important chez de nombreux techniciens et élus de collectivités qui méconnaissent encore totalement les textes qui pourtant, comme la LAURE ont plus de 20 ans d’existence !
La journée, très riche en échanges et en débats, s’est articulée autour d’ateliers pratiques de mise en situation, d’une visite de terrain à vélo et du retours d’expériences de trois associations. Celles de Vélo-en- Têt de Perpignan sur les doubles sens cyclables, du Collectif Vélos en Ville de Marseille sur la loi LAURE.
Les participants ont fortement apprécié la qualité, la pertinence et l’intérêt des interventions et des exemples, la richesse des apports théoriques et du partage d’expériences, l’atelier de mise en situation. Ce type de rencontre régionale élargie est très demandée et beaucoup de participants ont proposé d’aborder d’autres thématiques comme les PLU (plan local d’urbanisme) et les PDU (plan de déplacement urbain, par exemple sur la question du stationnement vélo), comment éviter de mauvais aménagements (par exemple, les pistes cyclables sur trottoirs), comment communiquer et faire respecter les nouvelles réglementations (exemple : les sas vélos), comment faire respecter les distances de sécurité et dépassements dangereux, etc.
Grand merci aux adhérent.e.s de la Roue libre de Thau qui ont participé à l’accueil de cette journée, en prêtant un vélo, un vidéo-projecteur, en hébergeant des participants, en aidant à la mise en place de la salle, etc. Par leur engagement, ils ont grandement contribué à la réussite de cette belle journée.
Samedi 10 novembre 2018 : l’an 01 de la transition cyclable à Montpellier.
Plus de 1 300 cyclistes ont répondu ce samedi à l’appel de Vélocité Grand Montpellier et du mouvement citoyen #JeSuisUndesDeux pour réclamer une politique ambitieuse pour le vélo dans la Métropole de Montpellier. Du jamais vu dans la ville.
Des adultes, des enfants, des vélos de ville, des vélos cargo, des vélos couchés, des rollers, des trottinettes et aussi des piétons se sont rendus à Montpellier Méditerranée Métropole puis sur le parvis de la Mairie. Tous veulent pouvoir circuler en sécurité, y compris avec leurs enfants.
La preuve est donc faite : nous sommes plus que deux ! Les cyclistes ne doivent plus être traités avec condescendance, leur voix doit être entendue : ils sont des acteurs essentiels de la mobilité urbaine du futur. Oui le retour du vélo est constaté dans la Métropole de Montpellier Méditerranée, 11ème métropole de France, et le mouvement ne s’arrêtera pas !
Alors que Montpellier est sur le podium des villes les plus embouteillées de France, alors que les lignes de tramway sont parfois saturées, une politique ambitieuse et concertée peut faire de Montpellier la capitale du vélo !
Il y a urgence climatique, sanitaire, économique, environnementale et sociale !
Vélocité Grand Montpellier est prêt pour contribuer à la mise en place d’un système vélo digne de la ville du futur.
Communiqué de presse de Vélocité Grand Montpellier #JeSuisUnDesDeux
montpellier@fubicy.org
A l’occasion de ses 20 ans, l’association Vélocité Grand Montpellier, organise une Conférence-débat sur le thème :
« Le retour du vélo à Montpellier »
Vendredi 21 septembre 2018 à 19 h Espace Jacques 1er d’Aragon
117 avenue des États généraux
Quartier Richter – MontpellierLes indices d’un essor de la pratique du vélo se multiplient à Montpellier, au moins dans le centre. Venez en débattre avec tous ceux qui observent chaque jour ce phénomène et en particulier :
– Luc Nourigat, président de Vélocité Grand Montpellier, l’association de cyclistes urbains
– Chiara Schaller, coordinatrice au Vieux Biclou, l’atelier d’auto-réparation des vélos
– Jérôme Cassagnes, chargé d’études – mobilités actives au CEREMA MéditerranéeEt la présence exceptionnelle de Frédéric Héran, économiste des transports et urbaniste,
auteur du livre à succès « Le Retour de la bicyclette. Une histoire des déplacements urbains en Europe, de 1817 à 2050 » (Éditions La Découverte, Poche, 2015
qui animera la conférence et mettra en perspective historique ce que nous vivons à Montpellier.Ne manquez pas cet événement ! Réservez votre soirée ! Parlez en à vos amis et connaissances ! Faites circuler !
Un pot clôturera la soirée.
Midi-Libre du 3 août 2018
Vélo Malgré les labels décernés, les cyclistes s’estiment laissés sur le bord de la route
Alors que l’Office de tourisme (OT) de Sète vient de recevoir un label honorifique Accueil Vélo, le diagnostic 2018 du Baromètre des villes cyclables locales, réalisé par le site Parlons Vélo, fait, quant à lui, part d’une situation relativement critique pour le deux-roues en Île singulière. Un paradoxe qui mérite réflexion.
Un potentiel certain…
Le secteur du vélo, en plein essor actuellement, fait le bonheur des touristes en recherche de sport et d’évasion. Face à ce constat, l’OT s’est rapidement adapté à la situation. Et le travail paie puisque son nouveau label, remis par la Région, atteste de la qualité de son accueil et des services relayés auprès des cyclistes. « Les touristes cyclistes sont de plus en plus nombreux, on se fait le relais des informations. C’est une vraie expertise, pour les conseillers. Il faut les diriger vers les services les plus adaptés à leur demande », explique Marie De La Forest, adjointe au maire déléguée du tourisme. Ainsi, pour pédaler tout en contemplant la beauté du paysage sétois et méditerranéen, plusieurs parcours s’offrent aux sportifs. En ville, le déplacement à vélo se fait en longeant les côtes, en périphérie du centre, par le Nord le long de l’étang de Thau ou par le Sud le long de la Corniche. Avec, dans les deux cas, une vue imprenable sur le littoral sétois. En bordure de plage, la fameuse Voie verte du lido permet de joindre Marseillan-plage depuis le Port des Quilles sur douze kilomètres de piste. Pour ce qui est de la location de vélos, ce n’est pas non plus un problème, car la ville regorge de prestataires expérimentés, comme Bike Med, qui a également reçu un label Accueil Vélo en 2018.
… mais mal exploité
Cependant, malgré cet atout cyclable, les statistiques nationales démontrent, en réalité, une situation jugée défavorable pour les vélos dans l’ensemble de la région Occitanie… Et, malheureusement, celle que l’on surnomme la Venise Languedocienne porte tout autant le bonnet d’âne !
L’étude, menée sur la base de 270 témoignages de particuliers volontaires en avril dernier, recense un sentiment global de frustration de la part des Sétois, qui concèdent un “potentiel vélo” certain mais dénoncent un manque de prise en charge par les politiques publiques de la ville. Les questions, ouvertes, ont laissé libre court aux remarques et observations des locaux. Principalement, les participants déplorent un cœur de ville quasiment inaccessible en deux-roues, des axes routiers hostiles (avenue Maréchal-Juin par exemple) et une absence éminente d’aménagement (voies en double sens, aucune signalétique, modicité du nombre de places de parking…). Parmi les nombreuses remarques figurant dans le rapport, un témoin s’indigne : « Le passage sous le théâtre de la mer est une aberration !» Un autre fait référence à la dangerosité du lieu:« Il n’y a pas assez de places pour les piétons et les vélos et il y a un virage sans aucune visibilité ! Je choisis de rouler sur la route à ce niveau-là, afin d’éviter de croiser ou de doubler au même endroit des piétons et d’autres vélos. »
Malgré tout, quelques commentaires font référence aux timides efforts récemment menés pour améliorer les conditions de circulation des cyclistes et encouragent la ville à poursuivre dans cette voie.
A l’heure où l’humanité vit désormais à crédit -les ressources annuelles renouvelées sont déjà épuisées il serait judicieux de dépoussiérer les vélos du garage. Mais encore faudrait-t-il pouvoir pédaler en toute sécurité.
CAMILLE THOMASO
La Ville de Sète annonce la création d’un parking souterrain de 300 places sur la place Stalingrad (face au Théâtre Molière). L’objectif est de « développer l’offre de stationnement et ainsi de rendre la ville plus fluide pour les Sétois » et « d’améliorer le quotidien des Sétois« . (Sète.fr n°157 de juillet-août 2018).
Ce choix du « tout parking » montre que les élus ont une vision de la ville datant du siècle dernier… et n’ont manifestement pas compris les enjeux de la mobilité urbaine et de la vie en ville.
Améliorer le quotidien des habitants et rendre les déplacements plus fluides passe avant tout par la réduction de la place des véhicules motorisés et par le développement des modes actifs, marche et vélo.
Comme le souligne avec justesse Thau Info : » un peu partout, la tendance est à la réduction de la place de la voiture pour favoriser la marche à pied, le vélo ou les transports en commun. Pour l’architecte danois Jan Gehl, très écouté des urbanistes, le modèle en terme d’aménagement est Venise, la ville avec ses canaux, ses petits ponts, ses places et ses innombrables ruelles où le piéton est roi. Pour Jan Gehl, la ville doit être conçue pour encourager le vélo et plus encore la marche, le mode de déplacement naturel de l’homme. Copenhague, sa ville natale, fut ainsi la première ville d’Europe à réduire la circulation automobile et le nombre des places de stationnement en centre-ville. En 40 ans, malgré un climat rigoureux, le vélo s’est imposé comme moyen de transport et la superficie allouée aux piétons a été multipliée par 7. Résultat : 84 % des habitants n’utilisent plus la voiture pour se rendre au travail et l’activité économique du centre-ville s’est accrue avec l’augmentation de la fréquentation piétonnière. »Allant à l’encontre de ces évidences, la Ville de Sète se félicite de dépenser massivement dans la rénovation des parkings des Halles et du Canal et persiste en visant à développer à tout prix l’offre de stationnement en centre-ville.
A quand un plan pour le développement des modes actifs à Sète : plan marche (rénovation et agrandissement des trottoirs, signalétique piétonne…) et aménagements pour les vélos (bandes cyclables, sas vélo, double-sens-cyclables, parkings à vélos collectifs et sécurisés…) ?