L’après-midi, la Roue libre de Thau tiendra un stand et participera à l’atelier sur les mobilités pour affirmer que d’autres solutions que le “tout voiture” sont possibles pour se déplacer dans Sète.

Venez trouver le vélo de vos rêves… ou vendre celui dont vous ne vous servez plus.
La Roue libre de Thau organise sa première bourse aux vélos le samedi 18 juin place Aristide Briand à Sète à l’occasion de la Fête Occitane organisée par l’association Bona Jordana !
Le principe de la bourse aux vélos :
De 13 à 14 h : les vendeurs viennent pour présenter leur vélo, décider avec la Roue libre de Thau s’il est vendable, à quel prix, prendre leur adhésion à la Roue libre de Thau (5 euros / an).
De 14 h à 17 h : les vendeurs viennent pour proposer leur vélo aux acheteurs : accueil des acheteurs, échanges, essais du vélo et réalisation de la vente. Le vendeur informe la Roue libre de Thau de la vente.
Ne manquez pas la projection du film “La Roue libre” réalisé avec la Maison du vélo de Toulouse.
Dès 15 h, nous nous retrouvons sur la place Aristide Briand pour des animations vélo : démonstration de vélo-école, jeux d’adresse à vélo.
“La Roue libre” raconte l’histoire d’un groupe de femmes qui a décidé de vaincre leurs peurs, de se dépasser et d’apprendre à pédaler.
Le vélo comme arme d’autonomie.
Le vélo pour ne plus avoir peur de se faire agresser le soir ou tôt le matin.
Le vélo pour ne plus dépendre de quelqu’un pour se rendre au travail, pour faire ses courses, mais aussi le vélo pour le plaisir.
Il raconte comment un apprentissage, comment un objet du quotidien, peuvent redonner confiance et permettre cette impulsion pour sortir de chez soi, prendre pied dans l’espace public et dans sa vie.
Film réalisé par Sarah Denard et Marion Valadier (Fil Rouge).
La projection à Sète s’inscrit dans la tournée de Mai qui va de Montpellier à Toulouse. Inscrit dans l’opération nationale Mai à vélo.
La Roue libre de Thau organise deux événements dans le cadre de l’opération nationale Mai à vélo.
Dimanche 1er mai, nous irons au parc Tabarka à Marseillan pour un grand pique-nique, barbecue et animations vélo comme un atelier de réparation et des jeux d’adresse à vélo.
Départ de Sète à 10 h depuis les jets d’eau du Lido et départ de Frontignan à 9 h 30 depuis la place de la République (église).
Samedi 7 mai, venez assister à la projection du documentaire La Roue libre sur une vélo école réalisé avec la Maison du vélo de Toulouse et l’association Fil rouge.
Nous nous retrouverons dès 15 h pour des animations vélo sur la place Aristide Briand à Sète puis assisterons à la projection du film à 18 h au Comoedia.
Une belle après-midi en perspective.
Bel article de notre poufre préféré dans le Midi Libre du 13 mars 2022. Une exploitation astucieuse des résultats du Baromètre des villes cyclables.
L’article est à lire ICI.
Allez sur la carte interactive pour connaître tous les résultats du Baromètre des villes cyclables. Vous pouvez choisir votre ville avec la petite loupe située à droite de l’écran.
N’hésitez pas à cliquer sur les 6 critères qualifiant le ressenti des cyclistes : ressenti global, sécurité, confort, effort de la ville, stationnement et évolution. Vous aurez ainsi les réponses aux différentes questions du baromètre.
Sète, Frontignan, Villeveyrac, Mèze et Marseillan figurent dans les résultats du baromètre 2022 des villes cyclables. Ces cinq villes du bassin de Thau améliorent leur positionnement dans le classement par rapport au précédent baromètre de 2019.
Cette année encore, Marseillan se classe troisième de sa catégorie des “petites villes” après St Jean de Monts et le Val de Reuil. Le climat vélo à Marseillan est jugé “très favorable” par les cyclistes. Voir les commentaires des répondants sur Marseillan.
Les résultats sont moins brillants pour Sète, dont le climat est jugé “plutôt défavorable” une légère amélioration puisque Sète était classé “défavorable” en 2019. Voir les commentaires des répondants sur Sète.
Le climat vélo à Frontignan est jugé “moyennement favorable” témoignant ainsi d’une légère amélioration depuis 2019 où Frontignan se classait en “plutôt défavorable”. Voir les commentaires des répondants sur Frontignan.
Mèze bénéficie d’un climat jugé “plutôt favorable” d’autant plus méritoire que cette ville n’a pas été classée en 2019. Voir les commentaires des répondants sur Mèze.
Villeveyrac également nouvelle venue dans le classement du baromètre a un climat vélo jugé “défavorable” illustrant ainsi les progrès nécessaires pour améliorer la cyclabilité. Voir les commentaires des répondants sur Villeveyrac.
Sète en transition est une aventure collective, démarrée en février 2014, il y a huit ans, qui a permis à de nombreuses personnes de se rencontrer, d’échanger, d’imaginer, de partager, de tisser des liens, de construire ensemble des actions concrètes, des collectifs, des associations, de réaliser de belles choses, de donner à vivre la ville autrement, de concrétiser des rêves, de donner corps à des utopies…
Ensemble, nous avons rendu visibles les cyclistes et contribué à apaiser les circulations à Sète.
Ensemble, nous avons mis en place une épicerie de quartier associative, légère, conviviale, où se retrouvent des habitant.e.s et des produits locaux, de qualité à prix modérés.
Ensemble, nous avons échangé sans argent des services et des tas d’objets qui ont ainsi retrouvé une nouvelle vie, en particulier à l’occasion d’immenses gratiferias.
Ensemble, dans différents coins de la ville, nous avons fait pousser des légumes qui étaient à la disposition de tous.
Ensemble, nous avons implanté une monnaie locale positive soutenant le petit commerce de proximité.
Ensemble, nous avons attiré l’attention des habitants sur l’invasion des déchets, sur l’importance de la réduction de la consommation d’emballage et du développement du réemploi, sur l’illusion du recyclage. Nous avons mis en place des composteurs de quartier et invité de nombreux commerçants à accepter les contenants apportés par leurs clients.
Ensemble, nous avons imaginé Sète et le bassin de Thau en 2050, en intégrant les principaux facteurs qui vont jouer sur son évolution future.
Ensemble, nous avons monté un tiers-lieu, puis un deuxième, qui trouvera en fin d’année son emplacement définitif.
Ensemble nous avons rêvé plein d’autre choses, comme une école où les enfants s’épanouiraient, un habitat partagé où tous les voisins se connaîtraient, une ressourcerie où les objets abandonnés reprendraient vie…
Sète en transition a initié, porté ou soutenu de plus ou moins près toutes ces initiatives et quelques autres, à la manière d’un catalyseur. Nous y avons semé des idées et engagé beaucoup d’énergie. Nous y en avons aussi récolté beaucoup. Maintenant, nombre de ces initiatives ont pris leur envol. Le catalyseur a perdu de son utilité et le conserver n’a plus de sens. La transition continue à Sète, sous d’autres formes, mais il est temps que Sète en transition tire sa révérence : ce site web, sa lettre d’info, sa page fk vont s’endormir pour laisser la place aux nouveaux rêves et aux nouvelles initiatives.
Il y a un temps pour tout ; le temps de Sète en transition est passé. Huit ans riches de rencontres, d’entraide, de fraternité. C’était vraiment chouette !
Merci à toutes les personnes qui ont pris part à cette belle aventure pour leur engagement, leur persévérance, leur enthousiasme, leur énergie, leur dynamisme, leur envie d’agir et de construire un monde plus beau, plus humain, plus authentique, plus sobre, plus proche de l’essentiel.
La suite de l’histoire, c’est à chacun.e de l’écrire. Bonne transition à toutes et à tous !
PS : Ce qui reste des outils de Sète en transition
Le site web va perdurer “un certain temps”, mais sans la page de contact : les internautes n’auront qu’à contacter chaque association ou collectif directement.
La carte des alternatives du bassin de Thau reste contributive : vous pouvez la mettre à jour à tout moment. Cette carte est intégrée dynamiquement à la carte des alternatives de France, Transiscope. Les alternatives de cette carte ont donc une visibilité nationale.
La liste des abonnés de cette lettre d’info (540 personnes), pour le cas où un jour quelqu’un veuille la relancer.
La page fb toujours animée par Mathilde, tant que ça lui plaira.
Tous les adhérents de la Roue libre de Thau sont invités à l’assemblée générale samedi 12 mars de 14 à 17 heures à la Maison de la Vie Associative, 11 rue du Moulin à Vent à Sète.
Vous pouvez d’ores et déjà lire la Gazette de la Roue libre de Thau qui fait office de rapport d’activités 2021 de notre belle association.
Vous pouvez également découvrir le rapport financier 2021 qui sera présenté à l’AG.
Si vous souhaitez être candidat à conseil d’administration, téléchargez l’acte de candidature.
Si malheureusement vous ne pouvez pas venir le 12 mars, donnez votre procuration à un autre adhérent.
Le marquage d’une bande cyclable sur l’avenue Victor Hugo à Sète et l’écho qu’en a fait la presse donnent l’occasion d’apporter quelques précisions sémantiques sur les voies cyclables.
Une piste cyclable est une chaussée exclusivement réservée aux cycles, en principe les piétons ne peuvent pas y circuler. Elles sont soit unidirectionnelles (un seul sens de circulation) soit bidirectionnelles (à deux sens de circulation). Exemple sétois : piste cyclable de de la Promenade du Maréchal Leclerc.
La longueur de l’ensemble des pistes cyclables à Sète est d’environ 30 km, loin des 190 km annoncés par le Maire au cours de l’émission de France-Inter.
Une bande cyclable est une voie unidirectionnelle sur une chaussée à plusieurs voies. Elle est matérialisée par un simple marquage au sol sans séparation physique. Exemple sétois tout récent : l’Avenue Victor Hugo.
Une voie verte désigne une route exclusivement réservée à la circulation d’usagers non motorisés, à savoir les piétons et les cyclistes. Ce sont des aménagements en site propre (séparés de la circulation motorisée) souvent réalisés sur une ancienne voie de chemin de fer désaffectée, un chemin de halage, un chemin rural, un chemin forestier, etc. Exemples sétois : voie verte du Lido reliant Sète à Marseillan ou voie verte intercommunale reliant Sète à Balaruc (ancienne voie ferrée)
Une aire piétonne : les cyclistes y sont admis, ils doivent y circuler au pas et sans gêner les piétons. Exemple sétois : les rues piétonnes Gambetta, Alsace-Lorraine…
Une rue dite « en double-sens cyclable » est à double sens de circulation — ou bidirectionnelle —, mais un de ces sens est réservé aux seuls cyclistes. Les rues dont la vitesse maximale autorisée est de 30 km/h ou moins ont toutes vocation à être en double-sens cyclable, sauf décision contraire motivée de l’autorité investie du pouvoir de police. Exemple sétois : une partie des rues de la zone 30 (en réalité seulement la moitié des rues ou quais limités à 30)
Une chaussée à voie centrale banalisée (CVB) est un aménagement particulier d’une chaussée lorsqu’il est impossible, pour des questions de largeur disponible, d’y tracer des bandes cyclables. On crée alors une voie centrale de circulation générale, banalisée car elle accueille la circulation dans les deux sens. Aucun exemple à Sète ni sur l’agglopôle.
Un couloir mixte bus / vélo est une voie réservée aux bus ouverte aux vélos. Aucun exemple à Sète ni sur l’agglopôle.
Pour aller plus loin sur les aménagements cyclables avec le CEREMA.
Une journée de mobilisation festive pour dire NON au projet de parking sous la place Aristide Briand.
Le collectif Bancs publics tiendra à 11 h son assemblée générale qui sera suivie d’animations et de festivités : pique-nique, décoration du kiosque, atelier dessin enfants, concert, etc.
Soyons au rendez-vous de ce moment important !
Pour recevoir les infos du collectif et/ou participer aux actions, écrire à bancspublicssete@gmail.com
Pour soutenir cette mobilisation : signez la pétition en ligne
Beau succès pour cette troisième édition du Baromètre des villes cyclables. En 2021, 277 000 réponses ont été obtenues, au soit 90 000 de plus qu’en 2019 ! Plus saisissant encore : le nombre de communes qualifiées a doublé, pour atteindre 1 625 communes cette année. Plus de 8 100 communes ont reçu au moins une contribution : des chiffres qui témoignent d’une véritable dynamique à la hausse pour le vélo dans tous les territoires.
Sur le Bassin de Thau, les résultats sont également en hausse avec 5 villes qualifiées, alors qu’en 2019 seules 3 villes l’étaient (Marseillan, Frontignan et Sète).
En 2021, Marseillan a recueilli 154 réponses, avec un taux de réponse par rapport à la population de 1,978 %, ce qui signifie que près de 2 % des Marseillannais ont répondu au questionnaire.
Villeveyrac, ville nouvellement qualifiée, a obtenu 57 réponses soit un taux de réponse de 1,489 %.
Avec 215 réponses, Sète a un taux de 0,492 %. Mèze, nouvellement qualifiée, a recueilli 57 réponses soit 0,475 %. Frontignan avec 77 réponses a un taux de participation de 0,339%.
Les autres communes de l’agglomération n’ayant pas franchi la barre des 50 réponses ne sont pas qualifiées. Avec 42 réponses, il a manqué 8 réponses pour que Mireval se qualifie (taux de 1,28).
Les autres communes sont plus loin de la qualification : Montbazin (27 réponses), Poussan (26), Balaruc les Bains (16), Bouzigues (14), Gigean (11), Vic la Gardiole (7) et Balaruc le Vieux (6).
Notons que dans les environs, les ville de Villeneuve lès Maguelone (70 réponses), Fabrègues (82) et Agde (70) se qualifient.
A l’heure de la COP 26, le projet de parking sous la place Aristide Briand représente un retour en arrière inquiétant et une menace pour les circulations douces en centre-ville.
Signez la pétition lancée par le collectif Bancs Publics.
Plutôt qu’un parking enterré en coeur de ville, la création de parkings-relais couplés à des navettes fluviales et des bus électriques permettraient de libérer le centre-ville des modes carbonés et de faire respirer la ville.
Les travaux du parking souterrain place Aristide Briand devraient commencer au premier trimestre 2022. Un parking sous le kiosque, pour qui, pour quoi ?
Après celui de la place Stalingrad, en cours d’achèvement, et avant celui de la promenade JB. Marty (La Consigne), le parking prévu sur la Place du Kiosque va aggraver durablement la situation du coeur de ville de Sète.
Cet été, les difficultés de circulation ont été telles dans le centre-ville de Sète que l’équipe municipale s’est sentie obligée de se justifier, tandis que l’opposition d’extrême droite dénonçait « l’asphyxie » de la ville (Sète.fr de septembre 2021). Contrairement à ce qui est répété, les embouteillages ne sont pas uniquement le fait des « touristes », Sète subit régulièrement et toute l’année une congestion automobile. Au point que l’automobiliste sètois a le plus souvent recours à son… scooter pour se déplacer en ville, avec les nuisances sonores et la pollution qui accompagnent ce mode de déplacement.
L’idée que les parkings créés vont permettre de diminuer les embarras automobiles, voire de libérer les quais au profit les modes doux (marche et vélo) comme l’affirme l’équipe municipale, est une contre-vérité absolue. La création du parking place Briand (capacité 300 places) va à l’inverse générer un flux supplémentaire de voitures dans le centre-ville même si cela s’accompagne de la suppression de quelques places de stationnement aux alentours.
Il n’est pas inutile de relire l’article publié par le prospectiviste Jacques Carles dans Thau-Info lors de l’annonce du projet de parking en 2018 : lire l’article
“Plus on facilite le stationnement, plus le trafic augmente et plus les villes sont congestionnées ce qui nuit à la santé des citadins, au commerce et à l’économie en général“.
Qu’on aborde la question sous l’angle de la crise climatique, de la qualité de vie en ville, du coût pour la collectivité et pour les habitants, de la place des personnes les plus vulnérables (enfants, personnes âgées, personnes à mobilité réduite…), de l’efficacité des déplacements en ville, la voiture en ville est une solution du passé.
La plupart des villes développées commencent à mettre en place des mesures « post-voiture », dans lesquelles priment les déplacements doux (marche et vélo) et collectifs (transports en commun dont les VTC).
Ce « futur » est déjà une réalité pour une ville comme Pontevedra (Galice, Espagne) qui en quinze ans a supprimé la circulation automobile, à l’exception des livraisons et des riverains (la ville compte 83 000 habitants). Lubjana, capitale de la Slovénie, s’est totalement libérée des voitures dans son centre ville, n’acceptant que la circulation des bus, des taxis et des véhicules électriques de livraison. A ce titre, elle a été élue « capitale verte européenne » en 2016.
Le plan de déplacement urbain adopté par Sète agglopôle méditerranée en 2019 énonce l’objectif de “sortir les voitures des cœurs de ville et notamment de la ville centre Sète” en créant des parkings-relais à l’entrée de la ville.
Sète dispose d’atouts évidents pour opérer cette transition vers une mobilité douce et décarbonnée : les bateaux-bus rencontrent un vif succès, les bus électriques dont une ligne gratuite, l’importance des déplacements à pied (30 % des déplacements), le déploiement certes encore modeste d’aménagements cyclables…
Il manque juste une ambition et une volonté politique pour faire de Sète une ville libérée de la voiture et accueillante aux modes de déplacement doux.
Choisir le bon bon antivol reste le moyen le plus efficace de lutter contre le vol de son vélo.
Chaque année, la FUB publie les tests des antivols vélo : celui de 2021 est désormais disponible.
Votre commune est-elle cyclable ? Faites connaitre votre avis sur la mobilité à vélo en répondant au Baromètre de la Fédération des usagers de la bicyclette (FUB).
Les conditions de déplacement à vélo se sont-elles améliorées… dégradées, sont-elle restées identiques dans les 14 communes de l’agglopôle ?
Faites connaitre vos impressions quant au climat cyclable de la commune où vous vivez et/ou de celles que vous parcourez sur vos trajets quotidiens pour votre travail, vos loisirs ou vos courses.
En moins de dix minutes, vous pourrez noter différents aspects du système vélo, recenser les lieux à aménager en priorité et ceux ayant connu une amélioration récente liée à un aménagement.
Répondez au baromètre des villes cyclables afin que votre commune figure dans les résultats nationaux.
En 2019, seules les communes de Sète, Frontignan et Marseillan ont figuré dans le baromètre : voir les résultats du baromètre 2019.
Répondez au baromètre pour que la Roue libre de Thau puisse, en s’appuyant sur les résultats, interpeller les élus et leur proposer des pistes prioritaires d’action en faveur du vélo.
Depuis juin 2021, les résultats du recensement général de la population conduit en 2018 par l’INSEE sont disponibles, notamment sur les modes de déplacement entre le domicile et le lieu de travail.
Une analyse portant sur les 14 communes de la communauté d’agglomération vient confirmer les intuitions et les ressentis sur les modes de déplacements pour se rendre au travail.
Sète se caractérise par la place occupée par la marche qui concerne 1700 personnes soit 13 % de l’ensemble alors que la moyenne des villes de l’agglomération se situe à 7 %. Parmi les habitants du bassin de Thau, les Sétois se distinguent en étant presque deux fois plus marcheurs que le reste de la population.
Le moindre recours à la voiture est l’autre point saillant des Sètois : 64 % d’entre eux utilisent leur voiture pour aller travailler, alors que la moyenne du bassin de Thau est de 78 %. Cela est corrélé au moindre taux d’équipement en voiture des Sètois : 73 % ont au moins une voiture – taux nettement plus faible que celui des autres communes de l’agglomération ( de 86 % à Mèze jusqu’à plus de 95 % à Vic-la-Gardiole).
La place occupée par les deux roues motorisées est une autre particularité de Sète : ce mode de déplacement représente 7 % (900 personnes) alors que la moyenne de l’agglomération est de 3,7 % soit un écart de 3,3 points. Si le Sètois marche deux fois plus que la moyenne du bassin de Thau pour se rendre au travail, il est également deux fois plus utilisateur d’un scooter ou d’une moto.
Le recours aux transports en commun pour se rendre au travail est également plus important à Sète que dans les autres communes, il est vrai, sans doute moins bien desservies. La part des déplacements en transports en commun représente 9,1 % (1 174 personnes) alors que la moyenne de l’agglomération est de 5,1 % (écart de 4 points). Seule la ville de Frontignan dépasse cette moyenne avec 6,19 %, lié au bénéfice d’une gare et d’un accès rapide en train à Montpellier principale zone d’emploi.
Et le vélo dans tout cela ? Il occupe encore part qui reste très modeste, 1,7 % des déplacements dans l’agglomération (soit 744 personnes se rendant à vélo au travail).
La part modale des vélo-tafeurs est faible : à Sète, elle est de 1,95 % soit 252 personnes, à Frontignan de 1,55 % soit 133 personnes. Voire très faible : à Vic-la-Gardiole 0,85 % à avec 13 cyclistes… et seulement 0,08 % à Montbazin (avec un seul cycliste), même Villeveyrac, où la topographie n’est pas toujours facile pour les déplacements à vélo, fait (un peu) mieux avec 0,98 (16 cyclistes).
Les communes, où les déplacements à vélo sont supérieurs à la moyenne du bassin de Thau, sont Marseillan (2,84 % soit 64 cyclistes), sans doute en raison de la voie cyclable entre les deux pôles de Marseillan, Mèze 2,57 % soit 103 cyclistes, Bouzigues (2,47 % soit 16 personnes) ou Balaruc-les-Bains (2,33 % soit 57 personnes).
A titre de comparaison, la part des déplacements travail à vélo dans Montpellier représente 7,96 % des déplacements (soit 8 500 personnes) et celle de la voiture seulement 53 %. Les transports en commun représentent 22,5 % et les deux roues motorisées seulement 2,79 %.
Ceci montre que, sur le bassin de Thau, il reste encore d’énormes “marges de progression” (euphémisme) avant que le vélo soit considéré et utilisé comme un mode de déplacement du quotidien pour se rendre au travail. Pourtant, le forfait mobilité durable offre une aide non négligeable aux salariés se rendant au travail à vélo (500 euros).
Gageons que le prochain baromètre des villes cyclables qui sera lancé le 4 septembre 2021 apportera des éclairages complémentaires sur l’usage du vélo dans le Bassin de Thau.
Les Français sont de plus en plus nombreux à se rendre au travail à vélo, Grenoble a détrôné Strasbourg comme capitale française du vélo, la Guyane est la première région cycliste de France… quelques enseignements fort intéressants de l’exploitation du dernier recensement réalisé par l’INSEE.
L’excellent journal Alternatives Economiques fait la synthèse de cette enquête, à lire ICI.
En moyenne sur la France entière, deux moyens de déplacement progressent pour se rendre au travail : le vélo et les transports collectifs. Pris ensemble, le gain de part modale est de 0,26 points, mais c’est surtout le vélo qui progresse avec une augmentation relative de la pratique qui atteint 8,33 % en un an. Les modes individuels motorisés diminuent, que ce soit la voiture (de 0,12 %) ou les 2-roues motorisés (de 1,51 %). On note également une légère baisse de la marche et de la modalité « pas de transport ».
Au podium des villes où l’on se rend le plus à vélo au travail, on retrouve en tête Grenoble, puis Strasbourg, Bordeaux, Rennes, Nantes et Toulouse. Montpellier arrive en 9ème position après Lyon et Angers.
Bonne nouvelle ! Une piste cyclable bi-directionnelle vient d’être installée sur l’échangeur Georges Clémenceau à Sète. Cet aménagement expérimental et provisoire permet la continuité depuis la gare de Sète avec la voie verte menant à Balaruc-les-Bains.
Une initiative de Sète Agglopôle Méditerranée qui devrait devenir permanente si l’expérimentation est concluante. Cet aménagement permet d’éviter le passage (à pied) par la Pointe Courte sous le pont de chemin de fer.
Espérons que cette liaison cyclable devienne pérenne et ne soit pas qu’un feu de paille estival…
Après, il ne restera plus qu’à finaliser la voie verte de Balaruc-les-Bains à Balaruc-le-Vieux en réalisant le passage sous le canyon pour que la liaison de Sète à Mèze mérite son nom de voie verte.
C’est tout beau, c’est tout neuf, cela vient de sortir. Suite aux importants travaux de rénovation des conduites d’eau d’eaux usées rue Denfert-Rochereau, la ville a matérialisé le double-sens cyclable avec un séparateur.
Cet aménagement permet aux cyclistes roulant en contre-sens des véhicules motorisés d’être en totale sécurité. La ville a eu le courage de supprimer le stationnement sur la partie concernée de la voie. Une première qu’il convient de saluer ! Merci au service voirie de la Sète qui a su convaincre de l’utilité d’un tel aménagement .
La proximité du parking de la place de Stalingrad en cours d’achèvement et le fait que rue constituait une aubaine pour les automobilistes souhaitant se garer sans payer près de la gare ne sont sans doute pas pour rien dans la création de cet aménagement… mais, ne boudons pas notre plaisir ! Cela prouve qu’avec un peu de courage politique et une once de jugeotte sur les dégâts du tout voiture en ville, il est possible d’aménager Sète pour qu’elle soit accueillante aux vélos, aux piétons et aux transports en commun, bref aux modes doux.
Tout savoir sur notre Assemblé générale du 5 juin dernier en lisant son compte-rendu.
Lors de cette AG, nous avons travaillé sur plusieurs types d’action développées par l’association : ateliers, balades, vélo-école, aménagements et relations aux pouvoirs publics, animation interne et communication.
Le conseil d’administration élu lors de l’AG a décidé de proposer à chaque adhérent de rejoindre un groupe d’action et / ou devenir correspondant de l’association sur une commune de l’agglomération.
Si vous souhaitez rejoindre un des 5 groupes d’action ou devenir correspondant pour une des villes de l’agglo :
Téléchargez le bulletin et retournez-le rempli à contact@larouelibredethau.org
Nous étions 37 adhérents ce samedi 5 juin à participer à l’Assemblée générale annuelle de la Roue libre de Thau, sans compter les 6 procurations. Soit 43 votants pour valider le rapport d’activité, le rapport financier et renouveler le conseil d’administration.
Avec un beau soleil, nous avons trouvé l’ombre sous les arbres de la cour de la Palanquée, espace idéal pour travailler aux futures actions de l’association.
Plusieurs groupes de travail ont planché sur l’organisation et les actions de l’association : les ateliers de réparation de vélos, les aménagements cyclables et relations avec les pouvoirs publics, l’organisation et la communication, les balades, la vélo-école…
Des propositions concrètes ont été formulées. Elles vous seront communiquées prochainement.
Merci à la Palanquée pour son accueil qui a permis que l’AG se tienne dans une belle ambiance conviviale et productive.
Non, nous ne voulons pas évoquer l’échec de la candidature de Sète qui ne sera pas la capitale française de la culture en 2022 (c’est Villeurbanne qui a gagné)…. ni celui du plus beau marché régional (remporté par les halles de Béziers), mais du silence éloquent du dernier numéro de Sète.fr (mai 2021) qui consacre sa “une” aux mobilités douces sans jamais évoquer le double-sens cyclable en centre-ville.
Pourtant, tous les cyclistes le savent : pouvoir emprunter en double-sens une voie à sens unique permet d’éviter de détours, parfois longs, surtout quand il s’agit de passer d’un bord à l’autre d’un canal, et simplifie grandement les déplacements à vélo. Il s’agit bien comme l’indique l’article d’un “changement concret pour le quotidien des Sétois“, surtout quand ils sont à vélo !
A aucun moment, l’article du journal municipal évoque le double-sens cyclables pourtant récemment mis en place par la ville : pose de panneaux et, dans quelques rues, peinture au sol de pictogrammes représentant des vélos (rue Jean Vilar, rue Gambard…).
La ville rate une belle occasion de faire de la pédagogie auprès des automobilistes qui, dans leur majorité, ignorent cette évolution du code de la route en code de la rue.
Il est vrai que ces aménagements n’ont été réalisés que sous la contrainte du jugement du Tribunal administratif de Montpellier qui a enjoint la ville de respecter la loi sur les zones 30 dans lesquelles le double-sens cyclable est la règle.
Depuis que l’équipe municipale actuelle a été réélue, celle-ci a choisi de rompre le dialogue avec la Roue libre de Thau. Finis les échanges avec l’adjoint chargé des mobilités et le service de la voirie pourtant réguliers en 2019.
La doctrine de la ville consiste dans un étrange paradoxe : des parkings souterrains pour développer les mobilités actives (marche et vélo)…
Des solutions dignes des années 80 du siècle dernier… quand on imaginait que la création de parking était la solution à la thrombose automobile. Depuis, on a compris que plus on crée de parking plus on compte de voitures.
La mobilité douce passe par la diminution du nombre d’engins à moteur (voitures et deux roues motorisés) pour donner plus d’espace et de respirations aux piétons et aux vélos. Un centre-ville de Sète sans voiture n’est pas une utopie, mais un futur que nous savons proche.
En ce mercredi 7 avril, les premiers panneaux marquant les double-sens cyclables dans la zone 30 du centre-ville de Sète commencent à être posés.
Résultat d’un long combat engagé en 2018 par la Roue libre de Thau, cette avancée concrète du droit des cyclistes démontre que la lutte, même à armes inégales, paie.
Saluons cette avancée réelle pour une ville plus agréable aux vélos. Sète va-t-elle devenir une ville “bike friendly” ?
Nous restons néanmoins conscients du chemin qui reste à parcourir pour une ville sûre et tranquille pour les cyclistes et les piétons.
Pas un jour sans que la Roue libre de Thau ne soit interpellée par des cyclistes confrontés aux multiples obstacles et dangers rencontrés au quotidien.
Du côté des automobilistes et des conducteurs de deux-roues motorisées, certains risquent d’être surpris (et fâchés) en se trouvant face-à-face avec un cycliste… aussi, nous regrettons que la mise en place des double-sens cyclables ne s’accompagne pas d’une campagne de sensibilisation des automobilistes.
Lire la double page du Monde du 30 mars 2021 sur le vélo qui bouleverse nos villes.
Ce vendredi 12 mars à 11 h nous étions nombreuses et nombreux à fêter le double-sens cyclable dans la zone 30 de Sète.
Lire l’article du Midi Libre annonçant l’événement.
Notre action juridique a contraint la Ville à prendre un arrêté favorable au double-sens cyclable (voir l’arrêté municipal du 11 février 2021).
Ce nouvel arrêté persiste à interdire un ensemble de rues aux double-sens cyclables au motif que « la sécurité des cyclistes ne peut y être assurée », ce qui constitue un aveu de taille des difficultés vécues au quotidien par les cyclistes circulant dans le coeur de ville de Sète. La liste des rues pour lesquelles le double-sens reste interdit figure dans l’arrêté municipal.
Cela signifie que les rues non mentionnées sont désormais ouvertes au cyclistes en double-sens, soit plus d’une trentaine de rues en sens unique pour les engins motorisés. Voir la liste des rues concernées par le nouvel arrêté municipal.
Nous vous invitons à venir célébrer cette victoire en inaugurant symboliquement un double-sens cyclable Boulevard Danielle Casanova qui déssert la Médiathèque François Mitterrand et la Poste ce vendredi 12 mars à 11 heures. Rendez-vous à l’angle Bd Casanova – rue Gabriel Péri.
A la suite à sa condamnation par le Tribunal administratif de Montpellier le 30 juin 2020 annulant l’article de l’arrêté municipal de décembre 2017 qui interdisait le double-sens cyclable dans l’ensemble de la zone 30, la Ville a été contrainte de prendre un nouvel arrêté publié le 11 février 2021. Cet arrêté plus conforme à la loi (article R 110-2 du code de la route) reconnait le double-sens cyclable en zone 30 et l’instaure dans une trentaine de rues de la zone 30.
Une victoire incontestable pour la Roue libre de Thau qui avait déposé en mai 2018 un recours contre l’interdiction généralisée du double-sens cyclable. Le nouvel arrêté persiste à interdire un ensemble de rues aux double-sens cyclables au motif que « la sécurité des cyclistes ne peut y être assurée », ce qui constitue un aveu de taille des difficultés vécues au quotidien par les cyclistes circulant dans le coeur de ville de Sète.
La menace d’une condamnation avait conduit la Ville en septembre 2019 à mettre en place des double-sens cyclables dans les quartiers Victor Hugo et Quatre Ponts. Après beaucoup de manoeuvres dilatoires pour tenter de retarder la décision du tribunal, la Ville a finalement été condamnée le 30 juin 2020, décision notifiée tout juste le lendemain des résultats des élections municipales, soit deux ans après l’introduction du recours de la Roue libre de Thau.
Malgré cette condamnation, la Ville a continué à jouer l’attentisme et il a fallu que la Roue libre de Thau en octobre 2020 demande au Tribunal qu’il ordonne l’exécution du jugement pour que la ville se conforme enfin à la loi en prenant l’arrêté de février 2021 sur le double-sens cyclable. Nous voilà bien loin des discours sur l’éco-mobilité ou des campagnes d’affichage vantant le tour de Sète à vélo !
Vous pouvez désormais signaler les points noirs et obstacles rencontrés lors de vos déplacements à vélo ou à pied grâce à Vigilo, application qui contient désormais un espace pour Sète et le bassin de Thau.
Pour accéder à Vigilo c’est ICI.
On aimerait tout simplement pouvoir traverser et circuler tranquillement à vélo dans Sète… la ville s’honorerait à respecter la loi par exemple en signalisant les double-sens cyclables dans les voies à 30 km/h (article R 110-2 du code de la route) ou en réalisant des aménagements cyclables sur les ronds-points créés récemment (comme celui du Pont Sadi Carnot) conformément à la loi Laure (article L228-2 du code de l’environnement).
Le Monde publie un article sur la renaissance de l’industrie du vélo en France.
Le regain du vélo liée à la crise sanitaire et la pénurie des pièces et vélos d’origine désormais presque exclusivement chinois ont des effets bénéfiques inattendus… la relocalisation de la fabrication des vélos sur le sol français. Ainsi, la marque historique Mercier revient et s’installe à Revin dans les Ardennes.
Nous étions quatorze fières et fiers cyclistes pour assister au lever d’un soleil bien timide, ce samedi 6 février. Une douce brise pour nous amener sans effort à la plage Jalabert. Un retour plus sportif avec un vent de face, mais joyeux comme chaque fois que nous nous retrouvons à rouler librement.
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Magnifique description du tour de l’agglomération de Sète agglopôle par un cycliste adepte du gravel (vélo de route tout terrain) qui permet de sortir des sentiers battus, des pistes cyclables et des routes asphaltées.
Voir le site et ses magnifiques photos de Thierry Crouzet
Photos : ©Thierry Crouzet
Votre adhésion permet à l’association de poursuivre ses projets en faveur du développement du vélo dans le bassin de Thau.
Animer de nouveau l’atelier d’auto-réparation, organiser des balades découvertes du territoires, participer aux projets d’aménagements cyclables, interpeller les pouvoirs publics pour rendre notre territoire plus favorable aux vélos, organiser des échanges et des manifestations autour du vélo.
En préparation pour 2021 : une vélo-école pour adultes afin de permettre aux personnes d’apprendre à rouler à vélo ou de se remettre en selle.
Merci à l’artiste qui a si malicieusement détourné les panneaux de sens interdit et merci au Midi-Libre qui nous l’a fait découvrir.
Loin d’être un fardeau ni une prison, le double-sens cyclable libère le cycliste urbain et calme (parfois) l’automobiliste !
A quand son extension sur l’ensemble des voies limitées à 30 k/h dans le coeur de ville de Sète ?
Combien coûte un aménagement cyclable ? Le Club des villes et territoires cyclables vient de publier un guide très instructif sur le coût des politiques vélo.
Voir le guide sur le site du Club des villes et territoires cyclables.
Spécialement destiné aux élus et aux techniciens des collectivités qui souhaitent développer la pratique du vélo sur leur territoire, ce guide apporte toutes les réponses sur le coût des politiques vélo.
DIx-sept signataires (dont la FUB) proposent plusieurs mesures afin de mettre la France en selle dans cette période chahutée par les confinements et la crise économique et sociale qui en découle.
La tribune est à lire ICI.
Le dernier magazine de l’agglomération de novembre-décembre 2020 (n°61) apporte deux informations qui intéresseront les cyclistes du bassin de Thau.
Frontignan envisage la création d’une piste cyclable sur l’ avenue du Maréchal Juin à la hauteur du centre commercial les Portes du muscat sur entre le rond-point du Félibre et la montée du Mas Reboul.
A Mèze, la ville envisage une voie verte reliant le Sesquier à l’étang en longeant le ruisseau du Pallas.
Les totems disposant d’outils pour réparer son vélo se multiplient… après celui installé sur la voie verte entre Sète et Balaruc (à la hauteur du siège de l’agglopôle) puis celui dans l’abri vélo en gare de Sète, le dernier en date vient d’être installé aux Quilles à Sète le long de la Corniche de Neuburg.
Ce totem permet de regonfler ses pneus et dispose d’outils pour les petites réparation de son vélo. Il fait office de pied pour positionner son vélo le temps de la réparation.
Une belle initiative à saluer !
Le communiqué de presse de la préfecture de l’Hérault du 25.08.2020 assouplit l’obligation générale du port du masque lorsque l’on circule à vélo.
“Dans la mesure où les usagers utilisant un mode de circulation douce (vélo, trottinette…) sont de passage, ils ne font pas courir de risque de contact dès lors qu’ils se trouvent sur une voie de circulation adaptée à savoir les pistes cyclables, les routes, les chemins.
Par conséquent, l’obligation de porter un masque ne s’applique pas dans leur cas sous réserve cependant de ne pas être en groupe ou en contact de piétons notamment sur les zones de rencontres.”
Un abri vélo de trente places est désormais accessible en gare de Sète. Accessible avec une carte magnétique, il est également équipé d’un totem de réparation.
L’abonnement annuel est de 25 euros. Il faut s’adresser à la société qui gère les parkings Felicitta à l’accueil du parking des Halles Rue de Metz.
Felicitta : accueil@felicittaparc.com / 04 67 74 66 55 / www.felicittaparc.com
Une trentaine de personnes ont participé à la rencontre organisée par la Roue libre de Thau sur le vélo dans le bassin de Thau le 10 octobre dernier.
La Ville de Frontignan, Sète Agglopôle Méditerranée et de Département de l’Hérault ont présenté leurs projets en faveur des déplacements cyclables.
Vous pouvez lire le compte-rendu de cette rencontre ICI.
Bel article dans le Monde de Sonia Lavadinho anthropologue et géographe suisse sur pratique démocratique du vélo et partage de l’espace.
A lire et à faire lire, notamment à nos décideurs publics, qui traite du vélo comme outil majeur d’apaisement de l’espace public et du vivre ensemble en ville.
Des vérités y sont rappelées comme celle qui fait du vélo l’outil de déplacement le plus adapté en période de pandémie, ou encore la vitesse des voitures en ville qui loin des 50 ou même 30 km/h est en réalité de 18 km/h en moyenne…
Cliquez pour lire l’article du Monde du 10 septembre 2020
A l’heure où la ville de Sète a été condamnée par le Tribunal administratif de Montpellier pour non respect de la loi sur le double-sens cyclable en zone 30…
Il est intéressant de s’interroger sur la zone 30… Est-elle un aménagement cyclable ? Doit-on mettre des pistes cyclables dans toutes les rues ? Quelles clés choisir pour séparer les vélos des voitures ? A partir de quelle intensité de trafic automobile doit-on séparer les vélos des voitures ?
Autant de questions auxquelles répond le dossier du CEREMA à lire ICI
A lire l’article de Télérama sur la place désormais prise par les enfants à vélo dans certaines ville.
“Il y a dans le vélo un aspect incontestable de liberté, d’autonomie et de bien-être” rappelle l’article qui cite l’ouvrage de Lucie Vallon “Mission Vélo“.
La Roue libre de Thau a fait des propositions concrètes dans le cadre du Pacte pour la transition écologique et solidaire du Bassin de Thau.
Les propositions de la Roue libre de Thau sont à lire ICI.
Quelques exemples de propositions :
En matière de mobilité active (mesure 15 du Pacte) :
Mettre en oeuvre un schéma directeur cyclable pour une ville traversable à vélo (par la réalisation d’itinéraires cyclables continus, aménagés et sécurisés, dotés d’une signalétique spécifique permettant la traversée de Sète et l’orientation des cyclistes).
Mettre en oeuvre un plan marche donnant la priorité aux plus fragiles (PMR, enfants).
En matière de limitation de la place de la voiture en ville (mesure 16) :
En matière de de développement d’une logistique (mesure 17)
En matière de recyclage des déchet (mesure 18) :
Cliquez ICI pour lire l’article.
Non ! le double-sens cyclable n’est pas dangereux !
Téléchargez notre flyer.
Le tribunal administratif de Montpellier a annulé l’article 2 de l’arrêté municipal qui interdisait les double-sens cyclables dans la zone 30 du centre-ville et condamne la Ville de Sète à respecter la loi, c’est à dire à mettre en double-sens cyclable l’ensemble de la zone 30.
Le tribunal administratif condamne la ville à verser 250 euros à la Roue libre de Thau au titre de compensation du temps passé pour défendre le droit des cyclistes.
Rappelons que l’arrêté du 18 décembre 2017 a été attaqué par la Roue libre de Thau car ne respectant pas la loi de 2008 instaurant le double-sens cyclable dans les zones 30.
Dans son jugement du 30 juin 2020, le tribunal administratif a jugé insuffisantes les motivations avancées par la ville, considéré qu’elle avait fait une erreur manifeste d’appréciation et méconnu les articles du code de la route relatifs aux pouvoirs du maire ainsi que celui sur le double-sens dans les voies à 30 km/h.
Une victoire pour l’association qui gagne ainsi en légitimité et en compétence juridique, les pouvoirs publics savent désormais qu’ils risquent une action en justice pour tout non-respect des droits des cyclistes.
La Roue libre de Thau choisit de reverser la somme acquise à la Fédération des Usagers de la Bicyclette (FUB) qui l’a formée et accompagnée dans cette action juridique.
L’agglomération a sorti les cartes des temps de parcours à vélo.
Elles sont consultables sur le site de Sète Agglopôle Méditerranée
Vous pouvez les découvrir ici :
cartes vélo des 14 villes de l’agglomération
Tous à vélo !
Conférence de presse d'Elisabeth Borne avec Olivier Schneider et Pierre Serne
Un très intéressant cahier du CEREMA sur les aménagements cyclables provisoires. Introduction du cahier :
En France, les mesures de confinement ont entrainé une baisse inédite de tous les déplacements, et un recul sans précédent des véhicules motorisés sur la voirie, laissant la place à de nombreuses opportunités de rééquilibrage de l’espace public. Lors de la sortie du confinement, il est souhaitable que de nombreux français choisissent le vélo comme moyen de transport pour leurs trajets quotidiens.
Pour préparer l’espace public et améliorer les conditions sanitaires des cyclistes qui doivent se déplacer, le gouvernement a pris des mesures pour encourager la pratique du vélo par les Français avec le développement des pistes cyclables temporaires et le lancement d’un plan de 20 millions d’euros par le ministère de la Transition écologique et solidaire.
En France, il est possible de multiplier par quatre la pratique du vélo utilitaire, voire par huit grâce aux vélos à assistance électrique, et ce sans avoir besoin de bouleverser nos activités ni d’avoir la condition physique d’un coureur du Tour de France.
C’est une bonne nouvelle, car les atouts du déplacement à vélo sont certains :
Mais pour révéler ce potentiel cyclable, convaincre les automobilistes et usagers des transports collectifs de se mettre en selle a n de laisser l’usage de ces modes à ceux qui ne peuvent vraiment pas faire autrement, il faut créer les conditions les plus favorables possibles à l’usage du vélo.
Le CEREMA est un établissement public d’Etat qui intervient en conseil auprès des collectivités territoriales.
Les communes de l’agglomération du bassin de Thau seraient bien inspirées de faire appel à son expertise. Le courrier adressé au président de Sète agglopôle méditterranée allait dans ce sens… nous attendons toujours une mise en oeuvre de pistes et de parkings vélo provisoires.
Bel article et belles images à découvrir sur l’architecture des villes qui font place aux vélos !
Lire l’article ICI
La mise en place d’un plan de 20 millions d’euros pour accompagner les Français à utiliser leur vélo pour leurs déplacements pendant la période de déconfinement.
Voir le communiqué du Ministère de la transition écologique et solidaire.
Ce plan est mis en place en partenariat avec la Fédération des Usagers de la Bicyclette (FUB) à laquelle la Roue libre de Thau adhère.
Un « coup de pouce réparation vélo » avec une prise en charge exceptionnelle jusqu’à 50 euros d’un montant hors taxe pour la remise en état d’un vélo au sein d’un réseau de réparateurs référencés dans une plateforme en ligne disponible prochainement
Une prise en charge jusqu’à 60% des coûts d’installation de places de stationnement temporaire pour le vélo.
Des formations gratuites « coup de pouce remise en selle » pour apprendre à circuler à vélo en toute sécurité (1 à 2 heures d’apprentissage, individuellement ou en petit groupe, avec un moniteur expérimenté).
Le ministère annonce également une accélération du calendrier pour la mise en place du forfait mobilités durables dans le secteur privé, mesure prévue dans la Loi d’Orientation des Mobilités
Un développement des pistes cyclables temporaires pour des trajets sécurisés
Un soutien technique par les services de l’Etat, et notamment via les travaux du Cerema, qui a diffusé de nombreux outils pratiques à destination des gestionnaires de voirie ;
Une simplification réglementaire, avec la dispense d’autorisations préalables pour la mise en place d’installations temporaires, telles que des pistes cyclables ou aménagements piétons temporaires (et notamment celle des Architectes des Bâtiments de France) ;
Un soutien financier, à travers le fonds de dotation de soutien à l’investissement local (DSIL), mobilisé par les préfets pour cofinancer des pistes cyclables temporaires avec les collectivités territoriales, au cas-par-cas, qui ne disposeraient pas de ressources suffisantes.
Le Gouvernement invite les collectivités territoriales à tout mettre en œuvre pour faciliter la circulation des cyclistes en sécurité, et notamment par le maintien des voies vertes accessibles lorsque les conditions le permettent. Le Gouvernement appelle également les autorités organisatrices de la mobilité à veiller à la cohérence et à la continuité des itinéraires aménagés temporairement pour le vélo et autres engins de déplacements personnels pour garantir des conditions attractives et sécuritaires pour les usagers.
Le vélo : notre geste barrière
La Roue libre de Thau a adressé un courrier au Président de Sète Agglopôle Méditerranée pour demander la mise en place de pistes cyclables temporaires.
Le vélo est un mode de déplacement particulièrement adapté à la situation actuelle et à celle prochaine du déconfinement. Non seulement les déplacements à vélo permettent de maintenir les mesures de distanciation nécessaires pour se prémunir de tout rebond du virus, mais ils sont également bon pour la santé, pour l’environnement et, de plus, économes.
Lors du prochain déconfinement, nous risquons de constater une désaffection accrue des transports en commun au profit d’une explosion de l’usage de l’automobile avec ses conséquences néfastes en termes d’encombrement et de santé publique.
C’est pourquoi la Roue libre de Thau estime indispensable d’encourager l’usage du vélo comme outil de mobilité dans la période actuelle. A cette fin, elle propose la création de pistes cyclables temporaires afin de promouvoir les déplacements à vélo sur de courtes distances. Ces aménagements permettront de sécuriser les déplacements à vélos sur les principaux axes de circulation, en général liaisons intra-urbaines de raccordement des pistes cyclables extra-urbaines. En effet, un frein important à l’usage du vélo est l’appréhension de circuler parmi les voitures.
Parallèlement, la Roue libre de Thau se propose de mettre en oeuvre des ateliers participatifs de réparation de vélos en plein-air afin de respecter les mesures barrières qui permettront de remettre en service les nombreux vélos inutilisés. Bien entendu, la mise en oeuvre d’aménagements cyclables temporaires devra être accompagnée d’une campagne d’information et de sensibilisation afin d’encourager le recours privilégié aux déplacements à vélo.
Lire ICI l’intégralité du courrier adressé au Président de SAM, Maire de Sète copie aux Maires de Frontignan, Balaruc les Bains et Balaruc le Vieux.
Les mesures de confinement ont entraîné un effondrement du trafic individuel motorisé.
L’espace libéré offre des possibilités d’aménagements cyclables temporaires pour les cyclistes qui sont obligés de se déplacer.
Quelles sont les opportunités de mise en place de tels aménagements ?
Participez au Webinaire organisé par le CEREMA ce mercredi 22 avril de 14 h à 17 h 30 avec la participation de Pierre Serne du Club des Villes et territoires cyclables, d’Olivier Schneider président de la FUB, l’ADEME et des collectivités territoriales (Montreuil, Grenoble, Montpellier…).
Liens pour se connecter:
Via PC, Mac ou un appareil Linux, iOS ou Android : https://meetings.ringcentral.com/j/1484734888
Voir le programme ICI
Merci à nos amis de Vélocité Grand Montpellier qui ont proposé cette affichette qui explicite l’usage du vélo en période de confinement.
“Le vélo est un mode de déplacement particulièrement adapté à la situation actuelle et celle que l’on va vivre progressivement, on y a une forme de distanciation sociale qui est celle recommandée actuellement, et cela a été décrit par les épidémiologiques comme un mode parfaitement adapté au déconfinement. Pendant cette période, les gens vont avoir peur de reprendre le métro, le tramway, on le voit déjà en ce moment.”
Tel est le message de Pierre Serne, président du Club des villes et territoires cyclables et conseiller régional Ile de France (EELV) à qui la ministre Elisabeth Borne a demandé de coordonner les initiatives de collectivités qui veulent développer rapidement des pistes cyclables temporaires.
“Ce qui se pratique déjà en Europe du nord, Amérique du sud, ou à New York, c’est de prendre une partie importante d’une rue, d’une route, et de l’installer en piste cyclable temporaire avec des plots ».
Pierre Serne affirme qu’il faut anticiper le temps du déconfinement, “pour ne pas se retrouver confronté à des millions de cyclistes supplémentaires sans l’avoir prévu, mais profiter de cette période pour être prêt à le généraliser : Montpellier a commencé à le tester, Grenoble y est prêt, Paris aussi“.
“Il y a déjà, en ce moment, beaucoup de cyclistes, pas forcément habituels : là ou il y a déjà des transports en commun, ces derniers sont vides, avec beaucoup de vélos autour” explique-t-il encore.
Si des villes comme Bogota ont parfois créé en une seule nuit des centaines de kms de pistes cyclables, Pierre Serne explique qu’en temps de confinement, “l’idée n’est pas de faire ça massivement d’un coup et de faire sortir les gens ou les ouvriers municipaux pour le faire, mais par exemple de l’imaginer pour desservir les nouveaux hôpitaux, très excentrés, ce qui serait très utile pour beaucoup de soignants“.
Sur les équipements : “Il y a déjà beaucoup de vélos déjà aujourd’hui dans les foyers” affirme Pierre Serne, qui cite une initiative de la FUB : “Des vélos pour l’hosto”, dans laquelle ceux qui en ont mais ne s’en servent pas, en ce moment, le prête à des soignants.
Après beaucoup de débats, voire de polémiques, sur l’usage du vélo en période de pandémie : est-ce interdit ou non ? la tendance actuelle tend à faire du vélo un outil adapté au déconfinement à l’image de ce qui se passe en Allemagne. On ne peut que s’en féliciter !
En France, les autorités limitent les sorties à 2 kilomètres du domicile maximum. En Allemagne, en revanche, l’usage de la bicyclette est recommandé par le ministre de la Santé, Jens Spahn (CDU). Der Spiegel décrit les avantages de cette activité en temps de pandémie.
Article à lire dans Courrier International !
Conformément aux instructions officielles, les déplacements doivent être réduits autant que possible et se limiter à ceux indispensables.
Néanmoins, la FUB souhaite rappeler que, y compris en termes de lutte contre le Covid-19, l’usage du vélo est la meilleure solution pour de nombreux déplacements, notamment ceux de moins de 7 kilomètres.
Ainsi, la bicyclette permet par exemple aux soignantes et aux soignants de respecter leur distanciation en leur évitant les transports en commun, tout en effectuant une activité physique minimale bénéfique autant à leur santé mentale que physique.
Afin d’éviter tout accident, et ainsi ne pas contribuer à la charge du système de santé français, la FUB appelle :
1. Les automobilistes à faire preuve de prudence et de bienveillance envers les piétons et cyclistes, et notamment en ralentissant et en respectant le mètre de distance latérale minimale à observer en cas de dépassement (1 m 50 hors agglomération), ainsi qu’en veillant aux cyclistes lors des ouvertures de portières.
2. Les cyclistes à veiller à l’état technique de leur vélo (freins, pneus, éclairage actif et passif), à s’habiller en couleurs claires ou vives si le trajet comporte des zones mal éclairées, et plus généralement à être visibles et prévisibles. Et ne pas oublier leurs certificats de déplacement pour faciliter le travail des forces de l’ordre.
3. Les professionnels du vélo à continuer à assurer l’entretien des vélos pour celles et ceux qui en ont besoin, notamment les soignantes et les soignants. (Prise de rendez-vous et échange avec le technicien tant que possible par téléphone.)
4. Les responsables des ressources humaines et les responsables opérationnels à encourager l’usage de la bicyclette, a fortiori quand ce mode de déplacement peut se substituer aux transports en commun.
Plusieurs candidats ont répondu au questionnaire de Parlons Vélo Municipales 2020.
Consulter leurs réponses ICI
Rendez-vous sur le site Parlons Vélo Municipales 2020 pour consulter les résultats du baromètre et voir les réponses des candidats à Sète et ailleurs.
A lire ce bel article sur le vélo dans la ville de Copenhague du Monde Diplomatique, il nous montre le chemin qu’il nous reste à parcourir…
Le palmarès des villes cyclables est désormais connu, vous pouvez le consulter Ici.
Voici les résultats sur les trois villes classées du Bassin de Thau car elles ont obtenu plus de 50 réponses.
Comme en 2017, les avis des 209 cyclistes sétois (soit 4,8 pour mille habitants) ayant répondu confirment qu’en 2019 le climat vélo est défavorable. Avec une note de 2,4 (la moyenne étant à 3,5). Sète n’a aucun point fort… et les principaux points faibles sont le danger de rouler à vélo (surtout pour les enfants et les personnes âgées), l’absence de continuité cyclable et l’absence de communication en faveur du vélo.
Voir la synthèse des résultats sur Sète.
Les 80 cyclistes ayant répondu à Frontignan (soit 3,6 pour mille habitants) ont jugé le climat vélo plutôt défavorable avec une note de 2,88.
Les principaux points forts de Frontignan : peu de conflits entre cyclistes et piétons et les double-sens cyclables dans les rues à sens uniques.
Les principaux points faibles : le danger de rouler à vélo ( enfants, personnes âgées) et la dangerosité des grands axes et de certains carrefours.
Voir la synthèse des résultats sur Frontignan.
Marseillan crée la surprise cette année !
D’abord par son taux de réponses au baromètre : 155 réponses valides soit 19,9 pour mille habitants, ce qui est énorme.
Ensuite car elle figure au palmarès des villes de moins de 20 000 habitants, classée 3ème après Saint-Lunaire (35) et Séné (56). Elle obtient la note de 4,19 donc au dessus de la moyenne de 3,5.
Son climat vélo est favorable.
Voir la synthèse des résultats sur Marseillan.
Plusieurs facteurs explicatifs à ces bons résultats :
Au-delà de ces bons résultats qui découlent avant tout de la bonne position de la ville en matière de cyclotourisme, il reste des points à améliorer tels que la liaison entre Marseillan et Mèze pour boucler le tour de l’étang de Thau, les liaisons cyclables vers les communes voisines (Florensac, Pomérols, Bessan…) et vers Agde à partir de Marseillan Ville.
La Gazette de la Roue libre de Thau retrace les événements et la vie de l’association de cette année 2019.
Balades, rencontres, engagements pour faire respecter le droit des cyclistes… découvrez le bilan de cette année 2019.
Le Midi Libre du 28 décembre 2019 consacre une double page à la Rue Pierre Sémard à Sète et en profite pour présenter l’atelier d’auto-réparation de la Roue Libre de Thau. Un article est également consacré à la Coop Singulière.
Article sympa ce dimanche 8 décembre 2019 dans Thau-Info.
VIVE LE VÉLO
L’Hérault a la chance de se situer sur deux itinéraires cyclables européens : la route 8 baptisée « la Méditerranée à vélo » qui relie l’Espagne à la Grèce et la route 17, baptisée « Via Rhôna » qui s’étend du Leman à la Méditerranée. Nos villes du littoral jalonnent ces voies : Marseillan, Sète, Frontignan, Vic- la- Gardiole, Villeneuve-lès-Maguelone, Palavas, etc.
L’Hérault est aussi le département français qui possède le plus grand réseau de pistes cyclables. Une place d’excellence qui sera consolidée avec le nouveau plan « Hérault Vélo » et les 30 millions d’investissement prévus par le Conseil Départemental entre 2019 et 2024.
A Montpellier, les pistes cyclables se multiplient et le succès des vélos en libre-service témoigne de l’intérêt que portent tant la municipalité que les citadins pour la petite reine.
Autour de l’étang de Thau, de nouvelles pistes se réalisent comme la superbe double voie qui va bientôt compléter la liaison entre la gare de Sète et Balaruc-les-bains.
A Frontignan, la politique du développement économique et touristique responsable permet de faire découvrir à vélo les plages, les étangs et le canal du Rhône à Sète.
Les associations locales (Vélocité à Montpellier, La Roue libre de Thau dans l’agglomération sétoise, Union Cycliste de Marseillan, etc.) sont pour beaucoup dans cette prise de conscience de l’intérêt du vélo dans notre région et de la nécessité d’un nouveau rapport à l’espace urbain. Elles sont su allier l’esprit militant à une démarche intelligente qui les a conduit à devenir des partenaires auprès des institutions publiques pour les aménagements cyclables et l’organisation d’événements destinés à promouvoir tous les usages du vélo.
Il faut les féliciter et les soutenir encore plus vigoureusement car beaucoup reste à faire, notamment en zone urbaine où les pistes cyclables sont toujours nettement insuffisantes malgré les efforts des municipalités en place.
A Montpellier et à Sète, pour se déplacer en ville, les cyclistes n’ont souvent pas d’autre choix que d’emprunter la voie publique où règne la loi du plus fort. Le partage de la route est alors une vue de l’esprit : c’est le plus gros qui gagne. La voiture toute-puissante n’a que faire du cycliste. Il faut être courageux pour risquer sa vie dans la jungle urbaine d’autant que la politesse, la courtoisie et le simple respect du code de la route sont devenues des denrées rares chez les automobilistes.
Le vélo, classique ou électrique, efficace, peu onéreux, respectueux de l’environnement doit devenir un vrai moyen de transport pour aller travailler, faire ses courses, amener les enfants à l’école ou tout simplement se promener et faire un peu d’exercice. En Allemagne, pays comparable à la France, le vélo est 3 à 4 fois plus développé que chez nous. Une ville comme Brême, comparable à Montpellier par sa taille et son grand centre-ville touristique totalement piétonnier, dispose de 600 km de voies cyclables urbaines. Les trottoirs de la plupart des rues sont aménagés avec des voies cyclistes et des voies piétonnes. Avec une part modale vélo de 30 %, Brême est devenue la « ville des vélos ». Chez nous la part modale du vélo est de 2 % !
Bien souvent quand deux cyclistes se croisent ils se sourient ou se saluent. Le vélo est vecteur de convivialité et de rapprochement entre les citoyens. Aussi rien d’étonnant à ce que le vélo soit devenu la première activité physique préférée des Français. Espérons que les candidats aux futures élections municipales de 2020 en tiennent compte dans leurs programmes de campagne.
Rhadamanthe
Depuis maintenant quatre ans, la Roue libre de Thau intervient pour promouvoir la place du vélo comme moyen de déplacement du quotidien.
Pour faire connaître et partager notre vision de la cyclabilité dans la ville de Sète, nous avons récemment réalisé trois cartes qui présentent cette vision.
La première présente l’état des lieux (cliquez) notamment des points noirs pour la circulation des vélos.
La seconde présente les projets en cours (cliquez) en matière d’aménagements cyclables.
La troisième synthétise les améliorations souhaitées (cliquez) sous la forme de propositions d’aménagements au nombre de 12.
Plus de précisions sur nos 12 propositions jugés prioritaires (cliquez) pour les déplacements à vélo dans Sète.
N’hésitez pas à nous faire part de vos propres propositions pour améliorer la circulation des vélos dans Sète, vous pouvez nous laisser votre message et vos propositions en nous contactant.
Le dernier magazine de Sète agglopôle méditerranée apporte deux bonnes nouvelles :
La réalisation en cours de la voie verte entre Balaruc les Bains et Sète ! Voir l’article sur la voie verte de l’agglopôle.
La nomination d’une chargée de mission “vélo” embauchée grâce au Plan vélo national et financé par l’ADEME voir l’article sur la chargée de mission vélo de l’agglopole.
Depuis maintenant quatre ans, la Roue libre de Thau intervient pour promouvoir la place du vélo comme moyen de déplacement du quotidien.
Pour faire connaître et partager notre vision de la cyclabilité dans la ville de Sète, nous avons récemment réalisé trois cartes qui présentent cette vision.
La première présente l’état des lieux (cliquez) notamment des points noirs pour la circulation des vélos.
La seconde présente les projets en cours (cliquez) en matière d’aménagements cyclables.
La troisième synthétise les améliorations souhaitées (cliquez) sous la forme de propositions d’aménagements au nombre de 12.
Plus de précisions sur nos 12 propositions jugés prioritaires (cliquez) pour les déplacements à vélo dans Sète.
N’hésitez pas à nous faire part de vos propres propositions pour améliorer la circulation des vélos dans Sète, vous pouvez nous laisser votre message et vos propositions en nous contactant.
A l’occasion d’Escale à Sète, la Roue libre de Thau a proposé d’installer et d’animer un parking vélo sécurisé pour les visiteurs cyclistes. En 2020, lors de la précédente Escale (annulée pour cause de pandémie), la Place Delille avait été identifiée pour l’installation d’un tel parking. Malheureusement, notre proposition entièrement bénévole est restée sans réponse tant de la part des responsables de la manifestation que de la Ville de Sète.
Au vu des vélos stationnés “sauvagement” sur le mobilier urbain, nous constatons que notre proposition répondait à une réelle demande.
Nous regrettons d’autant plus cette indifférence vis à vis des cyclistes que nous constatons avec bonheur que des efforts ont été faits cette année pour inciter les visiteurs à utiliser les transports en commun (billets SNCF réduits et navettes gratuites).
Pourquoi une telle négligence vis à vis du vélo alors que se rendre à Escale à vélo constitue une solution simple et économe d’espace public, peu coûteuse, bonne pour le climat et la santé ?