Archives de catégorie : Événement local

Bourse aux vélos, samedi 18 juin, place Aristide Briand à Sète de 13 à 17 h

Venez trouver le  vélo de vos rêves… ou vendre celui dont vous ne vous servez plus.

La Roue libre de Thau organise sa première bourse aux vélos le samedi 18 juin place Aristide Briand à Sète à l’occasion de la Fête Occitane organisée par l’association Bona Jordana !

Le principe de la bourse aux vélos :

De 13 à 14 h : les vendeurs viennent pour présenter leur vélo, décider avec la Roue libre de Thau s’il est vendable, à quel prix, prendre leur adhésion à la Roue libre de Thau (5 euros / an). 

De 14 h à 17 h : les vendeurs viennent pour proposer leur vélo aux acheteurs : accueil des acheteurs, échanges, essais du vélo et réalisation de la vente. Le vendeur informe la Roue libre de Thau de la vente.

L’association se réserve le droit de refuser la mise en vente de vélo non conforme.

Film “La Roue libre” Samedi 7 mai à 18 h au Comoedia

Ne manquez pas la projection du film “La Roue libre” réalisé avec la Maison du vélo de Toulouse.

Samedi 7 mai à 18 h au Comoedia de Sète.

Dès 15 h, nous nous retrouvons sur la place Aristide Briand pour des animations vélo : démonstration de vélo-école, jeux d’adresse à vélo.

“La Roue libre” raconte l’histoire d’un groupe de femmes qui a décidé de vaincre leurs peurs, de se dépasser et d’apprendre à pédaler.
Le vélo comme arme d’autonomie.
Le vélo pour ne plus avoir peur de se faire agresser le soir ou tôt le matin.
Le vélo pour ne plus dépendre de quelqu’un pour se rendre au travail, pour faire ses courses, mais aussi le vélo pour le plaisir.
Il raconte comment un apprentissage, comment un objet du quotidien, peuvent redonner confiance et permettre cette impulsion pour sortir de chez soi, prendre pied dans l’espace public et dans sa vie.
Film réalisé par Sarah Denard et Marion Valadier (Fil Rouge).

La projection à Sète s’inscrit dans la tournée de Mai qui va de Montpellier à Toulouse. Inscrit dans l’opération nationale Mai à vélo.

Garer son vélo à Escale à Sète

A l’occasion d’Escale à Sète, la Roue libre de Thau a  proposé d’installer et d’animer  un parking vélo sécurisé pour les visiteurs cyclistes. En 2020, lors de la précédente Escale (annulée pour cause de pandémie), la Place Delille avait été  identifiée pour l’installation d’un tel  parking.  Malheureusement, notre proposition entièrement bénévole est restée sans réponse tant de la part des responsables de la manifestation que de la Ville de Sète. 

Au vu des vélos stationnés “sauvagement” sur le mobilier urbain, nous constatons que notre proposition répondait à une réelle demande.

Nous  regrettons d’autant plus cette indifférence vis à vis des cyclistes  que  nous constatons avec bonheur que des efforts ont été faits cette année pour inciter les visiteurs à utiliser les transports en commun (billets SNCF réduits et navettes gratuites).

Pourquoi une telle négligence vis à vis du vélo alors que  se rendre à Escale à vélo constitue une solution simple et économe d’espace public, peu coûteuse, bonne pour le climat et la santé ?

Mai à vélo

La Roue libre de Thau organise deux événements dans le cadre de l’opération nationale Mai à vélo.

Dimanche 1er mai, nous irons au parc Tabarka à Marseillan pour un grand pique-nique, barbecue et animations vélo comme un atelier de réparation et des jeux d’adresse à vélo.

Départ de Sète à 10 h depuis les jets d’eau du Lido et départ de Frontignan à 9 h 30 depuis la place de la République (église).

Samedi 7 mai, venez assister à la projection du documentaire La Roue libre sur une vélo école réalisé avec la Maison du vélo de Toulouse et l’association Fil rouge.

Nous nous retrouverons dès 15 h pour des animations vélo sur la place Aristide Briand à Sète puis assisterons à la projection du film à 18 h au Comoedia.

Une belle après-midi en perspective.

Sète en transition, la suite de l’histoire


Sète en transition est une aventure collective, démarrée en février 2014, il y a huit ans, qui a permis à de nombreuses personnes de se rencontrer, d’échanger, d’imaginer, de partager, de tisser des liens, de construire ensemble des actions concrètes, des collectifs, des associations, de réaliser de belles choses, de donner à vivre la ville autrement, de concrétiser des rêves, de donner corps à des utopies…

Ensemble, nous avons rendu visibles les cyclistes et contribué à apaiser les circulations à Sète.
Ensemble, nous avons mis en place une épicerie de quartier associative, légère, conviviale, où se retrouvent des habitant.e.s et des produits locaux, de qualité à prix modérés.
Ensemble, nous avons échangé sans argent des services et des tas d’objets qui ont ainsi retrouvé une nouvelle vie, en particulier à l’occasion d’immenses gratiferias.
Ensemble, dans différents coins de la ville, nous avons fait pousser des légumes qui étaient à la disposition de tous.
Ensemble, nous avons implanté une monnaie locale positive soutenant le petit commerce de proximité.
Ensemble, nous avons attiré l’attention des habitants sur l’invasion des déchets, sur l’importance de la réduction de la consommation d’emballage et du développement du réemploi, sur l’illusion du recyclage. Nous avons mis en place des composteurs de quartier et invité de nombreux commerçants à accepter les contenants apportés par leurs clients.
Ensemble, nous avons imaginé Sète et le bassin de Thau en 2050, en intégrant les principaux facteurs qui vont jouer sur son évolution future.
Ensemble, nous avons monté un tiers-lieu, puis un deuxième, qui trouvera en fin d’année son emplacement définitif.
Ensemble nous avons rêvé plein d’autre choses, comme une école où les enfants s’épanouiraient, un habitat partagé où tous les voisins se connaîtraient, une ressourcerie où les objets abandonnés reprendraient vie…
Sète en transition a initié, porté ou soutenu de plus ou moins près toutes ces initiatives et quelques autres, à la manière d’un catalyseur. Nous y avons semé des idées et engagé beaucoup d’énergie. Nous y en avons aussi récolté beaucoup. Maintenant, nombre de ces initiatives ont pris leur envol. Le catalyseur a perdu de son utilité et le conserver n’a plus de sens. La transition continue à Sète, sous d’autres formes, mais il est temps que Sète en transition tire sa révérence : ce site web, sa lettre d’info, sa page fk vont s’endormir pour laisser la place aux nouveaux rêves et aux nouvelles initiatives.

Il y a un temps pour tout ; le temps de Sète en transition est passé. Huit ans riches de rencontres, d’entraide, de fraternité. C’était vraiment chouette !

Merci à toutes les personnes qui ont pris part à cette belle aventure pour leur engagement, leur persévérance, leur enthousiasme, leur énergie, leur dynamisme, leur envie d’agir et de construire un monde plus beau, plus humain, plus authentique, plus sobre, plus proche de l’essentiel.

La suite de l’histoire, c’est à chacun.e de l’écrire. Bonne transition à toutes et à tous !

PS : Ce qui reste des outils de Sète en transition
Le site web va perdurer “un certain temps”, mais sans la page de contact : les internautes n’auront qu’à contacter chaque association ou collectif directement.
La carte des alternatives du bassin de Thau reste contributive : vous pouvez la mettre à jour à tout moment. Cette carte est intégrée dynamiquement à la carte des alternatives de France, Transiscope. Les alternatives de cette carte ont donc une visibilité nationale.
La liste des abonnés de cette lettre d’info (540 personnes), pour le cas où un jour quelqu’un veuille la relancer.
La page fb toujours animée par Mathilde, tant que ça lui plaira.

190 km de pistes cyclables à Sète…le scoop de 2022 !

Au cours de l’émission de France Inter, la Tête au Carré à écouter ICI, le Maire de Sète a affirmé que la Ville avait créé 190 km de pistes cyclables… pour tenter de se justifier face au contre-sens écologique  du  projet de parking sous la place Aristide Briand.

Où peuvent bien se nicher ces 190 km de pistes cyclables, alors que la plus longue piste sètoise “la voie verte du Lido” depuis la corniche de Neuburg à Marseillan Plage ne représente que 14 km ?

Même en comptant l’ensemble des pistes de l’agglomération, on ne voit pas comment M. Commeinhes arrive à ce chiffre. Le tour complet de l’étang de Thau représente moins de 60 km et il n’est pas entièrement traité en piste cyclable (notamment entre Mèze et Marseillan).

De surcroît, l’essentiel de ces pistes cyclables de l’agglomération ont été financées par le Département de l’Hérault et non pas les communes.  A titre d’exemple, la piste cyclable du Lido à Sète  a été financée par l’Europe (35 %),  la Région (15 %) le Département (15 %), l’agglomération (22 %) et l’Etat (13 %), la ville de Sète qui n’a guère contribué à son financement ne peut la revendiquer.

Des vessies pour des lanternes” dit le bon sens populaire, des parkings pour des pistes cyclables… répond en écho le Maire de Sète. L’actuelle équipe municipale affirme vouloir “développer les modes doux”, c’est sans doute pour cela qu’elle  dépense sans compter dans la rénovation des parkings  du canal et des Halles, dans la création du parking souterrain de la place Stalingrad… (tristement vide et prenant l’eau dans son second niveau toujours fermé) et envisage de construire un parking place Aristide Briand et ensuite à la Consigne… 

Une ville apaisée, c’est avant tout une ville sans voiture et donc sans incitation à les faire entrer en ville comme le sont les parkings projetés.  

Samedi 18 décembre, place du kiosque pour dire non au parking

Une journée de mobilisation festive pour dire NON au projet de parking sous la place Aristide Briand.

Le collectif  Bancs publics tiendra à 11 h son assemblée générale qui sera suivie d’animations et de festivités : pique-nique, décoration du kiosque, atelier dessin  enfants, concert, etc.

Soyons au rendez-vous de ce moment important !

Pour recevoir les infos du collectif et/ou participer aux actions, écrire à bancspublicssete@gmail.com 
Pour soutenir cette mobilisation : signez la pétition en ligne

Non au parking du Kiosque, signons la pétition

A l’heure de la COP 26, le projet de parking sous la place Aristide Briand représente un retour en arrière inquiétant et une menace pour les circulations douces en centre-ville.

Signez la pétition lancée par le collectif Bancs Publics.

Plutôt qu’un parking enterré en coeur de ville, la création de parkings-relais couplés à des navettes fluviales et des bus électriques permettraient de libérer le centre-ville des modes carbonés et de faire respirer la ville.

Un parking sous le kiosque… pourquoi faire ?

Les travaux du parking souterrain place Aristide Briand devraient commencer au premier trimestre 2022. Un parking sous le kiosque, pour qui, pour quoi ?

Après celui de la place Stalingrad, en cours d’achèvement, et avant celui de la promenade JB. Marty (La Consigne), le parking prévu sur la Place du Kiosque va aggraver durablement la situation du coeur de ville de Sète.

Cet été, les difficultés de circulation ont été telles dans le centre-ville de Sète que l’équipe municipale s’est sentie obligée de se justifier, tandis que l’opposition d’extrême droite dénonçait « l’asphyxie » de la ville (Sète.fr de septembre 2021). Contrairement à ce qui est répété, les embouteillages ne sont pas uniquement le fait des « touristes », Sète subit régulièrement et toute l’année une congestion automobile. Au point que l’automobiliste sètois a le plus souvent recours à son… scooter pour se déplacer en ville, avec les nuisances sonores et la pollution qui accompagnent ce mode de déplacement.

L’idée que les parkings créés vont permettre de diminuer les embarras automobiles, voire de libérer les quais au profit les modes doux (marche et vélo) comme l’affirme l’équipe municipale, est une contre-vérité absolue. La création du parking place Briand (capacité 300 places) va à l’inverse générer un flux supplémentaire de voitures dans le centre-ville même si cela s’accompagne de la suppression de quelques places de stationnement aux alentours.

Il faut se rendre à l’évidence que la voiture en ville, c’est fini.

Il n’est pas inutile de relire l’article publié par le prospectiviste Jacques Carles dans Thau-Info lors de l’annonce du projet de parking en 2018 : lire l’article 

Plus on facilite le stationnement, plus le trafic augmente et plus les villes sont congestionnées ce qui nuit à la santé des citadins, au commerce et à l’économie en général“.

Qu’on aborde la question sous l’angle de la crise climatique, de la qualité de vie en ville, du coût pour la collectivité et pour les habitants, de la place des personnes les plus vulnérables (enfants, personnes âgées, personnes à mobilité réduite…), de l’efficacité des déplacements en ville, la voiture en ville est une solution du passé.

La plupart des villes développées commencent à mettre en place des mesures « post-voiture », dans lesquelles priment les déplacements doux (marche et vélo) et collectifs (transports en commun dont les VTC).

Ce « futur » est déjà une réalité pour une ville comme Pontevedra (Galice, Espagne) qui en quinze ans a supprimé la circulation automobile, à l’exception des livraisons et des riverains (la ville compte 83 000 habitants).  Lubjana, capitale de la Slovénie, s’est totalement libérée des voitures dans son centre ville, n’acceptant que la circulation des bus, des taxis et des véhicules électriques de livraison. A ce titre, elle a été élue « capitale verte européenne » en 2016.

Le plan de déplacement urbain adopté par Sète agglopôle méditerranée en 2019 énonce l’objectif de “sortir les voitures des cœurs de ville et notamment de la ville centre Sète”  en créant des parkings-relais à l’entrée de la ville.   

Sète dispose d’atouts évidents pour opérer cette transition vers une mobilité douce et décarbonnée : les bateaux-bus rencontrent un vif succès, les bus électriques dont une ligne gratuite, l’importance des déplacements à pied (30 % des déplacements), le déploiement certes encore modeste d’aménagements cyclables… 

Il manque juste une ambition et une volonté politique pour faire de Sète une ville libérée de la voiture et accueillante aux modes de déplacement doux.