Stationnement des vélos en gare

Publié dans la suite  de la Loi d’orientation des mobilités (LOM), le décret du 8 juin 2021 impose l’obligation des gares de se doter de stationnements sécurisés pour vélos avant le 1er janvier 2024 ( 1 133 gares concernées en France).  Seules 35 % des gares atteignent ou dépassent le nombre minimum de places de stationnement fixé par le décret.

Qu’en est-il pour les gares de Sète et de Frontignan ?

Pour la gare de Sète, 30 places existent dans l’abri sécurisé pour un objectif fixé par  décret de 50 places, soit 20 places manquantes.

Voir la situation en gare de Sète

Pour la gare de Frontignan, 6 places existent sous forme de box pour un objectif fixé par décret de 10 places, soit 4 places manquantes.

Voir la situation en gare de Frontignan

Notons que même si les objectifs fixés par le décret étaient atteints, le nombre de places sécurisées resterait notoirement insuffisant. Le nombre de vélos stationnés sur les arceaux des parvis des gares illustre ce déficit.

Le risque de vol est l’un des principaux freins à la pratique du vélo

Pour les usagers du quotidien qui souhaitent combiner vélo et train,  la solution à privilégier est celle du stationnement du vélo en gare. Généraliser le stationnement sécurisé aux abords des gares est donc indispensable à l’intermodalité.

De même, l’emport de vélos à bord des trains doit être systématisé en imaginant des solutions innovantes et globales. Le contre exemple étant le dispositif dénommé « vélo serein » qui en Occitanie impose de faire une réservation gratuite pour embarquer son vélo dans le train régional.

Pour en savoir plus, voir l’observatoire créé par l’association Vélo & Territoires