Le Midi-libre nous apprend que les vélos en « free floating » – comme on dit en bon français, en bref en « libre service » ne seront pas encore au rendez-vous. Il est prévu qu’ils soient mis en place en mars prochain.
Comme l’indique la société qui développe cette flotte de vélos, il ne s’agit pas « d’une solution pour le quotidien. Elle s’adresse aux utilisateurs qui seront en situation hors quotidien. Par exemple, si vous allez au restaurant, au sport, au concert et qu’il n’y a pas de transport, vous pouvez louer un vélo Pony. » Toutefois, pour une dépense non négligeable de 19 centimes la minute après une dépense de 1 euro pour prendre le vélo.
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Essentiellement développés dans les zones touristiques (comme à Biarritz, Bordeaux, Nice, Poitiers, Bourges…) les vélos Pony ne sont donc pas destinés en priorité aux habitants, mais aux visiteurs, comme par exemple ceux d’Escale à Sète.
Cependant, pour que cela soit possible, il faut que les infrastructures cyclables soient en adéquation. Or, face aux difficultés pour un cycliste du quotidien à circuler dans le centre-ville de Sète, on peut s’interroger sur la capacité des cyclistes occasionnels à enfourcher un vélo – de surcroît électrique – pour un trajet même court.
Notre conviction reste intacte, le meilleur moyen de développer une mobilité douce et apaisée en ville reste la diminution de la vitesse et de la fréquentation des véhicules motorisés.
A vouloir ménager tous les modes (autos, motos, vélos, piétons…), on pénalise tout le monde et on laisse la loi du plus fort l’emporter – celle des véhicules motorisés, au détriment des plus vulnérables – piétons et vélos.